Mère guerrière

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Tu devais le protéger, l’élever, l’aimer.
Mais t’as préféré cogner pour t’affirmer.
Tu aurais dû être un pilier, un repère,
T’as semé la peur, t’as brisé ses repères.

Tu lui as appris qu’un homme, ça frappe,
Que l’amour se mesure à la claque.
Tes coups ne sont plus sur sa peau,
Mais dans son âme, c’est le chaos .

Tu cognes avec tes poings — Moi je frappe avec mes mots.
Chaque mot que je crache, c’est une vérité qui explose.
Tu veux faire taire — moi je fais entendre.
Tu veux briser — moi je reconstruis pour se défendre.

Il est ma lumière, mon souffle, mon feu,
Je le protège, même quand c’est dangereux.
Tu peux hurler, frapper, mentir,
Mais moi je suis là pour le faire grandir.
Aimer, c’est offrir un abri,
Pas un champ de cris, ni un ennemi.

Tes mots sont durs, les siens sont bruts,
Mais je suis là, entre les chutes.
Je prends ses mots comme des alarmes,
Je ressens ses maux, je cueille ses larmes.
Il doute, il tombe, il dérive
Et moi je continue de survivre.

Lui n’a rien demandé, Et tu le fais sombrer.
Je suis la voix qui refuse de plier.
Je refuse d’être endeuillé, parce qu’il aura choisi la liberté.
Je ne veux pas avoir le cœur meurtri - qu’un jour il rejoigne ma mamie.

Face à ton obscur, je porte mes blessures, je déterre l’impur.
Tu penses que t’es intouchable, que tes actes n’ont pas de portée,
Mais tu ne vois pas les cicatrices que t’as laissées.
Tu tentes de fuir, tu essayes de nier,
Mais seuls les lâches fuient la vérité.

Je ne suis pas parfaite, mais toujours sincère
Chaque jour je me relève, fière et entière.
Ma rage de vivre, c’est ma plume, ma lumière
Même à genou, je tiens bon, une vraie guerrière.

Tu cognes avec tes poings — moi je frappe avec mes mots.
Lui il parle, toi tu deviens écho.
Tu veux faire taire — moi je fais entendre.
Tu veux briser — moi je reconstruis pour se défendre.

Je ne t’ai pas forcé à être père,
Mais t’as choisi d’être l’enfer.
Tu portes le masque de victime,
Mais c’est ton fils que t’as jeté dans l’abîme.

Arrête de fuir, arrête de mentir.
T’as laissé un enfant meurtri
Lui veut juste grandir et guérir,
Et je suis là pour le soutenir.

Pour les autres, t’es un ange
Pour moi, tu es mensonges.
Pour la justice, t’es déchu.
Pour lui, tu es vaincu.

Je suis sa mère, une guerrière, le cœur en feu.
Pour mon fils, pour ma lumière, j’irais jusqu’au bout des cieux.

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