Chapitre 4 :

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Laurène, Lucas et Clara n'allèrent pas en cours tout le reste de la semaine. Ils n'iraient plus jamais donc cela ne changeait pas grand-chose. Pendant ce temps, Clara s'occupait des dragons et les jumeaux laissèrent leurs parents s'embêter avec le lycée. Ils s'imaginaient comment seraient leurs nouvelles vies mais ils n'en avaient pas la moindre idée. Les trois adolescents restaient donc cloîtrés chez les Gomez. Laurène avait promis de leur racheter un verre dès qu'elle pourrait mais le père de Clara avait refusé. Sa femme la regardait d'un œil mauvais car elle redoutait que Laurène donne des idées de rébellion à sa fille. Le Dresseur surveillait les jumeaux, s'inquiétant pour leur santé mentale après ce qui s'était passé. Les événements seraient lourds en conséquence. Les parents de ces derniers n'étaient pas revenus les chercher et n'avaient pas tenté de les contacter. Cela affectait Laurène même si cela ne l'étonnait pas plus que cela : ses parents travaillaient beaucoup et semblaient ne plus vouloir entendre parler des dragons. Son père ne répondait pas aux appels de M. Gomez. Soit il était trop énervé pour tenir une discussion, soit il échafaudait quelque chose. Laurène savait que son père en était capable.

Malheureusement, même si le frère et la sœur ne voulaient plus les voir, ils devaient retourner chez eux pour prendre quelques uns de leurs vêtements. Vendredi, la veille de leur départ, M. Gomez rentra chez lui en début d'après-midi. Clara et lui accompagnèrent les jumeaux jusqu'à chez eux pour ne pas les laisser seuls. S'ils étaient assez rapides, ils ne croiseraient pas le couple Maguy. Ils débarquèrent donc dans la maison, y entrer ne fut pas un problème puisque les adolescents gardaient leurs clés. Les Gomez restaient dans le hall tandis que les jumeaux se précipitèrent à l'étage, dans leur chambre. Malgré le temps qui pressait, Laurène s'attarda un long moment dans sa chambre. Elle s'étonnait de partir : elle ne s'imaginait pas quitter le cocon familiale dans ces circonstances ! Elle s'arrêta sur une photo encadrée sur son bureau : toute la famille s'y trouvait, mêmes ses grands-parents maternels qu'elle ne voyait pratiquement jamais. Elle jeta le cadre au fond de sa valise et le dissimula à l'aide des vêtements qu'elle choisissait sans faire plus attention que cela. Elle avait agis par simple pulsion, et elle ne la comprenait pas, certes elle avait toujours eu un petit côté sentimental, mais à part ses parents et son frère, elle n'avait aucun lien avec le reste de la famille. Quand elle eut fini elle s'effondra sur son lit : la paix lui manquait. Puis Lucas débarqua pour voir où elle en était.

– Tu ne prends pas Grixou ? s'étonna-t-il en désignant une peluche au sol.

C'était le plus vieux doudou de la jeune fille. Un petit ours marron doux mais un peu décousu à cause de l'usure du temps. Pour Laurène il possédait toujours son charme. Cela la rassurait de le savoir dans son lit. Elle dormait bien mais elle dépendait de sa peluche parfois.

– Je n'ai plus de place...

– Heureusement que je voyage léger ! conclut son frère en souriant.

Il saisit la peluche et retourna dans sa chambre. Après encore quelques minutes les deux adolescents bouclèrent leurs valises puis rejoignirent Clara et son père dans le hall.

– Cela m'étonne que Nicolas n'ait pas attendu votre retour...

– Peut-être qu'il va tenter d'empêcher notre départ demain, supposa Laurène. Ou alors il en a eu marre d'attendre.

– Cela ne serait pas surprenant connaissant ton père. Cependant, j'aurais espéré que tout se passe calmement et qu'il ait assez confiance pour vous expliquez ses raisons. Votre père n'a pas fait cela contre vous... c'est juste que ça n'a pas été facile.

Ils sortirent de chez les Maguy et tombèrent nez à nez avec le père des jumeaux. Laurène souhaita prendre immédiatement ses jambes à son cou. À la place, son frère et elle restèrent immobiles sur place. Tout le monde ne bougeait plus et Lucas ignorait son père avec une facilité déconcertante. Ils restèrent un long moment comme cela. Puis Lucas attrapa la main de sa sœur et reprit la marche pour l'entraîner. Lui, les yeux rivés au sol alors que Laurène regardait tout autour d'elle. Sauf que leur père leurs barra le passage.

– Peut-on parler ?

– Pour dire quoi ? Qu'on ne devrait pas partir ? riposta Lucas avec véhémence.

– Vous êtes en danger. Votre mère et moi pouvons vous protéger.

– Il serait préférable que l'on sache se protéger nous-même.

Laurène resta muette. Elle sentait le regard de son père sur elle mais l'évita. La colère de son frère la gênait aussi. Lucas serra plus fort sa main. Son père posa une main sur l'épaule de sa fille et redressa la tête de l'adolescente avec l'autre. Il cherchait une emprise sur elle pour la convaincre de rester. Il ne souhaitait pas laisser ses enfants partir loin de la maison, ni l'une, ni l'autre.

– Laurène, chérie, tu as toujours été la plus censée, dit-il d'un ton doucereux. Tu sais quel est le meilleur choix à prendre.

Clara allait protester mais son père la tint silencieuse. Monsieur Gomez ne pouvait que se montrer spectateur, il s'agissait d'un conflit familiale qui n'appartenait pas à sa famille, il devait se tenir loin, respecter les choix de chacun et ne pas s'immiscer. Lucas se rapprocha un peu plus de sa jumelle : cette dernière tremblait. Elle comprenait parfaitement ce que son père essayait de faire. Il voulait la convaincre.

– Et toi... penses-tu avoir toujours fait des choix censés ? Désolé, mais j'émets des doutes là-dessus. Tu nous as condamnés, Lucas et moi, à une vie compliquée et surtout dangereuse.

– Laurène, ne le prends pas...

– Je le prends comme je le souhaite, coupa vivement la jeune fille. Tu as voulu me manipuler mais je le sais. Jouer les parfaites filles, pourquoi pas mais j'ai des limites. Si tu n'avais rien à te reprocher tu ne chercherais pas à me manipuler. Un père doit protéger ses enfants et non les mettre en danger tu fais l'inverse.

– Je ne...

– Tu ne le voulais pas mais tu l'as fait. Monsieur Gomez nous a juste qu'il y avait des raisons. Eh ben vas-y, je te laisse une chance de te racheter : qu'elle était la raison à toi et maman ?

Son père resta interdit. L'adolescente aperçut la douleur et la tristesse dans ses yeux. Peut-être avait-il vécu des moments compliqués, mais s'il ne disait rien, sa fille ne pouvait pas l'inventer, elle ne pouvait pas le découvrir sans indice. Sauf que le père des jumeaux n'était pas prêt à parler de cela, la blessure n'était pas encore refermée et cela, ses enfants ne le remarquèrent pas. Laurène se dégagea de l'emprise de son père et Lucas l'entraîna avec elle. Leur père ne les rattrapa pas. Il les regarda remonter la rue avec leurs valises. Les jumeaux eux, avaient l'étrange sensation d'être observés, même lorsqu'ils furent hors du champ de vision de leur père. Clara les suivit pendant que M. Gomez déclara :

– Nico, t'es mon meilleur ami, mais sache que si tu blesses tes enfants encore une fois, je réagirai. Ils ont besoin de ton soutien et non que tu les abandonnes.

– Je ne voulais pas les entraîner dans ce monde, vociféra son ami. Il nous a fait trop de mal à Christine et à moi. Il ne va leur faire que du mal ! Seb, je n'ai jamais compris après ce que tu as vécu comment tu as pu y rester. Tu as failli mourir.

– Contrairement à vous deux, je n'ai pas eu de deuil à faire. Je comprends ta colère, et ton rejet. Mais j'ai la foie, et tes enfants sont forts, ils s'en sortiront.

– S'il-te-plaît, veille sur eux.

– Tu sais bien que tu n'as pas besoin de me le demander... dit à Christine que je prends soin d'eux. Que si jamais elle veut de leur nouvelle, je décrocherais toujours au téléphone pour la rassurer. C'est une mère, elle va sûrement profondément s'inquiéter

M. Gomez commença à partir.

– Seb... est-ce que tu te souviens ? Tu as toujours agis bizarrement avec elle donc...

– Oui. Je me souviens de tout depuis quelques années. Mais c'est du passé.

Le Dresseur préféra s'enfuir, laissant à son ami cette révélation, libre à lui de la livrer ou non à sa femme. Il retrouva sa fille qui l'attendait au bout de la rue et rentrèrent chez eux. Les jumeaux déposèrent leurs valises dans le hall. Si Lucas alla directement dans la chambre de Clara, Laurène sortit dans le jardin prendre l'air pour respirer. Le père de famille la rejoignit. Il ne parlait pas aux jumeaux mais faisait attention à eux. Il savait qu'à partir d'aujourd'hui, il serait le seul adulte à les soutenir. Sébastien Gomez avait toujours pris son rôle très à cœur de protéger les plus jeunes et de les aider. Il y a quelques années il avait protégé un jeune garçon maltraité par ses parents qui ne voulaient pas le voir partir dans les campus. Il l'avait aidé tout de long et le voyait encore régulièrement. Il était comme un fils pour lui.

– Ton père t'a perturbé, annonça-t-il en s'installant aux côtés de Laurène. Est-ce que cela va ?

– Il le faut bien même si c'est dur, répliqua Laurène qui tentait de se montrer forte malgré la situation. Monsieur, ma mère était-elle Dresseuse ?

– Non, ta maman était une ancienne Soigneuse qui a abandonné ses fonctions.

– Pourquoi ont-ils fait ça ?

– Je ne peux pas te le dire Laurène. Ce n'est pas à moi de le faire, je pense qu'au fond de toi tu le sais.

– Alors... Comment cela se passe au centre de formation ?

– Cela sera chaleureux, tu verras. Vous ne serez pas seuls, un Lié en dernière année s'y trouve avec une nouvelle qui étudiera avec vous.

– J'aurai aimé que cela se passe autrement...

– Moi aussi, mais c'est toujours les mêmes complications parentales avec les Liés. Ils passent tous par là. Cela ira Laurène, affirma M. Gomez. Tu es forte, ton frère aussi et vous êtes réunis. Cela s'apaisera avec tes parents.

– J'aimerai ne pas leur en vouloir... mais savoir que Lucas et moi sommes en danger par leur faute... je ne veux pas mourir. Que va-t-on devenir avec Lucas ?

– Vous allez devenir des bonnes personnes, avec un grand avenir et vous arriverez à gravir les échelons. Cette situation te semble peut-être insurmontable, mais je t'assure que cela ira et que tu y arriveras.

Il disait surtout cela pour lui donner de l'espoir, et Laurène appréciait cette attention mais elle doutait pour le moment que cela puisse se passer bien. Au fond d'elle, la peur envahissait son corps comme si elle coulait dans ses veines. Sa vie restait marquée par ce retournement inattendu, mais aussi elle-même. Elle essayait de comprendre ses parents cependant elle n'y parvenait pas : elle ne savait rien. Lucas lui avait dit de laisser tomber, de ne pas se torturer avec cela, néanmoins la jeune fille voulait connaître l'origine de tout cela, au fond, elle espérait que cela puisse calmer sa colère envers ses parents. Cela l'effrayait de penser qu'elle ne réussirait pas à la calmer... mais en soit, que lui réservait sa nouvelle vie ? Tout était possible.

Le froid réveilla parfaitement les trois adolescents. Il était samedi et ils préparaient leurs départs à cinq heures du matin pour partir le plus tôt possible. Un énorme dragon de vent, celui de M. Gomez prenait toute la largeur de la rue. Mesurant soixante-dix mètres, cela impressionna vite les jumeaux qui n'en avait jamais vu à l'âge adulte. Ce dragon avait de longues ailes taillées en piques et ses écailles étaient lisses. Sa longue queue avait des endroits creux permettant de l'escalader facilement. Cela devait être facile pour M. Gomez d'intimider les autres pour ne pas se faire importuner. Sa femme préparait la voiture et finissait d'entasser tout les bagages qu'il y avait. Il ne restait plus qu'à attendre : Valentine et Anna ne leur avaient rien dit. À six heures, Valentine débarqua, toute souriante et heureuse de venir avec ses amies malgré le danger. La grande brune déposa sa valise dans le coffre et vint serrer Clara et Laurène dans ses bras.

– Comment as-tu convaincu tes parents ? s'exclamèrent ses deux amies.

– Je n'en sais trop rien ! À partir du moment où je reviens les voir à chaque vacances et que je reste en contact, c'est l'essentiel ! J'ai hâte d'être là-bas ! Je sais que cela va être difficile mais je suis avec vous !

Malgré son air enjoué, Valentine salua froidement Lucas et demanda à Laurène ce qui s'était passé ces derniers jours. Cette dernière préféra attendre Anna si elle devait arriver avant de se lancer dans des explications au lieu de tout répéter. Trente minutes plus tard, la rouquine débarqua d'un pas lent, les yeux rougis. Ses amies, comme à leur habitude, s'inquiétèrent de suite. Anna pleurait souvent mais cela ne les empêchait pas de rester alerte.

– C'est juste que j'ai extrêmement peur de laisser mon père seul. Vous savez, la dépression... j'ai peur de le faire couler avec ma décision.

– Ne t'inquiète pas Anna. On sera là pour garder un œil sur ton père, assura M. Gomez. Je m'en porte garant.

– Comment allons-nous partir ? En dragon ? se renseigna Lucas.

– On va devoir diviser le groupe. Deux d'entre vous partiront avec moi sur mon dragon et les autres en voiture, expliqua l'homme. Clara est déjà habituée donc elle viendra... après je pense qu'il est mieux que nos deux Liés fassent route séparément pour moins de risques.

Si Laurène parut comprendre ; Lucas ne cacha pas ses réticences. Cependant il n'y avait plus beaucoup de temps donc il fallait se décider vite. Laurène remarquait bien que son jumeau ne semblait pas encore assez à l'aise avec les dragons. Elle jugea donc préférable qu'il prenne la voiture. Le garçon ne semblait pas ravi de l'avis de sa sœur.

– Tu as déjà encaissé les dires de papa. Les trajets en dragon sont dangereux Laurène ! Je devrais y aller à ta place !

– Pourquoi ça ?

– T'as déjà assez morflé pour le moment. Tu seras plus en danger. Je ne veux pas que tu prennes le risque, déclara le jeune homme.

– On est tout les deux en danger, rien ne change réellement. En voiture aussi il peut se passer des choses pas cool. Te sens-tu prêt à monter un animal pareil et être à des kilomètres d'altitude ?

Lucas blêmit et Laurène se félicita d'avoir visé juste. C'était de sa faute si son frère avait été entraîné dans tout cela. Elle se devait de lui éviter de prendre des risques, quitte à ce que ce soit dangereux pour elle. Et surtout, elle n'allait pas le laisser se forcer à monter alors que l'altitude semblait pour le moment l'angoisser terriblement. Pour cette fois, elle avait convaincu son frère sauf qu'elle s'imagina que cela sera plus compliqué dans le futur.

– Le trajet va être tendu, commenta Lucas fixant Valentine, sachant que Laurène avait déjà pris son choix.

– Vois le bon côté des choses ! Vous avez tout le temps pour vous expliquer sans vous battre. Sinon c'est Madame Gomez qui risque de vous en foutre une.

– Moi ? M'entendre avec Valentine ? Vaste blague.

– Lucas !

– Mais enfin ! Elle me déteste avec une haine qui pourrait s'équivaut à toute l'eau du monde. Je risque plus de me faire étrangler dans cette voiture que me faire des amies.

– Tu te feras des amies, décida Laurène. Car tu ne connaîtras que moi et je ne connaîtrai qu'elles.

– Oh... j'avais pas vu cela sous cet angle.

– Raison de plus pour te faire des amies ! Bon, tu es plus peut-être social que moi et tu t'en feras d'autres, mais au moins si tu t'entends avec mes potes cela serait déjà une bonne avancée, déjà pour toi pendant le trajet.

– Val me déteste...

– Val te déteste car tu te comportais mal avec moi devant elle. Désormais cela change, alors son approche avec toi changera petit à petit. Cela prendra juste du temps mais un jour, peut-être que vous vous supporterez... je l'espère.

– Vaste blague, oui.

Le père de Clara les coupa dans leur conversation pour les prévenir qu'ils partaient. Lucas, Anna et Valentine partirent donc en voiture, conduite par la mère de Clara. M. Gomez préparait son dragon. Il fixa la scelle, ce qui prit du temps.

– Où se situe le centre de formation ? s'informa Laurène.

– Je n'ai pas le droit de te le dire, répondit M. Gomez. Mais c'est proche de la mer comme quasiment tout les campus. Sinon on ne peut pas accueillir les dragons d'eaux.

Laurène parvint à monter avec l'aide du père de Clara. Cette dernière, habituée grimpa aisément la queue du dragon. Laurène se retrouva au milieu. Apparemment c'était le mieux pour la protéger. Laurène ne se sentait pas spécialement à l'aise dans les airs. Même après une heure elle ne se détendait toujours pas : savoir qu'elle était une cible l'angoissait. Néanmoins, peut-être que quand elle aurait un dragon, elle se sentirait mieux. Si M. Gomez ne souhaitait pas dévoiler l'emplacement, Laurène jugea qu'ils partaient pour le nord, mais n'ayant pas un bon sens de l'orientation, elle se trompait peut-être. Après quelques heures, M. Gomez fit poser son dragon sur une sorte de mont et descendit après avoir indiqué aux filles comment faire.

– On ne va pas être en retard ? s'inquiéta Laurène.

– Les dragons vont plus vites que les voitures et ne sont pas limités à un chemin préconçu par l'homme. On arrivera avant eux même avec cette pause.

Il leur donna des pommes qu'il avait prises dans son sac à dos ainsi que des bouteilles d'eaux. Laurène aperçut aussi une dague. Sûrement était-ce un équipement basique ! Bientôt elle aussi en utiliserait. Cela l'effrayait quelque peu car elle ne s'imaginait pas vraiment blesser quelqu'un. Néanmoins elle devrait se protéger d'une manière ou d'une autre lorsqu'elle serait prête. Après trente minutes, M. Gomez rassemblait ce qu'il avait dispersé. Ils repartaient bientôt. Laurène remarqua que le dragon du père de Clara semblait sur ses gardes comme si une menace imminente approchait. Sauf que personne ne pouvait savoir pourquoi il était comme cela. Laurène ne partagea pas son impression pensant qu'elle était fausse car elle ne connaissait rien des dragons. Elle espéra donc que le trajet toucherait très vite à sa fin. Clara voulut grimper la première pendant que son père regardait l'horizon, guettant peut-être un éventuel danger. Laurène, derrière lui s'avançait pour les rejoindre. Soudain on la tira violemment en arrière et elle sentit sa tête contre un ventre, la lame n'appuyait pas fort mais elle l'avait vu furtivement et la sentait contre son cou. Elle hurla aussitôt en gesticulant pour se défaire de l'étreinte. Continuant de crier, Clara et son père se retournèrent vers elle et s'affolèrent. Ce fut à ce moment là que Laurène comprit le danger de la vie d'un Lié.

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