Prologue

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La pluie s’abattais sur le village cette nuit-là. Arrivant près de celui-ci, un homme à cheval, vêtu d’une lourde armure s’avance. Les bruits de pas de son animal, était couvert par le son de toute cette eau qui tombé du ciel. Telles les larmes de la déesse Ulmina, lorsque Sakreb, dieu des enfers, avais exécuté Isgorath, son amant.

L’homme stoppa son cheval devant une chaumière et descendit de sa monture. Dans cette demeure, l’air d’une musique entrainante se faisait entendre, des rires et discussion forte traversé le bois de la porte arrivant aux oreilles de l’homme mystérieux. Ce dernier posa une main sur celle-ci et la poussa d’un geste puissant, l’ouvrant alors entièrement.

A cet instant le silence se fit dans la chaumière. Tous le regardaient, ne sachant ce que cet étranger faisait là. Il faut dire que le village d’Olotar n’était pas connu pour ses gens sympathiques ou amicaux. C’est qu’ils avaient la tête dure, les paysans du coin. Et ils n’aimaient pas forcément ceux venue d’ailleurs. Encore moins ceux dont on ne pouvait voir le visage.

L’étrange cavalier, sans ôter son heaume, entra alors dans la chaumière, la traversant de part en part avant de finalement, s’asseoir à une table. Il jeta un œil autour de lui ignorant les regards qui le dévisager et fixa celui qui semblais être l’aubergiste. C’est alors qu’il s’adressa à lui. Sa voix grave et froide eu pour effet instantané de glacer le sang de tous ceux se trouvant dans la petite auberge.

- Une bière et ta meilleure viande.

L’aubergiste, non pas sans effroi lui apporta sur le champ ce qu’il demander. Aucun regard ne ce détournais de lui. Comme si tous attendaient le moment ou, cet homme inconnu retirerais son heaume. Lorsqu’il le fit, lentement, ils purent apercevoir une large bouche, une cicatrice lui traversant le menton ainsi que les lèvres. Il avait la peau mate, les cheveux aussi noirs que les ténèbres et les yeux d’un rouge si vif, que l’on pourrait croire qu’un démon l’habitais. La peur ressentie par les gens du coin, fut alors décupler.

Pourtant malgré les regards et la peur pesante dans l’atmosphère de cette chaumière, l’homme ne semblait n’y prêter aucune attention. Il manger sa viande , un cuisseau de cerfs, tout en buvant sa bière moussante sans dire un mot. Une fois son repas terminer, il buvait le reste de sa bière avant de reposer la pinte sur la table. Le bruit que celle-ci fit en percutant la table eu pour effet de faire sursauter les hommes présent autour. Encore une fois, l’homme ne s’en souciait guère et remis son heaume avant de se lever. Il tournais alors la tête vers l’aubergiste qui fit instinctivement un pas en arrière. Ce dernier, en sueur, respirait rapidement sous l’effet de la peur. Aucun homme avant lui ne lui avais fait ressentir une telle sensation. Il en avais croisé pourtant, dans son métier, il n'est pas rare que de mauvaise personnes, voir parfois des assassins se retrouve à venir boire et mangé à l’une de ses tables. Mais jamais il n’eut autant envie de fuir.

- Avez-vous une chambre de libre ?

L’aubergiste fixais l’homme, ce dernier était grand, imposant face à lui. Il ne répondit pas tout de suite, obligeant ainsi le cavalier à se rapprocher de lui. Ses yeux rouge fixé sur le pauvre homme il reposa sa question. Tremblant l’homme releva les yeux vers le visage de son effrayant client et d’une voix peu rassuré lui répondit.

- Je… je suis navré, nous … nous sommes complet. Mais à 5 kilomètres il y a un autre village. Plus.. plus grand, vous y trouverez sûrement une chambre …

Le cavalier le fixa et pris le bras de l’homme qu’il tira légèrement vers lui afin de déposer dans sa main une quelques pièces d’or pour le repas. Sans un mot, il s’éloigna ensuite vers la porte par laquelle il était arrivé plus tôt.

A l’extérieur la pluie tombait toujours fortement, et le ciel commença à se parsemer de lueur blanchâtre avant que le son du tonnerre ne se fasse entendre. Ainsi il répartit aussi subitement qu’il était arrivé et quitta le village. Malgré son départ, aucune musique ne résonna dans la chaumière de l’aubergiste. Aucun rire non plus. Comme si les gens d’Olotar venais de voir la mort en face. Personne n’osais parler de ce cavalier, ce démon… aucun alcool n’effacerais leur peur, ils en avaient le temps d’un instant, oublier le goût.

Le cavalier quant à lui avais poursuivi sa route, se dirigeant vers le village que lui avais indiqué l’aubergiste. Chevauchant sa monture à la robe tout aussi noir que sa chevelure, sous la pluie battante dont les gouttes se fracassé sur son armure de métal.

Le paysage sur le chemin qu’il parcourais était vide, même les animaux sauvages restaient cacher. Sur la colline qui lui faisait face se trouvais un arbre. Solitaire, trônant au sommet de cet amas de terre verdoyante. Seul, autour d’innombrable champs et bois du domaine. Il grimpa à cette colline, la pluie semblant finalement se calmer perdant de sa férocité. Depuis les hauteurs il jeta un coup d’œil aux alentours, pour y voir les lumières de quelques maisonnettes au loin. Cela devait surement être le village dont lui avais parler l’homme, aussi comme guidé dans les ténèbres il se dirigé vers elles. Il était fatigué, cela faisait des jours qu’il chevaucher sans réel but à atteindre. Comme une âme errante cherchant le repos. Il ne représentait aucun roi, n’avais nulle compagnonne et personne à qui s’accrocher. Les primes lui permettaient de vivre bien que tout ceux qui ai croisé sa route ne pussent dire qu’il le fut vraiment. En vie. Il ne pensait à rien, mais alors qu’il avancer encore, les lumières disparaissait soudain. Il était maintenant seul, dans le noir, avec sa monture, en pleine campagne, sans repère et trempé. Malgré cela il poursuivi sa route jusqu’à enfin atteindre le fameux village. Etrangement ce dernier semblait désert. Il ne s’y trouvait aucun signe de vie, si ce n’est quelques animaux ayant élu domicile dans les bâtisses abandonnées.

Une forte odeur de pourriture imprégné l’air, même la pluie n’était parvenue à le purifié. Descendant de cheval, il posé ses pieds dans le sol boueux et entra dans l’une des maisons. Rien, il n’y avait rien. De la nourriture laissais la depuis bien des semaines visiblement, mais aucune trace du moindre être humain. Aucune trace de lutte, aucune trace de sang. Comme s’ils avais soudainement disparut, tout simplement. Cela ne lui était étranger. Il avait déjà vu et senti cette atmosphère, il y a bien des années. Le Nihil était de retour….

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