Chapitre 13

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Le portable d'Ace s'alluma furtivement, signe qu'il avait reçu un nouveau message. Le jeune homme quitta des yeux un instant la page d'un manuel de droit qu'il avait emprunté à la bibliothèque universitaire et regarda son portable.

De : Tyler

7:26 pm : Ace, on... j'ai besoin de te parler, de t'expliquer. Je suis désolé pour ce que j'ai fait. Réponds à ce message. S'il te plaît.

Le visage d'Ace se crispa et dans un accès de rage, il lança son téléphone qui atterrit sur son lit.

Depuis hier soir, la scène de ce qu'il s'était passée avec Tyler repassait dans sa tête encore et encore. Il était tellement en colère qu'il avait esquivé Andreï toute la journée, prétextant avoir le besoin de s'entraîner seul à la salle la seule fois où il était sorti de sa chambre après le déjeuner. Il ne voulait pas l'affronter et avoir à devoir s'expliquer pourquoi il était rentré au beau milieu de la nuit en fureur. Andreï aurait voulu connaître le pourquoi du comment et ça c'était... inconcevable.

Il était alors parti extérioriser toute sa fureur, celle toujours présente depuis des années à laquelle venait s'ajouter le souvenir de la soirée passée. Il avait frappé durant de longues heures contre un des malheureux sacs de frappe de la salle et soulevant des charges toujours plus lourdes. Il en avait encore des courbatures et ses phalanges étaient rougies bien qu'il ait porté des gants. Il avait peut-être même versé une ou deux larmes au souvenir de sa mère pendant l'entraînement.

Ce n'est que lorsqu'il s'était senti vide et épuisé qu'il décida de rentrer à l'appartement.

Au fond de lui, il savait que l'origine de sa colère n'était pas contre Tyler, du moins pas entièrement, mais plutôt contre lui. Il revoyait en pensée la scène où Tyler l'avait... embrassé toute la nuit, l'empêchant de dormir. À chaque fois qu'il fermait les yeux, des choses, des sensations qu'il ne voulait pas s'autoriser à ressentir, qu'il ne pouvait pas ressentir, refaisaient surface. Il se réveillait alors en sursaut, le corps transpirant et fébrile.

Lorsque ses lèvres avaient touchées celles de Tyler, des vagues de chaleur avaient réchauffé son bas-ventre et sa tête s'était mise à tourner, dû au trop-plein d'alcool ingurgité. Il était resté paralysé un instant et Tyler en avait profité. S'il n'avait pas été saoul, il aurait pu l'empêcher. Oui c'est ça, il avait été faible.

Il repensa aux paroles d'Abby quelques jours plus tôt ; selon elle, Tyler avait des sentiments pour lui. Forcément, Tyler se devait de tenter quelque chose. Il aurait dû se méfier et ne pas aller à cette soirée stupide !

Mais alors comment expliquer ce sentiment qu'il avait ressenti lorsqu'il avait senti ses lèvres frôler celles de Tyler ? Comment expliquer cette sensation de bien-être qui l'avait traversé lorsque sa main avait plongé dans ses cheveux d’ébène, comment expliquer qu'il lui avait rendu son baiser durant un instant ?

Ace bondit de sa chaise et fit les cent pas dans sa chambre, tournant en rond comme un lion en cage. Putain de merde, il s'était laissé embrasser et il avait aimé ! Il se figea devant la petite fenêtre de sa chambre qui donnait sur les toits en ardoise fine des autres immeubles. Au loin, il pouvait apercevoir un bras de l'East River qui se perdait dans l'horizon. S'il avait prêté attention aux détails, il aurait pu remarquer la queue d'un gros matou qui disparaissait derrière une cheminée, ou bien ce corbeau qui semblait observer le coucher de soleil, perché sur sa gouttière.

Mais Ace n'était pas en mesure d'apprécier tout cela. La veine de son cou pulsait fortement et il ne cessait d'ouvrir et de refermer ses poings, trahissant ainsi l'ouragan qui tempêtait dans son crâne. Il se dégoûtait, détestait Tyler et par la même occasion, la Terre entière.

L'interruption d'Andreï dans sa chambre après avoir toqué fit émerger Ace de ses pensées, qui menaçaient de le noyer.

— J'ai préparé le dîner, tu veux venir manger ? demanda le russe en restant sur le seuil de la porte.

Cela ne l'empêcha pas de parcourir d'un rapide coup d'œil la chambre de son ami et de comprendre en quelques secondes qu'il était toujours aussi furieux que ce matin : son ordinateur était allumé sur son cours de droit administratif – matière qu'Ace abhorrait en plus du droit international –, son téléphone gisait sur son lit, et il se tenait droit comme un i devant sa fenêtre, signe qu'il avait besoin de se calmer.

Ace souffla imperceptiblement avant de répondre.

— Vengo en un momento.

Il entendit derrière lui Andreï tourner les talons sans prendre le soin de fermer la porte, signifiant à Ace qu'il devait venir dans les secondes qui suivaient. Son meilleur-ami n'y était pour rien dans cette histoire, et Ace n'avait pas le droit de lui infliger cela, il n'avait rien demandé.

Après un dernier regard sur la vue, il se détourna, ferma son ordinateur portable d'un coup sec et sortit de sa chambre.

Rejoignant Andreï dans la cuisine, il entreprit de mettre les couverts sur leur petit îlot central, avant de s'asseoir sur un tabouret.

— C'est possible que tu ne me poses pas de question sur ce qu'il s'est passé la veille ?

Ace savait que son ami avait le don pour lui faire tirer les vers du nez, et il ne voulait en aucun cas lui raconter ne serait-ce que partiellement l'affreuse soirée qu'il avait passé. Enfin, jusqu'à ce que Tyler décide que l'embrasser serait très drôle. Andreï le regarda un instant avant de lui servir les spaghetti à la bolognaise qu'il avait préparée.

— Si tu veux, mais permets-moi de te dire que vu ton état, ça serait mieux que tu m'en parles. Mais fais comme tu veux ! ajouta-t-il devant l'air renfrogné de l'espagnol.

Ace hocha la tête pour le remercier. En réalité, il voulait qu'Andreï lui change les idées pour qu'il arrête de penser au moins pendant quelques minutes à Tyler.

— Tu avances dans ton projet de fin de semestre ? Questionna Ace pour engager la discussion.

Andreï fit une petite moue.

— Mon idée de départ était de peindre une nature morte mais en discutant avec d'autres étudiants, je me suis rendu compte que beaucoup de monde prévoyait de peindre ce genre. Je me suis dit que ça serait bien de se démarquer en changeant de genre artistique mais du coup, je n'ai pas d'autres idées concrètes pour l'instant. J'aimerais peindre quelque chose qui sorte de l'ordinaire, qui choquera les jurés lorsqu'ils verront mon tableau.

Ace fouilla dans sa mémoire à la recherche des quelques notions d'arts que lui avait expliqué Andreï pour aider son ami.

— Que dirais-tu de peindre un paysage ? tenta Ace en se mordillant la lèvre.

Il n'était pas très à l'aise dans ce domaine, il trouvait l'art trop superflu et inutile pour qu'il s'en intéresse et même si Andreï savait très bien les opinions qu'il avait sur sa passion, il ne lui en voulait aucunement. Tout le monde n'avait pas la fibre artistique et il aimait bien charrier son ami sur ce sujet.

— Trop classique, répondit-il du tac au tac en balayant le sujet du revers de la main.

— Un portrait ?

— Pas assez marquant.

— Une peinture d'histoire ?

Andreï le regarda avec de gros yeux.

— Beaucoup trop dur ! s'exclama-t-il. Je ne suis pas Eugène Delacroix. Le jury nous a donné carte blanche, mais il ne faut pas que je loupe pour autant mon projet. Nous n'avons encore jamais vu les caractéristiques de la peinture d'histoire en cours, je suis flatté que tu me penses capable d'un tel défi.

Ace sourit devant la mimique de son ami.

— Bon, du coup je sèche, mes connaissances en la matière s'arrête là. Mais tu as encore un peu de temps devant toi pour te décider.

— C'est vrai, mais plus vite je le saurais, mieux ça sera pour débuter la toile, grimaça Andreï.

—J 'ai confiance en toi, tu trouveras bien assez tôt, le réconforta Ace.

Andreï haussa des épaules, la bouche pleine de spaghettis. Ils continuèrent à discuter de tout et de rien toute la soirée, et cela fit le plus grand bien à Ace. Andreï lui avait permis de lui changer les idées, après une journée passée noyé sous des pensées toujours plus sombres.

En se levant le lendemain matin pour aller en cours, Ace était de très mauvaise humeur, c'est-à-dire plus que d'ordinaire. Il se rendit compte qu'il allait devoir faire face à Abby qui ne manquerait pas de lui demander des explications sur la soirée de samedi. Mais surtout, qu'il avait une séance avec sa tutrice de Mémoire M. Pierce et qu'il allait donc devoir affronter Tyler. Il ne saurait dire s'il arriverait à ne pas lui envoyer son poing dans sa belle gueule de fils-à-papa. Rien que d'y penser, ses phalanges le démangeaient.

Contre-toute attente, Abby et Matthew le regardèrent arriver sans rien dire en haut des marches de l'université au lieu de se jeter sur lui comme il l'avait pensé. Ce n'est que lorsqu'il arriva vers eux et qu'il aperçut leurs mines gênées qu'il comprit. Son visage se ferma encore plus que d'habitude.

— C'est de ma faute, j'ai tiré les vers du nez de Morgan et tu sais à quel point je suis douée pour ce genre de choses, s'excusa Abby en affichant un plat sourire.

— Il est encore plus con que je ne le pensais pour que tu arrives à te le mettre dans la poche avec un baiser et deux ou trois mots bien placés, souffla Ace, passablement énervé.

Abby fit une petite moue.

— On avait bien bu tous les deux et j'ai peur que ça ait dérapé quelque peu...

— Tu sais quoi, je ne veux rien savoir.

— On est tes amis Ace, intervint Matthew dans leur petite querelle, et on s'inquiète pour toi. Quand quelqu'un part d'une soirée comme tu l'as fait, forcément on se pose des questions.

— Je suppose donc que vous savez ce qu'il s'est passé ?

— Si par là, tu entends que Tyler t'aurais embrassé dans un couloir sombre de la maison...

— Abby ! souffla Matthew en lui faisant les gros yeux.

Ace se massa les tempes, déjà fatigué alors qu'il venait de se lever il y a une heure à peine.

— Ecoutez, je ne veux plus en parler, ok ? Je ne veux plus penser à cette soirée et encore moins voir la sale gueule de ce connard.

— Je te signale quand même que tu as un Mémoire à écrire avec lui, argua Abby

— Eh bien tant pis, on fera chacun de son côté ou je sais pas ! s'exclama Ace d'une voix dure.

— Une petite clope ? glissa Abby en sortant une cigarette de son paquet qu'elle lui tendit.

Matthew ne put s'empêcher de rire devant la mimique innocente d'Abby et même Ace sourit légèrement en acceptant bien volontiers.

Par chance, ils ne croisèrent pas Tyler de la journée, au grand dam peut-être d'Abby qui aurait bien aimé revoir Morgan.

XXX

Tyler ne lui avait plus envoyé de message de la journée. En revanche, Dean lui demanda s'il pouvait prendre sa place ce soir même à la discothèque parce qu'il était parti chez ses parents ce week-end et il aurait aimé rester un jour de plus. Bien entendu, Ace accepta. Il n'avait rien d'autre à faire et comme cela, il ne penserait pas à tous ses problèmes qui avaient le don ces temps si de se résumer à un visage qu'il adorerait cogner.

Et une occasion se présenta le lendemain même. Ace, Abby et Matthew avaient profité d'avoir une heure de pause avant d'enchaîner entre deux cours pour sortir s'aérer dehors et pourquoi pas fumer une cigarette malgré la fraîcheur qui s'installait progressivement, signe que l'automne était bien présent.

Matthew leur expliquait le cours de droit administratif qu'ils avaient eu juste avant tandis qu'Abby et Ace l'écoutait patiemment en fumant une clope. Il était le seul du trio à comprendre, et pour ainsi dire, il adorait cette matière. Il voulait devenir juge administratif au tribunal administratif, et d'après Ace, il réussirait. Matt était un jeune homme sérieux et travailleur, même s'il lui arrivait quand même de se lâcher, il était le plus posé.

Abby, quant à elle, voulait être juge des enfants. Elle rêvait de défendre la veuve et l'orphelin et vouait une haine viscérale à quiconque faisait du mal aux enfants. Elle avait un grand cœur et malgré l'image qu'elle laissait entrevoir – celui d'une jeune femme frivole qui semblait se moquait de beaucoup de choses – elle détestait l'injustice.

Ils rentrèrent à l'intérieur du bâtiment pendant que Matthew passait à une notion plus importante. Il s'arrêta subitement de parler et fixa un point au loin dans le couloir.

— Les gars, je crois que Tyler vient vers nous, marmonna-t-il avant de jeter un coup d'œil à Abby qui se tenait de l'autre côté d'Ace.

Celle-ci comprit le message aussitôt mais fut pourtant moins rapide qu'Ace. Le jeune homme avait relevé la tête dès que Matthew avait prononcé le prénom de Tyler, croisant par la même occasion le regard du blondinet. Sa mâchoire se crispa et il serra des poings instinctivement. Tyler s'arrêta dès qu'il le vit. Le temps sembla alors se dilater et Ace ne perçut plus rien d'autre dans son champ de vision que la silhouette de Tyler à quelques mètres de lui. Son cerveau nota inconsciemment sa tenue du jour – converse, pantalon ample, chemise blanche et pull en laine par-dessus – et il se dit que Tyler avait bien des styles différents mais tout luiallait si bien. Il remarqua également ses yeux bouffis, ses cernes, et sa peau encore plus pâle que d'habitude. Puis sa fureur reprit le dessus et des flashes de la soirée lui revinrent en mémoire : Tyler le regardant danser, Tyler le rejoignant sur le balcon, Tyler l'embrassant. Il ne pensa alors plus qu'à une chose. Il fonça vers Tyler et avant que le blond ne puisse réagir, il le frappa au visage.

Tyler chancela sous le coup et sa pommette se mit à le picoter. Il ne s'y était pas attendu du tout et au fond de lui, il sut que ce geste lui brisa le cœur. Il avait conscience de le mériter amplement, mais il n'aurait pas cru qu'Ace serait capable de le frapper, malgré son tempérament très colérique. Il lui avait envoyé un message parce qu'il souhaitait s'expliquer et non se prendre un poing en pleine figure. Bien que sa joue le chauffait, la douleur qu'il ressentit à cet instant était bien plus morale que physique.

Blessé dans son amour-propre plus que furieux, il se redressa et frappa en retour Ace dans le creux de l'estomac. Avant qu'Ace ne puisse faire quoi que ce soit, Abby et Matthew était à ses côtés.

— Ace ! s'interposa Abby entre Tyler et lui. Elle le força à la regarder dans les yeux en prenant son visage entre ses mains tandis que Matthew lui ceinturait la taille.

— Lâche-moi ! hurla Ace en continuant de fixer Tyler.

Ses yeux auraient lancé des éclairs et si cela avait été possible, Tyler aurait été foudroyé sur place. Comment osait-il le frapper ? Il n'avait que ce qu'il méritait. Son ventre le lançait et cela ne fit qu'accentuer sa fureur déjà au paroxysme.

Ace se débattait tel un beau diable et Matthew dut passer un bras par-dessus son épaule pour le retenir.

Dans le camp adverse, la situation était comparable. Morgan était intervenu et essayait de repousser Tyler qui souhaitait maintenant casser la gueule au brun.

— Vas-y, viens finir ce que t'as commencé ! le provoqua Tyler, tout aussi furieux que lui.

— Ta gueule Ty, tu sais très bien comment ça va se finir et je veux pas à avoir à t'accompagner à l'hôpital, grogna Morgan en l'entraînant en arrière.

Ils arrivèrent finalement à séparer les deux hommes. Abby et Morgan s'échangèrent un regard triste lorsqu'ils s'éloignèrent chacun de leurs côtés. Cette altercation allait durement marquer les prémices de leur relation. Ils ne voulaient pas avoir à choisir entre leur meilleur-ami ou leur histoire, même si cela était certain qu'ils n'auraient pas le choix, surtout pour Abby car Ace ne supporterait pas de la voir avec Tyler après ce qu'il lui avait fait. Et les deux amoureux connaissaient d'ores et déjà l'issue de leur choix.

— Qu'est-ce que vous regardez comme ça ? s'écria Matthew d'une voix forte, ce qui surprit Abby. Le spectacle est fini, dégagez de là.

Lui qui n'élevait jamais la voix et qui préférait rester dans l'ombre de ses alliés, semblait avoir pris les choses en main. Abby était beaucoup trop sous le choc de ce qu'il s'était passé, elle détestait la violence, et Ace était encore malgré tout fou de rage.

Il entraîna Ace qui avait cessé de se débattrs vers la sortie de l'établissement, Abby sur leurs talons.

— C'est bon lâchez-moi.

— Mais qu'est-ce qui t'as pris bon sang ? le morigéna Matthew d'une voix dure. Tu n'a fait que de te montrer en spectacle. Vous avez quel âge tous les deux ?

— Il le méritait cet hijo de puta. T'as vu comment il me toisait ?

— Tu délires, mon pauvre. Tout ce que j'ai vu, c'est que tu t'es jeté sur lui et que tu l'as frappé au visage. En plein couloir de l'université ! Tu sais ce qu'il va se passer si jamais il porte plainte ? T'as pensé un peu à ton père s'il apprenait que t'étais viré de la fac ?

— C'est bon, épargne-moi ta leçon de morale, j'en ai rien à foutre de ce que tu me dis. Si t'es pas content, tu dégages.

Ace s'était redressé et toisait maintenant son ami. Mais nullement intimidé par sa stature ni son air menaçant, Matthew soutenait son regard sans ciller.

— Les gars, vous allez pas vous y mettre aussi, souffla Abby en s'asseyant sur les marches. J'ai pas la force ni l'envie de vous séparer alors si vous vous battez, faites-le loin de moi.

Elle se passa une main dans les cheveux dans un geste vain pour essayer de rabattre les mèches folles qui lui tombaient devant les yeux.

— Je me casse, décida Ace en tournant le dos à ses amis.

— Et les cours ? s'écria Abby en relevant la tête.

— ¡ No me importa !

— Je lui enverrais ce soir, marmonna-t-elle à l'adresse de Matthew qui hocha la tête.

Tous deux savaient que la colère d'Ace à leur égard aura disparu demain et qu'il s'en voudrait. Au fond, ni Abby ni Matthew ne lui tenait véritablement rigueur pour les mots qu'il avait eus. Il était comme ça, et les deux amis ne pouvaient rien y faire.

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