Lola : seule au milieu de nulle part

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Quelqu’un gémissait. Comme dans une salle d’hôpital ? Ou une salle de torture...

Ouvrir les yeux me prenait un temps infini. Mais il fallait que je les ouvre. Il le fallait absolument. Pourquoi ? Je savais juste que je devais le faire.

— Hide...

Pourquoi pensai-je à lui maintenant ? Et où étais-je ?

La mémoire me revint d’un coup. La rencontre avec Kinugasa, la bouteille de champagne déjà ouverte, le taxi. Il nous avait droguées, puis fait ramasser par ses hommes comme des fruits mûrs. Facile.

Nastya. Avait-elle pu rentrer saine et sauve ?

— Mhm... ghnn...

Mon ventre se tordit lorsque ces bruits atroces s’imposèrent à ma conscience. Je n’étais pas seule.

Ouvre les yeux Lola, ouvre les... maintenant !

Ce que je vis alors me fit regretter mon effort. Mieux valait que je les garde fermés, plutôt que de subir cette vision de cauchemar.

Nastya. Elle était attachée sur une table d’examen médical, entièrement nue. Bâillonnée, les jambes maintenues écartées. Et cette ordure de Kinugasa, au-dessus d’elle, lui faisait subir je ne sais quelle intrusion. Lorsqu’il brandit devant lui un énorme gode en acier chirurgical luisant de gel, je ne pus m’empêcher de crier. Il l’avait sorti d’entre les cuisses de la pauvre Nastya, qui secouait la tête dans tous les sens et, à travers ses larmes et son bâillon, semblait le supplier d’arrêter.

— Espèce d’enfoiré ! hurlai-je. Relâchez-la tout de suite !

Kinugasa se tourna vers moi, braquant ses yeux noirs sur les miens. Ils avaient l’air inhumains, la pupille dilatée au maximum, recouvrant presque toute la sclère.

— Lola. Tu es enfin réveillée. Tant mieux, je commençais à me lasser de cette pute.

Je fis mon possible pour ne pas montrer ma peur. C’était comme avec les dogues de Nobutora. Si je lui montrais ma terreur... j’étais foutue.

— Soyez raisonnable, Kinugasa-san, tentai-je. Cette escort n’a rien à voir avec nos affaires. C’est une katagi et...

— Une pute n’est pas une katagi, coupa-t-il avec un sourire torve.

— Elle est étrangère à notre monde. Libérez-la et laissez-la repartir.

Kinugasa lâcha son instrument. Puis il fit quelques pas dans ma direction.

— Pourquoi ferais-je ça ?

— Si vous le faites, je vous accompagnerai à l’hôtel, argumentai-je.

Mais Kinugasa éclata de rire. Mon offre ne le tentait plus.

— Je ne sais pas si tu as remarqué, Lola-chan, mais tu es attachée. Je peux faire de toi ce que je veux... Je vaisfaire de toi ce que je veux.

Mon estomac se noua encore. Mais il fallait que je tienne, fasse bonne figure.

— Si je reste attachée et ne fais que subir, vous ne connaitrez jamais ce que j’ai offert à Hide, murmurai-je en baissant d’une octave.

C’était une ruse grossière, mais cela sembla fonctionner. Kinugasa se rapprocha encore.

— Qui est ?

— Ma complète soumission. De mon propre chef.

Kinugasa se planta devant moi. Je me concentrai pour garder mon regard rivé sur lui. Il fallait que je paraisse défiante, désirante. S’il discernait la moindre trace de peur dans mes yeux... il me verrait en victime. Hide me l’avait dit, souvent.

Le monde des yakuzas est comme une meute de chiens. Ce n’est pas forcément le plus fort qui gagne, mais celui qui fait croire à l’autre qu’il est le plus déterminé. Tout se passe dans le regard, lors de la première confrontation : c’est elle qui établit des rapports de force qui peuvent, parfois, durer des années.

— Ce qu’il te faudrait, c’est un maître vraiment autoritaire, fit Kinugasa en caressant ma joue. Je vais te fouetter, puis je t’enculerai. Ça te va, pour commencer ?

Tous les poils de mon épiderme se soulevèrent. Mais je n’avais pas le choix. Il me fallait endurer.

— Ça me va. Mais relâchez Nastya.

Kinugasa sembla réfléchir.

— D’accord. Mais ensuite... tu seras à moi.

*

Nastya fut sortie par deux gorilles — la pauvre tenait à peine debout —, mise dans une voiture. Je n’osai pas la regarder au moment où elle sortit de la pièce, le visage ravagé par les larmes. Elle sortit hâtivement, sans dire un mot. Mais j’en profitai pour observer rapidement les environs : un extérieur qui ressemblait à une espèce de bungalow comme on trouve dans les villages de vacances, de grands arbres sombres. Et pas une lumière à la ronde. Apparemment, on était au milieu de nulle part.

Kinugasa n’avait pas l’air de s’inquiéter que Nastya prévienne la police, ou pire, le clan Ôkami. Il se savait intouchable. Hide était en prison, enfermé à double tour. Ma seule chance de le faire sortir était d’offrir la totale à ce type. Et de tout ravaler, garder le secret. Car jamais Hide ne me pardonnerait — ou pire, ne se pardonnerait à lui — une telle trahison : je le savais.

Une fois la voiture partie, Kinugasa me repoussa à l’intérieur.

— Tu sais où on se trouve ?

Je secouai la tête. Avec un peu de chance, il allait me vendre la mèche.

— Dans l’une de mes propriétés. Je l’appelle mon « pavillon de chasse », parce que c’est loin de tout, et que je peux en faire ce que je veux. Comme y emmener des putes blondes comme toi et ta copine, et les baiser toute la nuit en toute tranquillité, sans être dérangé.

De nouveau, le duvet sur ma nuque se hérissa. Ce type était écœurant.

— Dehors, c’est la forêt, reprit-il. Rien que des singes, des ours et des sangliers. La porte n’est même pas fermée à clé. Tu ne peux pas t’enfuir. Mais de toute façon, tu ne le veux pas, n’est-ce pas ? Tu veux faire libérer ton mari.

Je hochai la tête lentement, sans le quitter des yeux.

— Oui, répétai-je du bout des lèvres. Je veux faire libérer mon mari.

— Bien. Tu vas donc faire tout ce que je te dis... on va commencer par un petit strip-tease. C’est ce que tu lui as fait, non, dans ce club où tu travaillais ?

Comment Kinugasa était-il au courant de ça ? Est-ce que c’était encore Kiriyama qui le lui avait raconté, après avoir recueilli les confidences de Hide sur le sujet ?

En attendant, je n’avais pas le choix. J’étais forcée de lui obéir. Et si cette ordure voulait recréer toutes les étapes du jeu de séduction qu’il y avait eu entre moi et Hide, il finirait par m’attacher, et me violer ainsi, alors que je serais sans défense. Le tout serait suivi d’une sodomie, puisque c’était ce qui s’était passé la deuxième nuit avec Hide, au mont Takao.

Sauf que c’était une chose d’être sodomisée par l’homme qu’on aimait. C’en était une autre de son pire ennemi.

Il y avait un rideau dans ce petit salon sans fenêtres, et un fauteuil club en cuir. Kinugasa s’y assit après s’être servi un cocktail et il appuya sur le bouton d’une télécommande, qui dévoila ce que cachait le rideau : une barre de pole-dance. Exactement comme au club Tete...

— Vas-y. Trémousse-toi comme la putain que tu es et vire tes fringues. Ensuite, tu marcheras vers moi en ne portant que ton string pour que je goûte à ces gros seins, puis tu t’agenouilleras entre mes jambes et tu prendras ma queue dans ta bouche de pute. C’est compris ?

La grossièreté sans nom de ce type... Pourtant, j’acquiesçai en silence, faussement soumise. Intérieurement, j’étais dévastée. Le sang avait déserté mon visage et mes jambes me semblaient plus faibles que celles d’un veau nouveau-né. Mais il allait falloir que je me trémousse sur cette barre, que je lui donne satisfaction. Puis que je le laisse me tripoter, me lécher, et ensuite, que je le suce... J’en avais déjà la nausée.

Si j’avais encore un doute sur mon libre arbitre lorsque j’avais rencontré Hide, Kinugasa venait de l’effacer. Lorsque Hide m’avait demandé de faire tout ça pour lui, en fait, j’étais déjà attirée par lui.

Ce n’était pas le cas avec Kinugasa. Ce type me dégoûtait : il ressemblait à un crapaud infâme et baveux, qui attendait, l’œil torve et concupiscent, que je vienne accéder à ses désirs déviants.

Lorsque je pris la barre, il but une longue gorgée d’alcool. Je ne tardai pas à m’apercevoir qu’il buvait dès que je faisais un mouvement qui le stimulait un peu trop. Et apparemment, tout l’excitait dans la situation : le fait que je sois là, prête à me déshabiller, à sa merci. Je n’avais pas grand-chose à faire... si ce n’est faire durer les choses le plus longtemps possible, en espérant qu’une hypothétique cavalerie vienne me tirer de là. Mais qui ? Masa ? Il ne savait même pas que j’étais là. Les flics ? En admettant que Nastya ait assez de lucidité pour les prévenir, comment allaient-ils me retrouver, dans cette forêt loin de tout ? Je n’avais même plus mon téléphone.

Pas le choix. Il fallait se soumettre... pour l’instant.

Je tournai autour de la barre, me frottai contre elle. Kinugasa but une nouvelle gorgée de sa boisson alcoolisée. Lorsque je mimai un mouvement suggestif des hanches sur la barre — dieux, que je détestais cela ! —, il en souffla une deuxième et se laissa aller contre le fauteuil, visiblement en plein kiff. Ou alors, il était très excité, et n’en pouvait déjà plus...

Sa voix fusa, sèche comme un coup de fouet :

— Enlève ta robe, et montre-moi ces gros nibards.

On y était. Il s’impatientait déjà... Forcée de lui obéir, je fis tomber ma robe sur le sol. J’étais désormais en string et en talons aiguilles, complètement offerte à son regard pervers.

— Vas-y, continue à me chauffer avec ta danse, là, ordonna-t-il avec un geste insultant de la main.

Le chauffer... comme si j’en avais envie !

Mais j’étais obligée de le faire. Au bout d’un moment, il finit par me faire signe. Il voulait que je vienne vers lui.

C’est là que je me souvins d’une info que Hide m’avait glissée un jour, l’air de rien.

Kinugasa a du mal à bander, surtout lorsqu’il boit trop. Et il a le cœur fragile.

Je fis un détour par la petite table où se trouvaient les alcools, prit une bouteille de Jake Daniels et lui en servit un verre généreux. Il le prit avec un mouvement de tête satisfait, visiblement très heureux de cette initiative.

Quel idiot, songeai-je en le voyant descendre son verre.

— Allez, assieds-toi sur mes genoux, maintenant, ordonna-t-il avec un sourire sirupeux.

Je le fis en tentant de cacher mon dégoût. Il avait les yeux rivés sur mes tétons, comme s’ils allaient sortir de leurs orbites.

— Je comprends qu’Ôkami ait tout lâché pour toi... grommela-t-il. Je bande déjà comme un taureau !

Ce n’était pas vraiment ce que j’avais prévu...

Je ne pus réprimer un sursaut lorsqu’il posa ses deux mains sur ma poitrine. Ses pincements, entremêlés de soupirs d’excitation, furent très difficiles à supporter. Les dents serrées à m’en péter l’émail, j’endurai en silence, même lorsqu’il sortit son horrible langue et commença à laisser des traces humides de salive sur mes mamelons. Il finit par les gober carrément, puis, après plusieurs minutes de succions nerveuses, il se mit à déboucler hâtivement son ceinturon.

— T’es trop excitante, grogna-t-il. Les seins d’une femme enceinte, une vache à lait d’Occidentale en plus, c’est quand même quelque chose... !

Gros enfoiré de merde, grommelai-je dans ma tête. Mais au lieu de le lui dire, je lui remplis encore son verre, pour la énième fois. Avec un peu de chance, il allait faire un coma éthylique. Après tout, il n’était pas tout jeune...

— À genoux ! Je veux que tu me suces.

Derrière mon dégoût, je fus rassurée en posant les yeux sur la queue à moitié flaccide qu’il brandit devant moi. C’était donc ça, ce qu’il appelait une érection de « taureau » ? Si la situation n’avait pas été aussi dramatique, il y aurait eu de quoi rire. Il s’échina à la rendre dure, sûrement parce qu’il ne voulait pas être humilié par la comparaison avec Hide, mais ne parvint pas à bander plus. S’il n’avait pas directement violé Nastya, c’est qu’il y avait une raison.

Et ce n’était pas forcément une bonne nouvelle.

— Putain de salope, gronda-t-il. C’est toi qui me rends comme ça !

Il me mit une claque, et me repoussa.

— Il semblerait que je doive renoncer à te baiser moi-même ce soir, gronda-t-il. Mais mes hommes le feront.

Mon cœur s’accéléra. Kinugasa n’était jamais à court de perversions...

— Vous pourriez prendre du viagra, suggérai-je.

S'il pouvait faire un AVC...

— Est-ce que t’es en train d’insinuer que je peux pas bander sans, salope ? demanda-t-il sur un ton dangereux.

— Non, repris-je prudemment. Mais ça nous garantirait une nuit plus longue...

— Je vais te faire hurler toute la nuit, s’excita-t-il. Mais t’as raison. On m’avait dit que t’étais une salope qui aimait ça, la queue de yakuza... c’était bien la vérité !

Il se leva en titubant, manquant de chanceler. Je fis mine de le rattraper, mais je n’avais qu’une idée en tête, l’assommer avec cette foutue bouteille et m’enfuir. Il disait que la porte était ouverte. Si seulement ses hommes ne rôdaient pas partout dans le coin...

Kinugasa fouilla dans un tiroir, et en sortit une boîte de pilules bleue et un sachet de cocaïne, qu’il étala sur le verre de la tablette.

— Vas-y, tire une ligne.

— Non merci.

— Je veux que tu sniffes ! hurla-t-il en levant la main, rendu agressif par l’alcool.

Il était déjà passablement bourré. Mais je ne me laissai pas impressionner.

— Je suis enceinte, lui rappelai-je dans un sifflement. Je veux bien me soumettre à vos putains d’exigences... mais pas si ça doit mettre mon bébé en danger !

J’avais toujours la bouteille à la main. Kinugasa me regarda, puis, après un moment de tension presque insupportable, éclata de rire.

— Ah ah ! La louve du Yamaguchi-gumi.

— Mon mari n’en fait plus partie, lui rappelai-je.

— Ne t’inquiète pas. On le réintègrera, et il sortira de taule. Par contre, sa petite femme aura la fente bien élargie par une autre bite, et peut être même un autre marmot dans le tiroir, qui sait ?

Il éclata de rire, puis se pencha pour sniffer sa coke. Mon poing se durcit autour de la bouteille.

Bien élargie... ? Ce type ne doutait de rien.

— Je me sens déjà durcir, pérora-t-il à nouveau, comme pour se remotiver. Je vais pas te demander de me sucer finalement : je vais t’enculer tout de suite, dès que j’aurai fini de tirer cette ligne.

L’évidence s’imposa à moi. C’était le moment : il n’y en aurait pas d’autre. Il me tournait le dos, affaibli... En réalité, je ne réfléchis pas autant. Le coup partit tout seul. L’instinct de survie avait pris le dessus, sûrement parce qu’indirectement, il avait menacé mon bébé, et que je savais que j’étais seule au milieu de nulle part, forcée de ne compter que sur moi-même.

J’abattis la bouteille sur sa tête. Un seul coup, rapide, net et précis.

Il s’écroula.

Et désormais, je devais trouver un moyen de sortir de là.

*

Le corps de Kinugasa avait entraîné la table avec lui. Aussitôt, la voix d’un sbire me parvint de derrière la porte :

— Boss ! Tout va bien ?

Je ne pouvais pas courir le risque qu’il entre. Je pris donc ma voix la plus geignarde, et imitai les cris de douleur-plaisir poussés par les actrices pornos japonaises :

Ah... O negai ! Yamete !

Le rire approbateur du préposé me parvint aux oreilles, suivi de cette remarque, faite pour rassurer un autre venu à la rescousse :

— Le boss la baise bien, cette salope !

Les deux hommes s’éloignèrent en ricanant.

Parfait. Mais il me restait peu de temps. Je me penchai en avant et fouillai Kinugasa. J’attrapais son téléphone : il était évidemment bloqué par un code. Le seul numéro que je pouvais composer était celui des urgences.

— S’il vous plaît, murmurai-je à toute vitesse lorsqu’une femme à la voix de robot décrocha. J’ai été kidnappée, je suis actuellement détenue dans un endroit inconnu et j’appelle du téléphone bloqué de mon ravisseur. Appelez l’inspecteur Uchida à la section anti-gang de la police de Tokyo et dites-lui de tracer cet appel !

— Où vous trouvez-vous ? me demanda obstinément la fille. Nous ne pouvons rien faire sans votre adresse !

— J’ai été kidnappée, répétai-je, je ne sais pas où je suis ! Appelez l’inspecteur Uchida tout de suite de votre téléphone sans raccrocher, s’il vous plaît, il saura quoi faire !

— C’est contre la procédure, répéta la femme. Je ne peux pas faire cela...

— Je vous en supplie ! C’est une affaire de vie ou de mort ! Je m’appelle Ôkami Lola, et j’ai été kidnappée !

Si seulement je pouvais appeler Masa, ou Uchida moi-même ! Mais je ne connaissais pas le foutu code de Kinugasa, et il m’avait dépouillée de mon téléphone. Ma seule chance, c’était que la centrale d’urgence des flics prenne l’affaire au sérieux.

La fille répétait qu’elle avait besoin de mon adresse. J’étais en larmes, tentant de la convaincre de faire quelque chose, quand soudain, le téléphone changea de main.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda une voix masculine. Si c’est une blague, sachez que vous pouvez être poursuivie.

Son supérieur, qui avait accouru en voyant sa préposée en difficulté. Tant mieux : au Japon, jamais les subalternes ne prenaient la moindre décision.

— Ce n’est pas une blague. J’ai été enlevée par des yakuzas ! Tracez l’appel et envoyez des hommes à la rescousse. Vite ! Et appelez l’inspecteur Uchida Naoya, de l’anti-gang de Tokyo !

— Uchida Naoya ? Vous le connaissez ?

— Oui ! Il me protège, il sait que je me suis menacée. Je m’appelle Ôkami Lola !

— C’est vous dont le mari a été arrêté pour meurtre, dit-il sourdement. Un chef de clan yakuza.

Je fermai les paupières, désespérée. Femme de yakuza... une affaire interne à la pègre. Le type n’allait rien faire !

Mais les dieux étaient avec moi ce jour-là.

— Je vais l’appeler, décida le type. Ne bougez pas : on va venir vous chercher.

***

Désolée pour le retard : j'ai repris le boulot et je suis déjà complètement sous l'eau. En plus, un éditeur m'a demandé de réécrire le roman que je lui avais envoyé et j'ai dû bosser dessus cette dernière semaine, et donc me replonger dans un univers complètement différent. C'est dur de revenir dans le Japon des yakuzas après avoir été dans l'espace au dixième millénaire... Si j'avançais si vite cet été, c'est parce que j'étais en vacances et que cela me permettait de me plonger totalement dans cette histoire. Là, j'ai un peu plus de mal, j'avoue... j'espère quand même que j'arriverai à garder un rythme acceptable !

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