Chapitre 2

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— On fait quoi si elle se réveille avant que la Chef arrive ?

— J'en sais rien moi, demande au Second.

— Si je le fais et qu'il est mal luné, je suis mort. Fais-le toi qui me le conseil.

— On va attendre je crois...

Je garde mes yeux fermés et je contrôle ma respiration qui s'accélère de peur. La chance pour moi, c'est qu'à l'assomement je me suis retransformé en Elfe du Vide. Je ne bouge pas mes paupières, ni mes doigts. J'essaye de rester au mieux le plus stoïque possible. Je reste ainsi quelques minutes le temps que j'essaye de savoir où je suis grâce à mon odorat.

Tout à coup, un frisson me parcours et je bouge sans le vouloir :

— Elle est réveillée !

J'ouvre les yeux et au lieu d'être éblouis par la lumière, je suis dans le noir complet. Je dois avoir un bandeau sur le visage. La peur monte en moi. J'essaye de me calmer, car si je n'y arrive pas, mon cerveau ne pourra pas réfléchir comme il le faut.

— On fais quoi maintenant ?

— Ferme-la, elle va savoir que l'on est pas organisé !

— Alors va prévenir la Chef !

Trois voix différentes, je n'en reconnais aucune et pourtant elles me sont familières... Je me concentre et essaye de puiser dans mes énergies pour me transformer et me libéré, mais quelque chose entrave mes pouvoirs. Ceux qui m'ont enlever sont malin, très malin. Je bouge mes mains et sent des menottes. Qui utilise des menottes en acier ensorcelé de magie obscure ? À ma connaissance plus personne, et cela depuis des decenies... Bon, vue que je suis légèrement bloqué par la vue et par mes pouvoirs, je vais devoir me laisser faire. Je n'aime pas ça, mais bon, quand y a pas le choix, faut trouver un moyen détourner pour avoir le choix. Si je ne peux pas utiliser ma vue ni mes pouvoirs, il ne me reste plus que l'odorat et l'ouïe. C'est les seuls moyens que j'ai pour savoir où je suis et qui ils sont, si bien entendu ils ont une odeur particulière et font du bruit en particulier.

J'inspire et me concentre sur les odeurs alentours. Je sens comme une odeur fruiter et de jasmin. Deux odeurs assimilé au groupe des furtifs. Pourquoi des personnes de mon groupe m'enlèverrais ? Si ils sont de la faction de Luna, bien sûre, mais j'y crois pas. Comment ils seraient rentrés dans notre palais ? Il n'y a aucun moyen de rentrer !

— Vite, quelqu'un a pensé à lui bloquer les jambes ?

— Non, c'était ton travail !

— M... Je vais le faire.

Je vais pour bouger légèrement mes jambes quand je me souviens de ce que Rivs m'avait dit :

"Lorsque tu es en situation d'inferiorité et que l'on te dit que tu peux, fais le contraire, car en général c'est un piège."

Pour une fois, je vais suivre son conseil à la lettre. Je ne bouge pas et j'attends que quelqu'un sapproche de mes jambes pour frapper au bon moment, mais rien ne se passes. Les odeurs ont disparus, mais une nouvelle vient d'apparaître. Une odeur de brûlée qui me donne la chair de poule.

L'odeur va jusque dans mes narines. Je sens la fumée trop proche de mes doigts. Ma peur revient encore plus présente qu'au début. Impossible de me calmer. Si le feu me touche, je peux dire adieu à ma vie. J'inspire et expire. L'odeur est toujours présente. Quelqu'un s'approche de mon oreille :

"Fin du scenario."

C'est la voix de Rivs qui reprends son odeur de base, celle d'un Homme-poisson pêcher.

— Pourquoi tu ne t'es pas libéré ?

— Je n'avais aucune ouverture, répondis-je avec une voix forte.

— Tu en avais une pourtant, réfléchis bien.

Le seul moment où j'avais une ouverture c'est quand ils ont parlés qu'ils ne m'avaient pas attaché les jambes.

— Je t'enlève ton bandeau et tes menottes le temps que tu réfléchisse.

Je ne vois pas où j'aurais eu une ouverture à part là... Rivs m'enlève le bandeau et les menottes et je peux enfin voir où je suis. Je dans une pièce simulée. C'est le même principe qu'une salle d'entraînement, mais là c'est plus complexe. Dans ce genre de salle, en général, c'est là où l'on fait certains cours d'armes pour éviter d'abîmer les pièces de magie.

—Tu sais où était ton ouverture ?

— Non, je n'en ai aucune idée.

Je n'aime pas dire ça, mais bon, ça sert à rien de lui mentir.

— Quand tu t'es réveillé jusqu'au moment où tu as eu le frisson tu pouvais largement bouger. Il suffisait juste de tendre correctement tes oreilles pour comprendre que les deux personnes qui était là étaient assez loin de toi.

— Sauf que, si elles étaient fassent à moi, elles m'auraient vue plus tôt.

— Pas faux. Tu veux voir le petit film pour voir tes erreurs ?

— Je n'ai pas fais d'erreur !

— Ha bon, alors pourquoi n'as tu pas bougé ?

— Je te rappelles que j'avais des menottes enchantées et un bandeau noir.

— Je veux bien pour le bandeau, mais tu aurais pû te servir de tes sens plutôt et les menottes, les as-tu vérifié ?

Il me tends les menottes. Dès que celle-ci entre en contact avec ma peau, il n'y a rien, aucun enchantement. Comment ça se fais ?

— Ce n'est pas les mêmes menottes !

— Et pourtant. As-tu déjà entendu parlé des menottes intelligentes ?

— Celle qui mélange magie et intelligence artificiel ?

— Oui, c'est cela. Comment te sens-tu actuellement ?

— Je suis calme voir un peu agacée que j'ai râté mon test.

— Le soit pas. Te rappelles-tu comment tu te sentais tout à l'heure ?

— Oui, j'avais peur.
— Fais le rapprochement, si tu n'y arrives pas je t'explique.

Je ne lui réponds pas. Il m'énnerve à me prendre de haut, après c'est un peu normal, je l'ai toujours pris de haut, donc il me rend l'appareil.

Je réfléchis. Je penses que c'est mes émotions dominantes qui étaient différentes, mais je sais que ce peux pas être ça. Normalement ces menottes intelligentes ne fonctionne pas, sauf si celui qui a les menottes les alimentent grâce à l'élément utilisé lors de la confection. En gros, ces menottes en particulier sentent à plein nez l'élément de la terre. Je suis l'élément du feu, ça n'aurait pas du fonctionner sur moi.

— Je sais qu'est ce qui les a enclenché !

— Je t'écoute.

M... Je pensais qu'il allait me lâcher, j'ai faim moi. Je vais tenter autre chose :

— Dis-moi le rapprochement et je te dirais si c'est ce que j'avais pensé.

— Tu essaye de me manipuler ?

— Heu, non pas du tout. Cela m'intéresse de savoir si j'ai pensé juste ou pas.

— Si c'est le cas, dis le moi.

Ho je me suis fais avoir. Super !

— Je ne sais pas.

— Tu vois, c'est pas compliqué d'avouer ne pas savoir. Enfaite tout simplement, les menottes-enchanté s'enclanche que du moment elle sente que la personne entravé à peur. C'est la peur qui recharge les batteries. Je ne t'apprends rien quand je te dis que quand tu as peur, ton corps sécrète de la norepinephrine, comme d'autres hormones. C'est ce mélange qui permet d'activer les menottes. Donc au réveil, tu ne ressentais rien pendant quelques secondes, tu aurais pû en profiter pour t'enfuir malgrès que tu ne savais rien de la situation. J'espère que le prochain entraînement sera réussi Dame Ignis.

— Merci pour toutes ces explications.

— Au faites, félicitation pour avoir pensé au code de César, je pensais plus que tu aurais utilisé celui de vigenère.

—Si je l'avais utilisé, Lisebleu et les autres auraient eu du mal à comprendre car on ne l'a jamais vus en cours. Donc si c'était pour perdre du temps, ce n'était pas la peine !

— Bonne réponse. Bon, je vais te laisser aller manger avec tes compagnons. Ils t'attendent dans la grande salle. N'oublie pas que cette après-midi tu dois aller dans la bibliothèque du palais. Tu te rappelles de l'entrée ?

— Oui, derrière la troisième statut dorée caché.

— C'est cela. Bon appetit à vous.

— Merci.

Enfin, je peux aller manger. Je sors de cette pièce et me dirige rapidement vers les cuisines.

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