Bulle de savon

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Je pris deux coussins que je laissais dans la salle de bain depuis qu'on avait commencé les séances de coup. Je l'ai plaça à côté de la baignoire et m'affala déçu nue.

– Ça va comment tu te sens?

– Émerger et toujours un peu dur, accepter que je prenne du plaisir dans la douleur. Elle rit nerveusement. Ça me rappelle quand je devais apprendre à accepter que je prenne du plaisir pour un simple facial, elle partit en dans un rire plus sincère, elle fit une pause. Maintenant, je dois accepter que je suis encore plus une salope que je ne l'aurais jamais pensé. Elle rit de nouveaux

– T'as tout ton temps pour apprendre, la douleur de la baguette et pas trop horrible ?

– Tu n'as pas idée, ça brule comme jamais et ça persiste. C'est un foutu régal du lâcher prise, les dix minutes après le coup sur mon cul, j'étais tellement loin avec ta musique, c'était magique. Ça a duré moins d'un instant et à la fois une éternité, enfin, je ne sais pas si tu vois

– Si, je crois. Heureusement que j'ai acheté un paquet de crème apaisante et réparatrice

– Ça va en falloir !

Elle pataugeait dans son bain, j'étais là à attendre tranquillement, c'étaient des moments suspendus d'après séance sans vraiment de filtre, notre cerveau trop cramé par l'insensé des séances.

– C'est dingue, tu aimes toujours autant me bouffer la chatte et sentir mes culottes après autant de temps

– Si tu veux, j'arrête de te lécher, je vois bien que c'est un terrible moment pour toi

– T'es con, je t'ai inondé le visage et t'as continué, tu es un junky de la foune quand même

– Junky te ta foune, que veux-tu on ne se refait pas. Je crois que c'est le fait que j'ai tout pouvoir façon de parler sur ton sexe qui m'excite. Je fait ce que je veux de ta chatte, si jeux la sentir, je l'a sens, si je veux te l'a bouffer, je le fais. C'est psychologique, je pense. Mais c'est sûr, je suis un Junky de ta foune, je te le certifie, dis-je dans un rire sans complexe.

– Pourquoi tu ne me baises pas pendant ses séances ? La dernière fois, j'étais ligoté à quatre pattes cul en l'air, je m'attendais tout le long de la séance que tu me pètes le cul.

– Je suis pour le moment concentré exclusivement sur toi, j'aimerais éviter de m'emporter dans une pénétration qui n'apporterait pas grand-chose. Et après l'éjaculation, j'ai ce petit moment de lucidité étrange qui me ferrait totalement sortir de la séance. Dans des futures séances peu être. J'aime te laisser dans le doute, te laisse cette incertitude du moment où je te baiserais.

– C'est fourbe ça, et terriblement excitant à la fois ! Mais du coup ça ne te gêne pas de pas jouir ?

– Non, c'est déjà vraiment intense comme séance pour moi. Même s'il faut l'avouer, la vue de ta porte arrière me donne souvent envie de t'enculer.

On se mit à rire, on était dans notre cocon de bien-être et l'inhibition total des discussions sexuelle nous faisait toujours rire.

Ce genre de moment où rien n'existe, on voudrait que ça dure une éternité, ou aucun problème ne pouvait arriver.

- Le salon doit puer la pisse et la transpiration, je vais chercher les sushis et tu nettoies, dit d'elle d'un air tout doux et mielleux.

– C'est bien parque, je t'aime que j'accepte de nettoyer mes bêtises.

– Moi aussi, je t'aime.

On sait être romantique des fois !

En sortant de la salle d'eau fermée, il était indéniable que le salon embaumait une odeur charnelle.

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