Douleur âcre

Une minute de lecture

Peu importe que le vent hurle, peu importe que l'orage gronde, peu importe que mes larmes coulent. Ne vois-tu pas ? Regardes-les, regardes-nous. Mon coeur saignait hier, il a disparu à présent, remplacé par un trou béant dans la poitrine. Ce coeur, tu le tiens entre tes mains sales.

Trop de sang a coulé

Il est temps que ça cesse

Doux agneaux écervelés

Dont les loups se repaissent

Nous avons courru

Des jours, des nuits infinies

Dans un martèlement et chahut

Contournant les sombres vélanis

Ce sont les yeux embués de larmes

Que les agneaux déposent les armes

Leur hurlement de terreur

Met en lumière la noirceur


Douce souffrance futile et vaine

Craquement rauque et sonore

Les innocents cèdent, ils saignent

Sans espoir, souhaitant la mort

Les ennemis nous entourent, nous lorgnant

Affamés tels des vautours, ces mécréants

Se délectant de la terreur infligée

Les observant sans pitié, agonisant

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Melody Pond ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0