Coda mortifère
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Sous la lune ensanglantée, le dernier souffle s’éternise.
Sur les terres meurtries, l’ultime mouvement se morcèle.
Expire la vie qui glisse du corps, qui s’extrait de l’enveloppe ;
Inspire la mort qui murmure ses maux, qui emmure les espoirs.
Ainsi gémit l’ode ombreuse, ainsi frémit le chant des dagues.
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