Elle m'enerve, toujours à répliquer , elle ne sait même pas de quoi elle parle.

 - Tu vas la fermer oui !

 - Oh, ca va, calm-toi !

 - Tu m'enerves !

 - Toi aussi figure toi.

 - C'est moi qui parle sans arrêt pour ne rien dire ?

 - Ben oui, un peu quand même.

 - Rhô, mais ferm-la !

 - Pas avant toi, je ne tiens pas à te laisser le dernier mot.

 - Ca tombe bien, moi non plus.

 - Et voilà, tu recommences.

 - Je ne recommence rien, c'est toi.

 - Moi ? Non mais je rêve !

 - Aller retourne te cacher au fond.

 - Non, je n'y tiens pas, sans façon. Mais je t'en prie, prends ma place pour une fois.

 - Non, mais tu t'écoutes, c'est mon , ma tête, tu dégages.

 - C'est aussi ma tête, mon corps, toi dégage.

 - Oh, ça suffit vous deux, vous pouvez pas cohabitez ?

 - Aller, fallais qu'elle ramène sa fraise celle là.

 - J'ai aussi mon mot à dire, que je sache, c'est aussi mon corps et ma tête.

 - N'importe quoi, vous deux, vous partez et plus vite que ça !

 - Pourquoi, tu n'aprécie plus notre compagnie ?

 - Non, mais ils vont penser quoi les autres ?

 - Salut vous trois, vous faites quoi ?

 - Mais bordel, foutez le camps !

 - Qu'est-ce qu'elle à celle là ?

 - Elle veut le monopole du corps et de la tête.

 - Alors là, pas possible, je suis bien ici, j'y reste.

 - Salut les filles, vous parlez de quoi ?

 - Punaise, j'en peu plus, aller je me barre !

 - Non, c'est moi, tu m'a fatiguée !

 - Moi ? Je t'ai fatiguée, je vais vous tuer.

 - Tu peux pas, crétine !

 - Je vais me gêner !

 - Tu oublie un détail là ! C'est aussi ton corps et ta tête.

 - Au moins j'aurais la paix !

 - On auras toutes la paix, dans ce cas !

 - C'est exactement ça.

 - T'es sûre ? Je ne serais pas aussi sûre à ta place.

 - Débrouillez-vous, je m'en fiche, je me barre.

Evidement, quand je dis que je pars, c'est seulement maintenant qu'elle me laisse tranquille.

Et merde à la fin !