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            Andreìs et Gregor firent feu de concert, et en quelques secondes leurs adversaires se retrouvèrent au sol, un trou béant de chaque côté de leurs casques et une flaque de sang se rependant sous les restes de leurs crânes, avant qu’un cri  les ramène aux personnes qu’ils protégeaient. Accourant aux côtés de la reine, ils y trouvèrent son époux leur roi, une main posée sur l’abdomen duquel s’échappait du sang en grande quantité. Soulevant délicatement la main du blessé, Andreìs examina rapidement celui-ci avant d’appeler le prince.

— Valeur, comprimes les plaies avec tes mains.

— Mais… il y a cinq plaies, et je n’ai que deux mains…

— Demande de l’aide à tes frères et sœurs. Gor, kit de soin, je veux la bombe.

— Tiens  !

            Gregor tendit un spray à son Capitaine.

— Mon Roi, vous n’allez pas aimer… À mon signal, vous lèverez une main, puis les autres, pour que je procède plaie par plaie. Levez  !

            Andreìs enfonça l’embout de la bombe dans la première plaie alors que Gregor se postait à la porte pour intercepter d’éventuels attaquants. Quand Andreìs diffusa le coagulant sanguin, le roi hurla de douleur.

— Ça fait mal, votre merde.

— La douleur est une amie, Mon Roi, elle vous apprend que vous êtes encore en vie.

— Alors je dois être très vivant…

            Andreìs émit un rire nerveux avant d’attaquer une deuxième plaie.

— Cette bombe contient un produit qui stoppe les hémorragies tout en facilitant la cicatrisation. Mais il va vite vous falloir des soins médicaux… Je vais être franc, si vous ne subissez pas une intervention dans les vingt minutes, je ne peux pas garantir votre survie.

            Transpirant abondamment sous l’effet de la douleur, le roi dévisagea le guerrier avec un regard plein de volonté.

— Je dois vivre pour mater cette rébellion et laisser un monde sain aux futures générations. Mais il faut aussi et surtout protéger ma famille… On applique le plan Statique.

            Andreìs et Gregor dévisagèrent tous deux le roi quelques secondes avant qu’Andreìs réponde.

— Il sera fait selon votre volonté… Gor, il nous faut un accès  !

— C’est déjà en cours de sécurisation.

— Alors on y va.

            Andreìs se releva, portant le roi dans ses bras comme s’il portait un enfant avant de se diriger vers la porte où il fut arrêté par Valeur.

— Andreìs, je veux combattre moi aussi  ! C’est mon rôle de Prince Héritier, et c’est mon droit d’homme.

            Le Géno-modifié dévisagea le prince puis son père avant de demander à son bras droit.

— Gregor, tu lui expliques comment marche un Fauchard-Pulsant, s’il te plaît. ?

— Bien sûr  !

            Le prince se saisit d’une des armes, vite imité de la reine et de la princesse, et Gregor leur enseigna en urgence les rudiments du tir sous le regard bienveillant du roi et du Capitaine.

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