Madtruelove

2 minutes de lecture

Tout commence avec un vent d’octobre
Un brise, une inspiration, un torrent de mot qui dérive et me délivre,
Par la suite, il y a ce rêve,
Cette envie de le raconter sur cahier,
Avant que de mes souvenirs il soit effacé,
Soudain une délivrance, une évidence,
Petit à petit, d’une feuille a une autre se poursuit la chance,
L'impertinence de se prendre pour un auteur,
Si simple et si complexe, comme dans ces petits textes que je t’ai envoyé,
Ces textos enjolivés, j’ai parfois honte de l’avoué,
Mais cette passion dans ton sourire, c’est créé,
Pour s'échouer dans ton obsession,
C’est ici que naîtra se poète amoureux fou mais sincère.

Mes phrases deviennent de plus en plus lugubres et amères.
Bien que tu en sois de moins en moins la cause,
Une autre belle me charme,
Amoureux de ses drames,
M'épanouissant dans son calme,
Appréciant sa tristesse et son vacarme,
Notre contrat de mariage a été signée avec des larmes.
De toute façon, je suis qu’un auteur parmi tant d’autre,
Même si sur wattpad mes délires j’impose,
Médiocre seront chacune de mes œuvres,
Dans l'ennuie mon stylo implose,
Jouant les beau gosse pour obscurcir ses ténèbres,
Embellissant les proses plus que de raison, faisant passait l’abstrait avant le fond,
Qui me fera la morale, ces artistes qui ont tout miser sur le paraître,
Ses gamines qui lâcherons l’écriture, quand l'âge adulte cachera leurs mals êtres.

Après tout l’âge adulte nous guettait ainsi que ses responsabilités,
L’écriture devient de moins en moins une nécessité,
Le temps passe et tout ceci n’était pas une course,
Mais un marathon,
L’encre a dévoré la passion,
Le temps a diminué nos ambitions,
N’écrivent que ceux qui en ont le besoin,
Qu’importe que le talent, que ce soit vitale, ou juste un passetemps.
Je ne perds plus mon temps à chercher des gens pour qui mes hobbies sont importants,
Tous ils me décevront, me lâcheront, et il ne me restera qu’une page blanche,
De toute façon quoi que j’écrive pour moi cette plume ne fera que des tâches,
Mais assumer ses gribouillis c’est ça être un auteur.

D’autre plumes, combleront le manque pendant quelques minutes ou heures,
Mais il y aura toujours ce manque en moi,
Ce désir d’enfant roi,
Ce besoin de siéger sur le trône,
Même si jamais ça ne soignera ma peine,
Ma plume restera avare, emplis de désir,
Avec la prétention de faire de moi un rêveur.
Qu’importe la reconnaissance,
L’écriture restera un art ingrat,
Condamner a trépassé dans l'anonymat,
Il ou elle te dira qu’à jamais le monde s’en souviendra
Mais le temps lui ne mens pas,
Dites-moi qui se souvient de ce poète nommé Madtruelove sur crèa?

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