1.

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Le type était adossé à son quatre-quatre Mercedes, un trousseau de clés sautillant de main en main. Il portait une paire de lunettes de soleil en guise de sert-tête et des chaussures de ville scintillantes. Un style qui m’apparut si étranger à ce village que je devinai être arrivé sans même vérifier mon navigateur.

Je me garai à côté de lui et quittai ma voiture.

— Monsieur Jobard ? me lança-t-il, un sourcil relevé.

— Oui.

Son bras était déjà tendu dans ma direction. J’allais visiblement avoir affaire à un jeune homme pressé. Ce genre de personne capable de téléphoner en même temps qu’il vous explique des détails qui mériteraient plus d’attention, qui consulte sa montre toutes les minutes ; une fois pour l’heure, une autre pour contempler cet objet au prix indécent.

— Enchanté. Kylian Barnoux, agence Millenium.

J’empoignai sa main sèche et osseuse, qui se déroba rapidement sous ma peau. Il était de cette classe d’individu qui offrait son paquet de doigts sans y attribuer le moindre trait d’importance. C’était pourtant important une poignée de main. Sans être douloureuse, elle se devait d’être ferme, franche. À l’inverse, je détestais ces broyeurs de phalanges qui se pensaient dominateurs après une purée d’osselets.

— Vous ne m’avez pas trop attendu j’espère ?

— Pas de prob, me répondit-il. J’avais quelques coups de fil à passer.

Moi aussi, pensai-je. À mon avocat.

Ce à quoi j’avais finalement renoncé pour me rendre ici, à Savigny.

Il m’invita à reculer de quelques pas pour mieux observer la façade. C’était une maison mitoyenne de couleur ocre, typiquement lorraine, avec des encadrures de portes et de fenêtres plus foncées. À première vue, elle n’avait pas l’air très grande. Six ou sept mètres de large sur deux niveaux de hauteur. Environ quatre mètres la séparaient du trottoir. On retrouvait d’ailleurs ce même schéma urbain un peu partout dans le village.

Barnoux s’immobilisa sous la marquise et passa en revue toutes les clés de son trousseau.

— La voilà, dit-il en libérant le verrou.

Très bien. Donc pas d’historique ; pas de détails sur la rue, le voisinage. Ça commençait mal.

La porte s’ouvrit sur un étroit couloir. L’agent immobilier s’enfonça dans la pénombre, ses chaussures en cuir claquant sur le carrelage comme des sabots. Après une dizaine de secondes, j’entendis un moteur de volet roulant s’enclencher. La maison fut alors pénétrée d’une lumière éblouissante, et la magie commença à opérer.

Dehors, la température indiquait près de trente-deux degrés lorsque j’étais sorti de ma voiture. Ici, il faisait frais. Aussi frais que dans une cave.

Barnoux m’invita à le rejoindre et démarra son speech :

— Nous sommes dans une maison bâtie en 1869. Elle a été entièrement rénovée en 1951 et en 2018. Vous pouvez admirer le bon goût de l’ancien propriétaire, ajouta-t-il en indiquant le sol puis les murs.

La pièce principale était entièrement ouverte jusqu’au toit. Celui-ci, situé à sept, peut-être même huit mètres au-dessus de nos têtes, était coupé de poutres probablement aussi vieilles que l’édifice. À donner le vertige.

— C’est impressionnant, déclarai-je en tournant sur moi-même.

— Oui. C’est un bien d’exception. Je peux vous dire que… Oh ! excusez-moi.

Son téléphone sonnait ; hurlait pour être plus précis. Il le dégaina de sa poche et prit l’appel. J’en profitai pour vagabonder dans le vaste salon à l’allure chatelaine.

Une cheminée d’époque avait été conservée sur le mur mitoyen. Je ne pus m’empêcher d’imaginer Hélène et Jérémie me demandant d’allumer un feu, au retour d’une balade en forêt par une fin d’après-midi d’automne. Un bref sourire apparut sur mon visage. Un sourire qui, sans la présence de Barnoux, aurait sans doute été rattrapé par une larme dévalant sur ma joue.

Sur ma droite, je remarquai une cuisine ouverte sur le séjour. Placards laqués, poignées chromées, évier en inox, robinetterie scintillante. Ça respirait les matériaux de bonne qualité. Le tout dans moins de quatre mètres carrés. Suffisant pour un homme seul.

— Excusez-moi, monsieur Jatard. C’était ma femme. Elle attend notre premier enfant et elle s’inquiète à la moindre contraction. Je ne me souviens plus si vous avez des enfants ?

— Jobard. C’est Jobard.

Je continuai de parcourir cette salle semblable à un hall de gare.

— Désolé, fit-il.

Un écho persistait à chaque syllabe, transformant chaque mot en une curieuse note.

— Oui. J’ai un fils.

— Parfait. Parfait. Cette maison répond à tous les critères d’une famille moderne.

« Une famille moderne, pensai-je, c’est aussi un couple séparé de nos jours. »

Mais je gardai cette réflexion pour moi.

— On peut voir le haut ?

— Oh, bien sûr. Suivez-moi.

Il jeta un coup d’œil sur sa montre et s’engagea devant moi, embaumant son sillage d’un parfum sucré d’adolescent. J’emboitai le pas derrière lui.

Une chose était sûre ici : l’ancien, pour ne pas dire le rustique, avait été conservé avec justesse. En témoignait cet escalier en bois massif que nous empruntions. Chaque marche avait probablement été poncée et restaurée avec soin. C’était digne d’une véritable œuvre d’art.

Rendu sur la mezzanine, je découvris un espace de trois mètres de large et d’aussi long que la maison. À ma gauche, la balustrade qui pigeonnait sur le salon était suffisamment haute et sécurisante pour une famille moderne. À ma droite, trois portes s’alignaient à pareille distance sur une cloison. L’une était une chambre, la seconde une salle de bains, et la dernière renfermait une seconde chambre s’avérant être un peu plus grande que la première. Celui qui avait rénové cette maison avait habilement utilisé chaque parcelle. Tout s’y montrait fonctionnel.

La salle de bains présentait tout ce que ce XXIe siècle proposait de mieux en matière de goût. Une douche à l’italienne, des sols carrelés en imitation marbre – et peut-être même s’agissait-il vraiment de marbre –, un large miroir couronné de LED surplombant un lavabo en grès. Cela faisait un peu bains turcs, la vapeur en moins.

— Les chambres ne sont pas très grandes, fis-je remarquer après les avoir inspectées.

— Oui, il faut le reconnaître. Mais où passez-vous le plus clair de votre temps ? Dans votre chambre ou dans la pièce à vivre ?

Il marquait un point.

— C’est vrai pour moi, mais pas pour mon fils. Il aime sa tranquillité. Et moi aussi.

Barnoux se fendit d’un éclat de rire juvénile, accentuant son immaturité. Devenir père arrangerait tout ça, me dis-je.

— Rien n’empêche d’inverser les chambres. Quel âge a votre fils ?

— Huit ans.

Il se donna l’air de réfléchir.

— On peut dans ce cas imaginer cette mezzanine comme espace de jeu. La chambre en dortoir. Qu’en dites-vous ?

J’acquiesçai, sans plus approuver que ça. Je trouvai néanmoins l’idée plutôt bonne mais évitai de donner raison à l’agent immobilier.

Puis son sourire s’élargit. Il avait autre chose derrière la tête.

— Vous voulez voir le haut ?

— Avec plaisir.

Comme pour le premier, le second étage était également agencé en mezzanine. La seule différence résidait dans le fait qu’il n’y avait qu’une porte sur le palier.

Barnoux me fixa d’un air farceur et avança à pas feutrés vers l’unique battant. Lorsqu’il l’ouvrit, je découvris une pièce mansardée et aussi grande que les trois pièces situées sous nos pieds. Quatre poutres centenaires la traversaient de part en part, soutenant l’ossature du toit. Deux velux apportaient la lumière nécessaire.

— Voici la surprise, lança-t-il.

— Ah oui ! m’exclamai-je.

Une main dans chaque poche, je sinuai à travers la vaste pièce, écoutant chaque couinement, chaque grincement de plancher. Je sentais l’inspiration grandir en moi.

— Ici, vous pourrez faire ce que vous voulez. Un bureau, une chambre ou… une salle de jeu pour votre fils. Qu’en dites-vous ?

J’étais incapable de répondre, déjà trop projeté dans cet univers que j’espérai dédié à l’écriture.

— J’imagine ne pas être le premier ni le dernier à être emballé.

— Ce serait mentir, monsieur Jobard.

Je baissai la tête.

— Comment pensez-vous que je puisse figurer parmi les premiers dossiers ?

— Vous connaissez le prix. Faites une proposition. Mais…

— Oui ?

— Mais peut-être devriez-vous en parler avec madame ?

Je manquai de répondre qu’il n’y avait pas de madame. Ou, tout du moins, qu’il n’y en aurait bientôt plus. Je ravalai mes mots à temps.

— Je trouverai les arguments pour la convaincre.

Il plongea une main dans sa poche, enfila une paire de lunettes qui lui donna un air beaucoup plus sérieux, puis sortit son téléphone portable dans lequel étaient renfermées toutes les informations sur ses clients.

— Je lis que vous êtes professeur de français. C’est un bon point. Je lis également que…

Il releva la tête, une expression terriblement embarrassée sur le visage.

— Oh, je… je suis désolé, fit-il. Je viens seulement de faire le rapprochement. Vous êtes l’auteur de Lumière de nos Terres.

— Ce n’est pas impossible.

— Ma femme l’a lu en quelques heures. Quant à moi, j’ai adoré le film.

— Merci.

J’esquissai ce petit sourire comme après chaque compliment. Une habitude chez moi. Il ne se montrait ni franc ni malhonnête, seulement poli. Un sourire de complaisance, dirons-nous.

— Je pense que le maire serait très heureux d’accueillir un auteur dans sa commune. Votre dossier va avancer très…

— Attendez, le coupai-je. Si je venais à faire une proposition, c’est au propriétaire qu’appartiendra la décision finale. Je ne veux pas que ma maigre notoriété joue dans la transaction.

Ma « maigre notoriété » pesait tout de même deux millions d’euros aujourd’hui.

Tout avait démarré avec Valse Nordique, roman dans lequel j’avais utilisé la Suède comme toile de fond. C’était l’histoire de trois jeunes hommes s’entendant très bien jusqu’au jour où une fille et un petit paquet de pognon se mêlaient à leur quotidien. Trois paires de claques, un meurtre et quelques coups de couteau plus tard, mon thriller glauque s’achevait en un bain de sang qui suscitait de vives réactions chez mes lecteurs. Je ne réinventais pas la roue avec ce roman, mais j’avais trouvé le ton et les mots nécessaires pour nourrir un public assoiffé de sang. En 2012, tout ce qui touchait à la Scandinavie était adulé dans le milieu du polar noir ; surtout depuis Millenium.

Ce fut un succès agréable. Pas encore de quoi en vivre mais assez pour lever un peu le pied. Durant les quatre années suivantes, je pus me contenter de donner des cours de français à mi-temps et de voyager de ville en ville pour donner des dédicaces et des séances de lecture.

Puis vint la consécration avec Lumière de nos Terres, roman salué par tout le gratin littéraire et pour lequel j’avais vendu mes droits au cinéma aussi vite qu’on veut se débarrasser d’un bouton de fièvre sur le bord d’une lèvre. Je me souvenais encore de l’appel téléphonique de ce Carl Rogers, de sa misérable introduction dans un français approximatif pour me vendre son projet. Il m’en donnait un million de dollars. Là, tout de suite. Pour la bonne forme, je lui avais dit que j’avais besoin d’une journée de réflexion avant de rendre ma décision. Tu parles, avant même de raccrocher, je connaissais déjà ma réponse.

Le lendemain, ma vie basculait.

Je troquai les FNAC et les salles communales pour les plateaux télés, les invitations aux banquets des plus grands auteurs et acteurs du moment. Je m’exposai davantage à la critique. Celle-ci se montrant parfois acerbe, gratuite et blessante. Je m’en accommodai. Après tout, j’étais Damien Jobard, le romancier du film le plus vu de l’année. Et puis cela faisait partie des risques de l’exposition au grand public.

— Je comprends, dit-il. Mais, j’y pense, je ne vous ai pas montré le garage ni la cave. Il y aussi une terrasse et un carré de pelouse. Vous devez absolument tout voir avant de faire votre proposition.

— Allons-y, dis-je.

Nous débutâmes par le garage, simple et tout aussi fonctionnel que le reste de la maison. Un porte-vélos était soigneusement aligné sur le mur faisant face à la grande porte, jouxtant une étagère métallique prête à recevoir quelques bûches pour l’hiver. Une odeur de ciment mélangée au carburant persistait ; une odeur que j’appréciai.

Il me conduisit ensuite vers l’arrière de la maison. La face était exposée plein sud. On y traversa une cour fraîchement pavée d’une trentaine de mètres carrés pour rejoindre un jardin mesurant environ le double de surface. De chaque côté, une haie plus haute que nous composait la clôture avec les voisins.

— Un véritable petit havre de paix, affirma-t-il en s’essuyant le front.

— Je ne vous cache pas mon intérêt. Une question cependant : quel est le profil des voisins ?

— Ici, commença-t-il en désignant la droite, c’est un couple de retraités proches des quatre-vingts ans. Des gens gentils et plutôt discrets. À gauche, une famille recomposée. Très calme, précisa-t-il immédiatement. Le plus jeune des enfants a douze ans et… enfin je veux surtout dire par là que ce n’est pas la fête tous les week-ends. Vous serez tranquille.

— Oh ce n’est pas un problème.

Ébloui, j’enfilai mes lunettes de soleil accrochées jusque-là au plus haut bouton de ma chemise. Nous étions au début du mois de juin et la chaleur était déjà accablante. À peine deux minutes à l’air libre et déjà des gouttes de sueur me perlaient dans le dos.

Barnoux retira sa veste avec peine.

— Difficile de trouver de l’air, expira-t-il.

— En effet.

Je passai ma main sur ma nuque, lorsqu’il exulta :

— Oh ! j’oubliais la cave. Elle est sous le salon mais l’accès ne se fait que par l’extérieur. Allons-y.

Nous nous rendîmes en haut d’un escalier orné de pierres de Jaumont. Au bas des marches se tenait une vieille porte en bois et aux cornières grinçantes. Aussitôt ouverte, un délicieux vent frais vint nous heurter comme si nous venions d’ouvrir un réfrigérateur.

— Pfiou, souffla l’agent, soulagé. On y installerait presque une chambre par les temps qui courent.

Le sol était composé de sable et de gravier, cette association servant probablement à favoriser le drainage de cette cave humide. Le long des parois en pierre, on pouvait apercevoir des consoles en bois ; certaines supportaient des bouteilles vides et couvertes de poussière. Au fond, un large casier à vin recouvrait la quasi-totalité du mur.

Je m’en approchai en suivant sur une ligne de caillebotis disposée jusqu’au vin.

— Une fois tout ça rempli, il y aurait de quoi rivaliser avec les meilleurs cavistes de la région.

— C’est le moins que l’on puisse dire, confirma Barnoux.

Je laissai mes yeux parcourir le mur lorsque je remarquai une zone sombre au niveau de mon torse, comme une fenêtre au milieu des briques. J’allumai la lampe de mon iPhone et tentai d’y voir davantage. L’ouverture mesurait environ quarante centimètres de hauteur pour autant de large et semblait se poursuivre en un corridor tout aussi étroit sur une profondeur insondable. Tout laissait à croire que cela traversait la maison jusqu’à la rue. Un éboulement, ou je ne sus quel gravât, bouchait cet étonnant passage après trois ou quatre mètres.

— Qu’est-ce donc ? demandai-je à l’agent.

Il me rejoignit et observa à son tour.

— Aucune idée. Nous sommes juste en-dessous de la cuisine en tous cas. Peut-être que cela servait jadis à transporter des choses.

De drôles de choses, me dis-je. Je voyais peu de personnes ayant la morphologie nécessaire à s’aventurer là-dedans.

— J’opterais plus pour un conduit d’écoulement.

Barnoux éclaira le trou avec son téléphone.

— J’en doute, contesta-t-il. Il n’y a pas de pente.

— C’est juste. Mais j’imagine qu’il devait y avoir un tuyau ou quelque chose d’autre reliant le haut à ici. Dans le temps, j’entends.

L’agent immobilier recula. Tout ceci semblait peu l’intéresser.

Je continuai à ausculter cette drôle de percée, réfléchissant à la manière de vivre d’autrefois. J’eus beau tout retourner dans mon esprit, mes connaissances étaient limitées quant à l’usage d’un tel tunnel.

— Monsieur Jobard, je vous propose de remonter discuter dans la maison.

Je me retournai et constatai que Barnoux se tenait déjà au milieu de l’escalier, pressé de fuir. Je sortis de la cave à mon tour. Avant de fermer la porte derrière moi, je jetai un dernier coup d’œil au trou mystérieux.

Une vague brûlante me fouetta au moment d’atteindre la cour. Je fus ensuite bien heureux de retrouver le salon.

Barnoux et moi fîmes un dernier tour, puis l’agent consulta sa montre et proposa d’un ton mièvre :

— Alors, un message à faire passer au propriétaire ?

J’inspirai profondément. Oui, cette maison m’intéressait. Elle était de loin la meilleure visitée jusque-là, même si elle se situait dans un secteur de l’agglomération messine que je ne connaissais pas très bien – j’avais davantage côtoyé l’ouest et le sud de la ville, jamais l’est. Ici, nous étions à environ vingt kilomètres du centre-ville, en haut du plateau mosellan. Il y avait un aspect à la fois rural et résidentiel qui me convenait parfaitement. De plus, du peu que j’en avais vu en le traversant, le village paraissait très bien entretenu. Beaucoup de cases étaient cochées.

— Eh bien, nous allons faire une offre.

— Super ! s’émerveilla-t-il. Je préviens le propriétaire.

Je me postai dos à la porte fenêtre, levai la tête vers cet imposant plafond puis me tournai vers la cour, où mon regard chercha immédiatement l’escalier conduisant à la cave.

— Attendez ! le coupai-je avant que l’appel ne fût lancé. Dites-lui que j’en propose trois pour cent supplémentaires.

Barnoux sourit, un doigt tendu dans ma direction.

— La notoriété a quand même du bon à ce que je vois.

Je ne répondis pas même si cette remarque m’avait fortement déplu et que je crevai d’envie de rétorquer quelque chose. Si le propriétaire acceptait, je n’aurais plus jamais à voir la tête de ce stupide vendeur immobilier de toute façon. Pourtant, je savais au fond de moi qu’il avait raison. Je m’apprêtai à utiliser ma notoriété et surtout mon argent afin de garantir mon achat, chose que j’avais dit vouloir éviter un quart d’heure plus tôt. Ce n’était pas très fair-play de ma part. Je doublais peut-être une famille à la recherche de la maison idéale ou un jeune couple voulant fonder la sienne. J’en étais conscient mais peu importait.

Je m’étais rarement senti aussi bien dans une maison depuis qu’Hélène m’avait quitté.

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