Raison pour laquelle je voulais me rencontrer une seconde fois, ne serait-ce qu'antérieurement aurait changer la donne. Je ne sais si la technologie actuelle me permettrait de me rencontrer moi-même par le biais de la communication à travers une dimension parallèle, voire même un univers personnellement lié. Etroitement intime, je pense être capable de m'avouer invaincu par moi-même, quel en serait l'avènement avec ma procrastination passée ? Cette entité qui a tout de moi sauf qu'elle n'est pas encore si développée que le prototype du futur. Ça pourrait être "marrant" de voir ce qui se passerait.

 Bien que j'eus l'occasion de pouvoir me remettre dans le bain, je me suis déjà imaginé une altercation entre mon passé et futur, mais n'avais pas pensé entre passé et présent car oui, je vis à présent le moment actuel, paradoxe pour lequel je confondais souvent futur et présent, cette minuscule interface faisant la passerelle entre deux ensembles profondément et prochement lointains.

Je me suis déjà mis en situation pour, dès à présent répondre à tout sur tout me correspondant !

(M [Mehdi] : le passé, B [Bunchoki] : le présent)

M : Ça sert à quoi de continuer, si tout ce que je fais ne me mène qu'à la solitude et au fait que j'aille à l'encontre-même de mes parents, des professeurs et même de ce qui me rattâche à la vie dont l'existence m'est incertaine ? Je dois forcément le savoir vu que je me connais déjà !

B : Franchement, sincèrement? Je connais déjà l'issue, raison pour laquelle je vais me remettre à nouveau à jour. Je dois me fixer des objectifs comme trouver mon point G en dehors des "meuf et tout ce merdier". Frémir de bonheur juste à l'idée d'avoir réussi à devenir moi-même, quelqu'un qui se connaît au-delà de sa progéniture. Cet exploit je ne le dois qu'à mes propres recherches, à mes moyens et modes de vie contradictoires mais qui me sont propres.

 J'ai pas vraiment répondu à ma question mais je pense, que je crois, que je suis sûr, que je peux changer ma vision des choses. Pas vraiment comme je le percevais au début, mais d'ici une vie antérieure, j'aurai sûrement compris grâce à la maturité et au fait de reporter à plus tard ou plus tôt ma procrastination que ma vie ne se compte pas sur le bout des doigts ou ne s'accelère pas comme une chronomètre. J'entends bien par vie antérieure, une vision qui s'est éteinte et une autre qui l'a remplacée ou l'ayant mise à jour.

M : Mh, je pense avoir compris ce qui se trame, sans m'être réellement instruit sur ma situation actuelle, mes manques se compensent grâce à la voie que j'emprunte. Cette lignée qui me paraît vraiment compliquée à toucher même du creux des doigts, je commence à m'y pencher tout doucement.

 Cette apologie qui est tout bonnement naturelle, cohéxiste dans notre monde, pas pour la même raison pour laquelle j'existe encore mais pour permettre aux "perdus sur la Lune" de s'adonner à leurs activités et affluer d'abondance. C'est-à-dire, de changer la donne par leur détermination et physiologie très particulière qui ne se dégage que de certain spécimen.