LARMES D'OR
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L'Azur déploie son corps, au bleu majestueux,
Du trône céleste dominant le royaume.
La voûte aux rayons d'or couronnée sur son heaume,
Perce de ses reflets, le coton nuageux.
Trahit l'attention, par des cils lumineux,
Du regard se posant sur la terre de l'Homme.
Étendant sa clarté jusqu'au sol de sa paume,
Touche de ses sujets, quelques poignées d'adieux.
Du monde l'ardeur, alors jusqu'aux cieux rayonne.
Gronde en lui la ferveur, d'où son cœur froid bouillonne,
Ouvert aux quatre vents du palais éthéré.
Perle du ciel dès lors, quand la lueur se meure,
Comme des larmes d'or, en cette dernière heure.
L'éclaircie nous quittant, au moment de pleurer.
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