Journal - Paul Lorens - 28.01.2020
Avant, dans ma vie d'avant, j'inventais des histoires, aujourd'hui je pose des questions. Une idée d'investigation me venait, mon imagination posait quelques bribes de contenus sur la feuille, et voici qu'apparait : une intrigue, des personnages, des paysages, et des liens qui brodent ces éléments ensemble.
Aujourd'hui, je cherche des questions auxquelles je n'ai pas pensais, par exempe :
- Y a t'il un lien entre l'éclairage public et la sécurité routière (question hautement inintéressante)
- Dans quelle zone géographique a-t-on le plus de chance d'être en retard ?
- Quelle est la probabilité d'attraper la Covid-10 en fonction de son niveau d'activité physique ?
- Quel lien entre les personnes agées et la dégradation de l'environnement ?
- Quelle est la longueur moyenne d'un livre ayant reçu le prix Goncourt ?
- Comparativement, qui de Proust ou d'Exley passe le plus de temps à parler de choses immorales ?
Passer à la loupe tout ce qui nous entoure, et obtenir une réponse. Dans la littérature, ne pas donner de réponse, ni de questions, et pour autant nourrir l'un et l'autre.
(Parenthèse : je mets de côté la crispation, le stress et l'angoisse. Ces sensations et les mots qui les désignent ne suffise pas à englober la totalité de ce que je ressens aujourd'hui, à 7h51, dans le train. Je qualifierai cette sensation par un triptyque : impatience, agressivité, lassitude. Le troisième donnant à ce joyaux cocktail son gout poisseux et mesquin).
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