Chapitre 27 : Tarte au citron

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Loënia n’entendit rien de la discussion qui avait eu lieu entre Rashnoé et Adrien. Dès qu’elle les vit tous les deux, l’un essayant d'impressionner l’autre, elle marcha plus vite pour les rejoindre, mais ce fut tout ce qu’elle put faire. Ils étaient tous les deux postés à la porte d’entrée. Visiblement, le sorcier avait dû sonner et Adrien lui avait ouvert.

-Que se passe-t-il ?

Son ton interrogateur était teinté d’une fausse joie, elle n’aimait pas l’attitude d’Adrien aujourd’hui. Il avait fait preuve de dureté avec Thaïs quand il l’avait vu en compagnie de Loënia sur le canapé du salon principal et l’avait réprimandé tel un enfant devant elle. Voilà que maintenant il s’amusait en passant ses nerfs sur le meilleur ami et petit copain de la fée.

Aucun des deux ne lui répondit. Les braises vertes fixaient les noisettes sombres. Loënia lia ses doigts à ceux de Rashnoé et ouvrit la porte de sa main libre.

-Nous y allons, indiqua-t-elle autant pour faire montre d’autorité que pour essayer de calmer son aïeul.

Ils sortirent précipitamment. Rashnoé était aussi tendu que la fois où Braken et ses gardes étaient venus le harceler dans sa propre boutique. Ses yeux étaient plissés et sa mâchoire contractée.

-Que t’a-t-il dit ?

Rashnoé avait garé sa voiture dans la cour recouverte de graviers. Ils pénétrèrent dedans et s’attachèrent de concert.

-En gros ou dans les détails ? Explosa le sorcier tout en démarrant. Il m’a… Ça n'a aucune importance.

Loënia se tourna vers lui, incrédule.

-Bien sûr que cela a de l’importance ! Enfin, tu es mon petit-ami et ce n’est pas parce qu’il est né il y a plus de deux siècles qu’il a le droit de faire ce qu’il veut. Que t’a-t-il dit, Rash ?

Le sorcier soupira. Ils quittèrent bientôt la cour et s’éloignèrent, à pas lent, de l’antique demeure. Même courroucé, le sorcier conduisait sagement. Les routes boisées laissèrent leur place à des immeubles de petites tailles et à des maisons de ville.

-Laisse, finit par répondre le jeune homme. Adrien t’aime beaucoup et il a peur qu’il ne t’arrive quelque chose de grave.

Loënia resta mutique jusqu’à leur arrivée chez les parents du sorcier. La demeure avait une soixantaine d’années. La famille de Rashnoé l’avait achetée il y a trois décennies, quand la dernière personne vivant dedans fut placée en maison de retraite.

Ils marchèrent sur la cour bitumée avant de passer par le garage qui menait à la cave. Ils grimpèrent gaiement et déposèrent leurs affaires dans le salon.

-Tiens, j’espère que ce t-shirt t’ira. Je t’ai aussi trouvé un short… Ce sera peut-être trop grand.

Loënia vit Rashnoé rougir en même temps qu’il lui tendait ses vêtements. Amusée, elle le remercia et alla dans la salle de bain se changer. Elle s’observa dans le miroir et rit silencieusement. En effet, si elle écartait les bras, le t-shirt lui faisait des ailes et le short tombait sur ses hanches. Rashnoé était fin, elle se disait que ces vêtements n’étaient pas à sa taille.

Elle ressortit et pavana suffisamment pour faire rire Rashnoé qui vint l’embrasser. Elle sourit une fois de plus. Il lui caressa les cheveux de ses longs doigts.

-Tu devrais retirer tes bagues, elles vont être recouvertes de peintures sinon.

Rashnoé fit la moue et les jugea du regard.

-Tu as sans doute raison.

Il les déposa sur la table du salon.

-Bon, la première chose que nous devons faire, c’est retirer les meubles et les ustensiles de la cuisine, puis nous protégerons le sol. Nous n’aurons qu’à repeindre le tout, ma mère a déjà passé la première couche il y a deux semaines.

Loënia hocha la tête, heureuse d’être utile.

Ils se mirent au travail et en moins d’une demi-heure, ils étaient prêts à mettre du pain sur la planche. Rashnoé avait ri de Loënia qui trouvait les meubles terriblement lourds. Elle avait décrété : “Ce n’est pas du bois de branches, c’est bien du bois d’arbres”.

Rashnoé ne vivait plus totalement avec ses parents. Il résidait dans un appartement à Cryset près de la boutique de sorcellerie -une antenne de celle de son père qui se trouvait à Brest- qu’il gérait.

Les deux jeunes adultes prirent chacun un long rouleau et se mirent à peindre. Rashnoé dû montrer l’exemple car Loënia n’avait jamais fait cela auparavant.

-Que lis-tu en ce moment ?

Loënia, ayant les bras ankylosés au bout de vingt minutes d’effort, saisit cette perche pour faire une pause.

-La passe-miroir de Christelle Dabos. C’est for-mi-da-ble. Vraiment, il faut… Je sais bien que tu n’es pas branché fantastique mais l’histoire pourrait te plaire.

Le sorcier souriait devant l'enthousiasme toujours plus prononcé de sa petite-amie pour les livres.

-C’est prêt !

Loënia, les mains recouvertes de peinture, sourit en se tournant vers Rashnoé. Ce dernier avait préparé une salade de riz et du thé glacé pour leur déjeuner. La pause marquait l’accomplissement de la moitié des travaux. Ils avaient peint deux murs sur quatre et, bien sûr, c’étaient les plus petits.

Ils s’installèrent sur une bâche quasiment propre et commencèrent à manger. Loënia s’était posée tout près de son sorcier.

-Je ne me suis pas sentie aussi heureuse et aussi moi-même depuis une éternité. Merci beaucoup, Rash.

Il lui sourit et l’embrassa de nouveau.

-Merci à toi d’avoir accepté de te recouvrir de peinture pour moi.

Ils s’admirèrent mutuellement. Leurs yeux brillaient du regard de l’autre, peints et dépeints de joie, de tendresse, de souvenirs, d’aventures et d’amour.

-Tu avais même oublié que j’étais passionné par l’écriture.

-Je suis impardonnable, admit la fée avant de mordre dans son sandwich.

Rashnoé vint lui chatouiller le creux de la hanche. Aussitôt, elle se tordit tel un chat pour s’éloigner de lui et le menaça de l’index.

-Essaye encore et je te transforme en crapaud, sorcier.

Ils se défièrent du regard pendant quelques instants. Rashnoé s’approcha à quatre pattes et lui murmura ces quelques mots :

-Je prends cela pour un défi, ma bonne fée.

Quand Rashnoé déposa Loënia au manoir, il était près de vingt-trois heures. Elle fut donc surprise, en entrant dans le hall, de rencontrer un sorcier qui semblait être sur le départ. Au moment où elle repéra les yeux bleu électrique de l’individu, elle réalisa que ses pouvoirs magiques n’avaient pas été parés par le sortilège du manoir.

Elle sourit à l’individu et lui tendit la main. Ce dernier portait un long manteau noir. Il avait le teint gris de ceux qui fument plus que nécessaire.

Il la coupa en pleine salutation.

-Vous êtes la petite-fillote du grand chef, j’suppose. C’était mon propre sortilège qu’on m’a demandé de modifier. Vraiment, c’est honteux. Heureusement qu’j’suis bien payé. Les autres sorciers et fées n’pourront pas faire de magie sans une protection adéquate. Si vous êtes pas trop bêtes vous vous en doutez.

Tout le long de son monologue, Loënia eut un drôle de sentiment.

-Ne nous sommes-nous pas déjà rencontrés ? J’ai l’impression que nous nous sommes déjà vu quelque part. Êtes-vous déjà venu à Lent-Sor…

-J’traîne pas là dedans. Non, on s’est déjà croisé parce que je vous suivais. J’avais besoin de pouvoirs magiques et vous étiez là mais vous êtes entrés dans une boutique et pouf. Vous auriez pas dû avoir peur, j’suis quelqu’un d’honnête. J’vous aurais pas fait d’mal.

Loënia écarquilla les yeux. Elle se trouvait devant la personne qui l’avait traquée pendant près de deux kilomètres et elle avait découvert ses motivations : il cherchait ses pouvoirs. Nombre de sorciers et de fées recherchaient plus de denrées magiques. Ils pouvaient se renforcer grâce à des colifichets, des bijoux, des morceaux de licornes, des objets ensorcelés et bien d’autres. Or, certains préféraient puiser à la source, soit dans les capacités magiques de fées ou de sorciers vivants.

Loënia fut heureuse de ne pas lui avoir serré la main.

-J’m’appelle Vahalynno.

-Merci d’être venu.

La voix de la jeune femme fut aussi froide qu’elle l’avait souhaité. Elle avança d’un pas tandis que le sorcier s’approchait de la sortie.

-A la revoyure, Loënia.

Les poils dans le dos cette dernière se hérissèrent. Elle le regarda fermer la porte derrière lui.

-C’est un malade !

Adrien indiqua à Loënia de baisser le son de sa voix du regard. Ils étaient tous les deux dans son bureau. Une pièce lumineuse grâce aux larges fenêtres qui l'entouraient. Les meubles avaient été réalisés grâce à du bois de hêtres centenaires. La pièce n’était pas très grande, peut-être dix mètres carrés, ou elle le paraissait moins car elle était entourée de meubles surchargés et d’étagères penchées par le poids qu’elles soutenaient.

Dans un coin, une colline de cartes jaunies roulées sur elles-mêmes accompagnaient un large globe terrestre à la forme ovale. Plus loin, des parchemins prenaient la poussière sur une table qui semblait avoir été fabriquée avec une ancienne porte. A côté, un mince et haut fauteuil invitait les visiteurs à s’asseoir pour lire un peu. Sur le bureau, au centre de la pièce, ne régnait rien du tout. Pas un grain de poussière, pas l’ombre d’une feuille, même pas une trousse ou une lampe de chevet. Rien.

-Nous avons tous une part de folie en nous.

La jeune femme soupira d’exaspération.

-Tu imagines ce qu’il aurait pu me faire ? C’est pratiquement l’équivalent d’un viol !

Adrien s’installa à son bureau et posa ses coudes sur le meuble de bois sombre.

-Ce n’en est pas un. Par ailleurs, Vahalynno peut nous être très utile. Il a beau avoir un accent de “plouc” (il fit des parenthèses avec ses doigts), ses pouvoirs et son intelligence sont rares par ces temps.

Loënia croisa ses bras sur sa poitrine.

-La prochaine fois, tu pourrais me demander de faire le sort. Ok, celui-là je n’aurais pas pu le contrefaire mais d’aventure…

Son aïeul hocha la tête.

-Tu devrais faire attention à qui tu emploies. Je ne veux pas paraître pour une enfant peureuse, mais il peut être dangereux et se retourner contre toi ou contre ton clan.

Adrien plissa les yeux, comme intéressé.

-J’y prendrai garde.

Loënia allait sortir de la pièce quand il la rattrapa d’une remarque.

-Par ailleurs, change-toi, ce t-shirt montre beaucoup trop ta gorge.

La fée se retourna, surprise. Elle portait une robe mauve échancrée.

-Pardon ?

-Tu vis avec des vampires et tu es à proprement parler de la nourriture pour eux. Fais attention à ce que tu portes.

-Pardon ? Donc je dois m’adapter aux vampires ? Ce que tu viens de dire, c’est la version humaine de “Ne porte pas de short pour aller en ville” chez les humains !

Adrien ne cilla pas. Loënia sursauta quand la porte s’ouvrit derrière son dos. Malo pénétra dans la pièce comme un fantôme, sans bruit.

-Tiens, fit Adrien en saisissant les feuilles que son bras-droit lui tendait, explique-lui pourquoi sa tenue pourrait faire envie à nos jeunes gens.

Malo, non sans jeter un coup d'œil à la naissance des seins de Loënia, prit un air plus sérieux que son sourire habituellement charmeur.

-Disons que tu es en minorité, Loënia, et qu’il serait malheureux que tu sois blessée parce que l’une des jeunes recrues n’a pas su se contrôler.

Loënia plissa les yeux.

-Tu es diplomate, grommela-t-elle, acide. Admirable qualité.

Elle sortit de la pièce en pestant. A cet instant-là, elle admit que la cohabitation s’avérait être compliquée.

Contrariée, elle entra dans la cuisine pour se prendre un verre d’eau. Elle trouva Thaïs en train de cuisiner au-dessus d’une grande marmite. Ce matin, Adrien l’avait enguirlandé alors qu’ils étaient tous les deux dans le canapé en train de regarder les informations à la télévision.

-Comment se porte Rash ?

Thaïs prenait plaisir à suivre l’actualité dans le couple Loënia-Rashnoé. Il la questionnait souvent et avait pris l’habitude de demander des nouvelles du sorcier. De son côté, Rashnoé en apprenant cela, avait demandé le numéro de téléphone de Thaïs et depuis, ils échangeaient des idées de recettes.

-Il a encore de l’énergie après qu’on a repeint toute sa cuisine.

Loënia s’accouda au réfrigérateur. Elle était toujours frustrée par le comportement de Malo mais encore davantage par celui d’Adrien. Néanmoins, la bonne humeur naturelle de Thaïs lui donnait également envie de sourire.

-Je prépare un bœuf bourguignon. J’ai terminé mais je pensais préparer ensuite une tarte au citron. Est-ce que tu veux m’aider ?

Loënia hocha la tête.

-Pourquoi pas.

Thaïs, un tablier marron autour de la taille, lui fit un clin d'œil.

-Tu peux me sortir la farine et le sucre glace ? Ça devrait être dans ce placard… Non, l’autre sur ta droite. Oui, celui-là.

Ils rassemblèrent les ingrédients nécessaires et se mirent au travail. Thaïs, qui connaissait un nombre incalculable de recettes, donna les ordres à Loënia. Elle se chargea de sauce au citron tandis que le vampire exécutait avec précision les mélanges pour obtenir une belle et goûteuse pâte brisée.

-Tu cuisines depuis longtemps ?

-Depuis que je suis petit, lui confia le vampire en malaxant la boule de pâte dans un grand récipient transparent. Mes parents cuisinent beaucoup tous les deux.

Loënia attendait à côté de lui. Thaïs avait beurré un moule et avait commencé à répartir la pâte brisée.

-Je les vois toujours, ajouta-t-il. Je ne suis un vampire depuis six ans.

-Comment est-ce que ça se passe ? Oh, je suis désolée si je suis indiscrète.

-Arrête, c’est bon.

Thaïs mit la pâte dans le four pour trente minutes.

-J’étais une fée, auparavant. Je vivais à Rennes chez mes parents. Un soir, je suis allée en boîte avec des amis. Je suis tombé sous le charme d’un homme un peu plus âgé. En fait, c’était un vampire. J’avais vingt-deux ans à l’époque et j’étais vraiment… naïf et idiot. Je savais qu’il était un vampire mais, par ouverture d’esprit, je me suis dit que sortir dans un coin sombre avec lui ne me poserait pas de problème. Il m’a vidé de mon sang et m’a transformé en vampire. Tu sais le pire dans tout ça ? Mes soi-disant amis ne se sont même pas inquiétés en ne me voyant pas revenir. Pas un SMS, pas un appel, rien. Bref, ce vampire était traqué par Monsieur de Val qui m’a trouvé dans un état déplorable ce soir-là. J’étais presque inconscient. Il a tout de suite compris, à mon odeur, que j’étais une fée. Enfin, je n’en étais plus une, du coup… Il m’a nourri et m’a amené chez mes parents. On a discuté tous les quatre et il m’a invité à rejoindre son clan. J’ai accepté et me voilà : une nouvelle vie dans une nouvelle ville.

Loënia était épatée.

-Adrien a connu la même chose. Il était également une fée avant de se faire transformer contre son gré.

Thaïs hocha la tête. Son regard était perdu dans le lointain.

-Je lui dois beaucoup. Il a été comme un second père pour moi.

Ils regardèrent la tarte cuire et se parer d’une délicieuse couleur dorée.

-Tes parents ne te manquent pas ?

-On n’habite plus au même endroit mais on s’appelle souvent, alors ça va.

Il se tourna davantage vers Loënia.

-Merci d’avoir cuisiné avec moi. Ça n'intéresse personne, ici. Les anciens ne mangent plus de nourriture humaine depuis des décennies ou parfois des siècles et les jeunes imitent les vieux. Des moutons, soupira-t-il.

Loënia avait remarqué que tous les ustensiles de cuisine semblaient neufs et propres. Ce n’aurait jamais dû être le cas dans une colocation aussi énorme.

-Merci à toi, tu m’as bien changé les idées. Tiens, est-ce que tu trouves que ma robe me rend… tentante ?

Thaïs leva les yeux jusqu’à ceux de Loënia et rougit.

-Oh, tu sais, moi je sui gay alors…

Ils se consultèrent un instant du regard avant de rire.

-Adrien m’a fait une scène sur le fait que je me mettais en danger en portant une robe échancrée. Il m’a presque dit que c’était ma faute si je me faisais mordre.

Thaïs haussa les épaules.

-Il est un peu brute de pomme, tu sais. Il s’inquiète sûrement pour toi.

-Personne ne va donc le contredire ici. Bon, tant pis.

Le four affichait 00H00 dans une petite couleur rouge qui rappela à Loënia celle de son sang sur son corps, après que Sajus l’a poignardée. Elle plongea son regard dans les longs cheveux tressés de Thaïs pour se changer les idées.

-Comment s’est passée ton intégration avec les autres vampires ? C’était dur ?

Ils remplirent l’évier de récipients et d’ustensiles de cuisine à récurer. Loënia prit l’éponge et le tube de savon liquide, Thaïs saisit une serviette colorée.

-La plupart des gens sont cool à partir du moment où tu les respectes. Bien sûr, la domination chez les vampires est belle et bien une notion qui existe plus que chez les fées. J’ai dû l’apprendre.

Il lui accorda un autre clin d'œil, symbole d’un événement qu’il passait volontairement sous silence.

-Tout ce que tu as à retenir pour le moment : sois sympathique avec les plus vieux, fais-toi tout petit ou alors ouvre-la bien grande, et ça ira.

Loënia acquiesça tout en frottant le fouet couvert de beurre fondu. Elle roula des épaules.

-Je sens que je vais avoir des courbatures pour demain.

-Tu as prévu quelque chose demain ?

-Non, je n’ai…. Oh ! Si. Oh non.

Elle se tourna vers Thaïs et considéra l’étalage de vaisselle à faire.

-Il faut que je trouve une tenue pour demain. Je vais au palais pour le bal de l’été ! Bon, rien de dramatique, j’ai une robe… Oui, ça ira.

Thaïs ria en marmonnant : “Ah, les filles !

Heyyyyyy !

Voici comment faire une tarte avec Thaïs. J'aime beaucoup Thaïs. (D'ailleurs, une amie m'a dit que c'était un prénom de fille. Tant pis.)

Ma chienne mâche sa balle alors que j'essaye de corriger ce chapitre. Vingt "sqouik" par minutes....

Bref,

J'espère que vous allez bien,

Que je ne vous embête pas trop avec mes commentaires,

Bonne nuit,

Buvez de l'eau,

Jane Anne

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