Équarrissage

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Par une matinée brumeuse de juillet

Parcourant le chemin qui menait à la plage

J’aperçus des mouettes disputant le partage

Des restes d’un marsouin par la mer rejeté

Gargantuesque proie nourrissant la nichée

D’une bonne centaine d’oiseaux du rivage

Avant que les humains mettent fin au pillage

En l’ôtant de la vue des premiers vacanciers,

Leur odorat surtout, attendu qu’exhalant

Comme tout cadavre, des remugles puants

Qu’un vent allait porter tout au long de la grève

Jusqu’aux narines citadines d’estivants

Qu’une odeur fétide, même de façon brève,

Ferait fuir ces baigneurs et surtout... leur argent !

JI 11/08/26

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