Chapitre 21 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)
A travers la fenêtre, j’aperçois le néon du bar s’éteindre et les dernières lumières disparaître. Ce n’est qu’une question de secondes avant ma confrontation avec Zed, avant que tout ne commence ou que tout s’arrête.
Je l’imagine monter les marches 4 à 4, chaque pas synchronisé avec les battements de mon cœur. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qu'il est rentré : la porte d’entrée claque violemment. Je me force à rester impassible, dans l’attente du dénouement de cette soirée. En moins de deux, il est sur moi. D'un même geste, il rabat la porte de la penderie, me retourne et me plaque dessus.
- C’était quoi ce numéro au bar ? Rugit-il.
Pas le moment de flancher Maud…
- Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
- Oh pardon, ça devait être une autre petite brune qui enchaînait les shots et se trémoussait sur la piste de danse en se frottant à un mec qu’elle ne connait même pas, irone-t-il.
La violence et la crudité de ses mots me laisse espérer que le plan a fonctionné. Je ne me laisse pas démonter et rétorque avec une pointe de satisfaction :
- C’était pas un inconnu. C’était Jona.
- Te fous pas de ma gueule, Maud… C’est pas toi, ça. A quoi tu joues ? Tu veux me faire rager ?
- Ça marche ?
Les mots flottent, suspendus entre nous quelques secondes comme un défi, mais je lis déjà la réponse dans ses yeux : il est vert de jalousie, fou de rage autant que de désir.
Allez… Craque…
- Complètement, assène-t-il, et sans un mot de plus, il s'empare de mon visage et m'embrasse fougueusement.
Sans détacher ses lèvres des miennes, il m’arrache à la penderie, et en un mouvement fluide, nous renverse sur le lit. Au-dessus de moi, ses lèvres s’entrouvrent, sa langue vient caresser la mienne et je me perds dans ce baiser que je n’ai que trop attendu.
Je sens tout de lui : la pression de son corps contre le mien, son sexe tendu qui pulse sous nos vêtements, la chaleur de sa peau, son odeur. Malgré son poids au-dessus de moi, j’ai l’impression de respirer normalement pour la première fois depuis des semaines, comme si toutes mes attentes, toutes mes craintes, trouvaient enfin leur exutoire.
Je laisse mes mains courir dans ses cheveux, sur son dos, le long de ses bras, chaque relief m’électrise. Je tente de lui enlever son t-shirt, maladroite dans mon empressement. Il m’aide à le retirer, et nos bouches se retrouvent aussitôt, avides, presque désespérées.
Il attrape ensuite le haut de ma cuisse et, d’un geste vif mais maîtrisé, me fait basculer au-dessus de lui. Mes hanches bougent, presque indépendamment de ma volonté, se frottent contre lui, et je l’entends gémir dans ma bouche. Ses mains remontent le long de ma taille, entraînant ma robe sur leur passage. Il la fait passer par-dessus ma tête et ses mains se referment sur mes joues. Il m’attire et m’embrasse avec urgence, comme si la moindre distance entre nous n’était plus tolérable.
Sa langue danse avec la mienne. Je la caresse, la suce et mordille sa lèvre inférieure. Ses mains explorent mon dos, remontent, puis ses doigts, brûlants et puissants, se saisissent de mes seins, faisant naître un frisson violent qui se propage dans tout mon corps.
Ses lèvres s’éloignent des miennes pour s’aventurer sur ma poitrine. Un cri étouffé s’échappe de ma gorge lorsqu’il mordille délicatement mon téton. Il le mord de plus en plus fort, jusqu’à ce que c’en soit presque douloureux, puis relâche la pression et laisse sa langue l’effleurer, avant de reprendre sa prise pour le sucer avec une gourmandise que je ne peux ignorer. Mes hanches bougent contre lui, d’elles-mêmes, comme un rythme irrésistible. L’envie m’envahit, me consume, chaque fibre de mon être ne veut plus rien d’autre que lui. Ses mains libèrent mon sein, et dans un souffle rauque, il me murmure, le regard brûlant :
- Monte.
Perdue dans mes sensations, je peine à comprendre ce qu’il veut dire. Il glisse un bras entre mes cuisses, sous mes fesses et me pousse doucement vers le haut du lit. Je me redresse, essayant de saisir ce qu’il attend de moi. Puis, avec une précision déstabilisante, il passe ses bras sous mon corps et positionne mes jambes de chaque côté de son visage. Je suis face au mur, au-dessus de lui.
- J’ai envie de te dévorer, gronde-t-il entre mes cuisses.
Sans autre préambule, il écarte ma culotte et me presse contre son visage.
Oh mon…
Je gémis, incapable de me retenir. Sa langue s’aventure sur moi, fouillant chaque recoin de mon intimité avec une attention fiévreuse, comme s’il voulait connaître chaque parcelle de moi. Je suis obligée de m’appuyer contre le mur pour ne pas m’affaisser totalement sur lui, ma tête en feu, mes sensations à leur paroxysme. Il aspire alors mon clito avec une telle intensité que mon corps se tend, tout mon être réagissant à chaque geste. Je me mords la main pour retenir le cri qui menace de s’échapper.
Il relâche mon sexe et envoie une claque cinglante sur une de mes fesses. Cette fois, je ne peux plus retenir le cri qui s'échappe de ma gorge, vibrant de plaisir.
Oh oui…
- Ne. Couvre. Pas. Ta. Voix ! gronde-t-il, autoritaire.
Il mord l'intérieur de ma cuisse, fort, avant de se replonger dans son exploration. Chaque coup de langue m’arrache un cri que je ne tente même pas d’atténuer. Il joue avec mon clito, alternant entre mouvements rapides et caresses plus profondes, passant et repassant sur ce point sensible. Mes cris, la position, et son autorité m’excitent d’une manière que je n’avais jamais ressentie. Je sens sa main se poser sur ma fesse endolorie, la caresser avec une douceur démesurée.
- Bouge contre moi, m’enjoint-il en guidant mon bassin.
Je m'exécute, mes hanches se mouvant avec lenteur contre sa bouche. Nous gémissons à l’unisson, son souffle chaud entre mes cuisses. Il revient sur mon clito et le suce avec une telle intensité que je me cambre, un soupir échappant de mes lèvres.
C’est trop bon…
Il explore chaque recoin de moi, tète mon clito avec une faim insatiable. Ses mouvements sont savamment orchestrés, ses ronds parfaits, décuplant mon plaisir.
Encore…
Je sens la pression monter entre mes cuisses, prémisse de mon orgasme. Il change alors brusquement de rythme et enfonce sa langue profondément en moi.
- Non…, je gémis.
- Quoi ? demande-t-il, une lueur d’inquiétude dans sa voix.
- Reviens comme avant, je murmure, presque suppliante.
Il répond à mon désir instantanément, sa langue retrouvant mon clitoris enflé, provoquant une décharge de plaisir. Je me presse contre lui, guidant mes hanches dans un besoin incontrôlable alors qu'il reprend ses cercles.
- Oh oui… Comme ça… Exactement comme ça, je souffle.
Je l’entends grogner de plaisir, ses sons graves m'électrisant encore plus. Je sens mon corps se tendre, comme s’il cherchait à fuir, à échapper à la puissance de l’explosion à venir. Zed agrippe fermement mes cuisses et me colle contre lui, sans jamais cesser de me lécher.
- Laisse-toi aller, souffle-t-il contre moi.
Une vague de tremblements me parcourt, mes paupières se fermant pour mieux savourer. La voix rauque de Zed, chaude et exigeante, me fait autant d’effet que ses caresses.
- Jouis… Jouis pour moi, murmure-t-il avant de replonger dans mon intimité avec une ferveur renouvelée.
Oh… Mon Dieu…
Mon clitoris est un brasier entre mes cuisses, une flamme vive qui ne cesse de grandir. Les doigts de Zed s’enfoncent dans la peau de mes hanches, fermes et puissants. Sa langue tourne encore, inlassable, m'explorant avec une maîtrise parfaite. Le plaisir grandit en moi comme une vague prête à déferler.
- Oh… Mon…
Lorsqu’il gronde à nouveau, les vibrations de sa voix ont raison de moi. L’orgasme me submerge, me terrasse totalement. J’appuie mon corps contre le mur pour ne pas m’effondrer sur lui, mes cris résonnant dans l’air, si puissants qu’ils pourraient en faire trembler l’immeuble.
Il continue de me laper mais de plus en plus délicatement, me faisant redescendre en douceur. Haletante et tremblante, je risque un regard vers lui. Ses yeux brillent, pleins de désir et de satisfaction. Toujours allongé entre mes cuisses, il cesse de me lécher et dépose un petit baiser dans le creux d’une de mes cuisses, un geste tendre et presque chaste qui fait naître une chaleur nouvelle en moi.
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