Sauf quand je ne suis pas là.

Une minute de lecture

Il n'y a rien de pire que

Savoir que tu pleures

Et ne pas être là pour cueillir tes sanglots ;

Ne pas trouver les mots

Là où seuls les gestes comptent ;

N'avoir aucun pouvoir

Sur ces choses qui te peinent ;

Attiser malgré moi une tristesse

Gonflée d'espoirs qui manquent leur cible.

Alors je pleure aussi,

Comme un miroir fendu.

J'insiste avec tout ce que j'ai : des mots,

L'optimisme en étendard –

 et je le dois, pour toi –

Ne jamais baisser les bras,

Même face à l'impuissance,

Même si tu me rejettes,

Même si ta colère, parfois, me pique

 et que mon cœur se gerce dès que tu te dénigres.

Je veux t'imaginer

Renifler,

Baisser les yeux,

Respirer ;

Te murmurer pour moi-même :

« C'est tout, ça va aller. »

L'espoir est beau, l'espoir est con.

Mais on s'en cogne.

Parce que toi tu es plus belle,

 parce que toi tu es parfaite.

Avec tes failles.

Avec tes crises.

Avec tes doutes.

Et avec moi pour les chérir.

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