L’ombre des lampadaires

2 minutes de lecture

Asphyxier par les vapeurs de gaz de la ville,
Ma prochaine bouffée d'oxygène,
Me défoncera autant qu’un rail,
Il y a bien longtemps qu’elle est démodée la cocaïne,
Du nez à la bite,
L’amour est porté disparue,
Le sexe réconforte,
Le pouvoir sert de substitut,
Rien ne remplace l’amour du pognon,
Rien ne vaut la douceur d’une parole sincère,
Malheureusement jamais certaines choses ne s'achèteront,
Bienheureusement y aura toujours un médicament pour oublier douleur,
Mais les fortes doses coûtent une blinde,
Travailler plus pour gagner plus,
Dis ceux qui avec mon pognon se remplissent le bide,
Le système n’est que roulette russe,
Le monde les appartient, et ils ne sont toujours pas levé tôt,
Mais marre de la politique,
Je me soigne avec les charme des mots,
Parce que l’ambition m’a laissé avec la trique,
Alors je rêve de toute puissance,
Parfois juste d'apaisement,
Parce qu’ici, ils courent, ils stressent,
Même pas capable de siffler en travaillant,
à tel point que seules les klaxons et les cris,
M’aident à trouver le sommeil,
Le vacarme de la ville, la 16 ème symphonie,
Les buildings de détresses, la 8éme merveille,
L’urbanisme le nouvelle art,
La poésie urbaine, une poing qui nous caresse,
Pas de nostalgie, je n’oublie pas l'origine de la nouvelle ère,
Une merde ancestrale qui déferle sur notre jeunesse.

Pas de join de pollen, pour s'évader,
Ici même les jolie fleure empeste le pétrole,
Sans pitié même hors des halls,
Il n'y a pas que la vie de gangster qui nous fait crever,
Que ce soit dans les bureaux,
Où sur les terrains de tire,
Les moins aguerris partent sur une civière,
Avance avec un cœur de pierre, même la gloire ne rend pas plus généreux,
Les échecs endurcissent,
Mais nous fait oublier l'humain,
Tel est le prix pour avoir le monde entre ses mains,
Le sommet n'a qu'une allégeance,
Tout ce sang qui coule,
Même satan n'en réclame pas tant,
Oui c'est sur des os d'humain que nous faisons les dent,
L'enfer n'a qu'une parallèle,
Notre monde et son apogée vers la d'échéance,
Je n'ai plus peur de la pénombre,
Je ne redoute que mon ombre,
Pas peur de l'inconnu terrifié par mes connaissances,
J'espère que ce n'est qu'un mauvais flot,
Quand j'hésite entre la plume et la mitraillette,
Cet apaisement quand j'imagine la terre en miette,
Si mes démons sortent, sortiront-ils que des gros mots ?
Tout le potentiel des enfants du diable,
Normale que l'enfer soit roi,
Comment avoir la foi,
Quand des cendres déferlent du ciel,
Je préfère rester dans ma prison,
Dehors c'est la guerre et l'annihilation,
Voici ma pensée quand le JT fait les présentations,
Si nous les écrivions nous ne dépasserions pas le paillasson,
Nous connaissons la ville mais avons peur de l'ombre des lampadaires,
Mais de l'ombre à la lumière, c'est la même,
À chaque recoin du sang et des larmes,
Normale que quand je ferme les yeux, je veuille juste disparaître.

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