Funky, funky blues. Le blues à l’âme, je chante mon amour, mon amour interdit sous la pluie. Je réalise, je crie, j’aime un autre, un autre qui me ressemble. Et de découvrir cela me bouleverse. J’aime, je désire un homme comme moi. Je le savais déjà sans doute, mais là, dans la nuit, dans cette voiture, à ton côté, je me l’avoue, je l’accepte. Et là, sous la pluie, au coeur de la nuit, je dis oui à l’amour, fuck off les interdits, je me laisse aller à mon désir, et j’accepte de t’aimer, d’être aimé par toi. Je regarde la vérité en face, je te désire, j’aime être désiré par toi. je t’aime. Je veux vivre cet amour avec toi. Je déteste avoir honte de moi-même, je déteste ne pas assumer cette partie de moi, faire semblant tout le temps, mais là, ce soir, je ne joue plus, je te le dis : je te désire, toi mon meilleur pote, je te veux toi, et si tu veux de moi, alors franchissons le pas. On peut souffrir dans son coin, on peut aimer à mourir, ou aimer et vivre. Je choisis la vie. Fuck off mon père, ma mère si vous m’avez élevé dans cette honte de l’amour entre hommes. A t-on besoin d’étiquettes, quand il s’agit d’amour ? Ce sentiment fort qui me lie à toi depuis si longtemps n’est plus seulement de l’amitié, c’est autre chose, et si tu le veux, alors partageons le ! Nos yeux le disent déjà tellement ! Affranchissons nous du regard des autres ! Vivons cette vibration, et laissons parler nos coeurs à travers nos corps !