Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (9)

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Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil

Graf & de Bruson entrèrent à ce moment-là dans le pavillon, accompagnés du professeur Latte, ils restèrent en retrait, chuchotant de ne pas faire attention à eux. Frédéric pensa qu’ils avaient l’art d’arriver au bon moment pour mater leurs jeunes invités. C’était bien pour cela qu’ils les invitaient, plus que pour leurs talents.

Peter suivit la suggestion de Koen et se mit à quatre pattes. Sa queue n’était qu’à moitié bandée, un filet de liquide suintait du gland, ses couilles pendaient encore assez bas. Koen passa un gant avant de remettre de l’huile dans la raie et d’assouplir à nouveau la rondelle en utilisant deux, puis trois doigts. Koen massa ensuite longuement la prostate avec un seul doigt. Peter gémit de plaisir et eut un orgasme.

— Eh bien, dit Martin à Koen, tu es déjà un pro, je n’ai plus rien à t’apprendre.

— C’est inné chez lui, fit Frédéric, un don.

Ils renoncèrent à un troisième massage anal et passèrent directement au pénis, Martin avait peur que Peter ne pût pas tenir s’ils massaient d’abord les jambes ou le ventre. L’apprenti était couché sur le dos, sa bite était très dure, le gland humide entièrement dégagé.

Comme les couilles pendaient toujours, Martin les serra à leur base afin de bien tendre la peau et les effleura légèrement. Peter gémit à nouveau de plaisir. Le masseur s’attaqua ensuite au pénis, alternant les mouvements, tantôt la hampe qu’il frottait entre ses paumes, tantôt le gland qu’il pressait comme un citron ou le frein qu’il pinçait. Il passa ensuite le relais à Frédéric. Peter ne put se retenir bien longtemps et il éclaboussa son ventre et son torse de longs jets de sperme. Martin le recouvrit avec une serviette et le laissa se reposer seul quelques minutes. Les autres sortirent du pavillon.

Graf alluma une cigarette et en offrit. Personne n’accepta.

— C’est très dangereux de fumer, dit Koen. On peut attraper des graves maladies.

— Je sais, répondit Graf, mais ma grand-mère disait qu’il faut bien mourir de quelque chose.

— Vous vous êtes acclimatés ? demanda de Bruson.

— Oui, répondit Frédéric, cet endroit est magnifique. Pourriez-vous aussi me construire une maison identique au bord du lac Léman ?

— Tout ce que tu voudras, mais nous ne sommes pas des philanthropes. Bon, je sais que ta famille est riche.

— Il faudra quand même que je demande un ou deux millions à mon père.

Peter s’était levé et les avait rejoints.

— Ça va ? demanda Graf. Pas mal au derrière ?

— Ce n’était qu’un doigt, fit le masseur, pas une bite. Tu en as déjà eu une dans le cul ?

— Non, répondit Peter, la première sera celle de mon ami.

— Stefan ?

— Peut-être.

— Si ça vous dérange de le faire au Sensorium, expliqua de Bruson, Martin vous indiquera où il y a une chambre dans la maison, vous serez plus à l’aise en étant seuls pour une première fois.

Les architectes et le professeur laissèrent ensuite les jeunes gens seuls avec le masseur. Le cours se poursuivit, d’abord avec Koen puis avec Frédéric. Alors que ce dernier jouissait, un nouvel arrivant entra dans le pavillon. C’était un homme dans la vingtaine, maigre, de longs cheveux noirs, barbe de deux jours, vêtu d’un seul slip de bain rouge moulant qui dévoilait ses formes.

— Désolé de vous déranger, dit-il, on m’a dit que mon chanteur était ici.

— C’est moi, fit Peter. Vous êtes le pianiste ?

— Oui, je suis Alexandre, je suis Français. Excusez mon allemand hésitant.

— Enchanté.

— Vous aimez les massages ? demanda Koen. Je pense que nous avons encore le temps avant le repas.

— Pas de massages de mes doigts, ils sont très fragiles. Je ne venais pas pour ça, je ne voudrais pas interrompre votre cours. Je voulais discuter avec Pierre du programme.

— Nous avions terminé, fit Martin, ils sont trop émotifs et jutent rapidement. Je change le drap et c’est à vous. Vous pourrez discuter pendant le massage.

Alexandre se coucha sur le dos sans enlever son slip de bain.

— On peut aussi masser la prostate dans cette position ? demanda Frédéric.

— Oui, dit Martin.

— Je m’en charge, fit Koen qui allait enlever le slip de bain.

— Attends, intervint le masseur, on demande avant si la personne massée est d’accord. Tout le monde n’aime pas les massages naturistes.

— Je suis d’accord, dit Alexandre en riant, je sais qu’il faut laisser sa pudeur au vestiaire quand on vient ici. J’aime bien quand on me déshabille. Ça me rappelle des souvenirs.

Koen baissa le slip de bain, dévoilant une fine bite blanche reposant sur de grosses couilles, elle était terminée par un long prépuce. Koen le fit coulisser plusieurs fois.

— Ne sois pas si pressé, fit Martin, vous pourriez lui masser les jambes et le buste avant.

C’était plus difficile que la bite, Frédéric et Koen avaient déjà oublié tous les conseils de Martin, celui-ci les répéta pendant que Peter discutait avec Alexandre.

Koen put enfin passer aux choses sérieuses et enfoncer son doigt dans le rectum du pianiste qui ne sembla pas très réceptif, il n’eut pas d’orgasme, par contre il bandait déjà, sa queue était de belle taille. Alexandre proposa que ce fût Peter qui la massât, afin de « renforcer la communion artistique qui les unirait ». Frédéric se demanda si cette pratique était habituelle dans le monde lyrique, si les chanteurs et chanteuses couchaient avec le chef d’orchestre pour se détendre avant les représentations.

Peter voyait plutôt ceci comme un entraînement qui lui permettait de se faire la main, il pensait déjà au lendemain où il aurait de nouveau la bite circoncise de Stefan sous ses doigts, le pauvre devait suer dans la cuisine. Le pianiste n’était pas pressé, il mit très longtemps avant d’éjaculer.

Ils se baignèrent ensuite dans le lac avant de remettre un short pour aller manger. Les massages leur avaient creusé l’appétit.

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