Rêveur,

L'homme sans désire,

Il y a son sourire,

Je crois que c'est à peu près tout,

Il y aussi sa passion qui me rend fou.

Sinon à part ça,

Je ne sais pas.

Un glandeur ou un relou,

Mon CV celui d'un homme au trépas.

Condamné à avoir la flemme

Sans flamme mais damné,

Maudit par mes pairs,

Catégorisé comme celui qui ne sait rien faire,

Le talent est là,

Mais je reste trop lent,

Jamais pressé

Laisse pisser, rien n’a d'importance,

Vertu la patience ou de l'indifférence,

Je laisse souvent béton,

Quitte à passer pour un con,

Qu’ils me méprisent ou parlent dans mon dos,

Je ne surestime pas le pouvoir des mots,

Souvent calme,

Pourtant une colère imbibe mon âme,

Sauf qu'elle est froide,

A coup d'ignorance je pars en croisade,

L'art et la manière de faire parler le silence,

T'effacer de mon existence, simple sentence,

Si je pouvais faire pareil avec le travail,

Mais dehors il caille,

A l'intérieur je meure de faim,

Donc je taf en espérant que ce ne soit pas ma fin,

Crevé pour le smic dans un job moisi,

Non je ne veux pas mourir ici,

Bien qu'entre tes bras, le lieu m'importe peu,

Quand tu m’embrasse je n’ai pas besoin de botte de 7 lieux,

Mais les matins restent galère,

Sur le chemin tout est amère,

Alors j'emmerde la France est sa méritocratie,

Merde à leur moral vive la léthargie,

Ils me traiteront de feignants,

Parce que bosser pour survivre m'ennuie tant,

Mais qu'est-ce que tu veux faire,

Quand tu dois manger pour vivre

Quand tu dois supplier pour un simple RSA,

Mais j'emmerde leurs aides ce n'est pas le Nirvana,

Mais ici la survie a un prix,

Alors je fais la paperasse et parfois supplie,

Me lève le matin,

Et va chercher de l'or en ramassant des crottins,

Enchaîne les heures, ici il faut toujours plus,

La carotte au bout du bâton quelque pièce,

Obligé de courir après les sous,

Après tu demandes pourquoi il y a tant de fou,

Quand ton seul objectif est un chèque de fin de mois,

Quand tu enchaînés les heures sans avoir le choix,

Certains ont le dos cassé,

D'autres l'esprit pété,

Et ils continuent,

Il y a ceux qui dans la passion s'évertuent,

Ils disent aiment ce que tu fais,

Et tu ne travailleras jamais,

J'admire leur optimisé bien que je ne le partage pas,

Le jour où on sera payé pour vivre, on en reparlera,

En attendant j'écris,

C'est tous que je sais faire gaver mes conneries,

Les robots du système pensent que c'est facile,

Sort de ta routine est prend un stylo bille,

On verra si tu as les couilles de faire face à toi-même,

Oui courir sans réfléchir est plus reposant pour toi petit homme,

Se distraire est consommé,

Ainsi marche notre société,

Mais moi je préfère baiser et boire,

Tout dans l'oubli et rien dans l'avoir,

Pas besoin de beaucoup d'avoir pour noyer ma solitude,

Bien qu'être seule j'ai l'habitude,

Je ne suis pas sociable,

Et ce n'est pas puisque je ferme ma gueule que je suis gentille,

Mais je donne sans attendre et sans compter,

J'ai été un vrai connard avec ceux que j'ai pu aimer,

La douceur est un danger dans ce monde,

Les profiteurs la rendent immonde,

Alors je suis dure comme de la pierre,

Méchant et amère,

En plus d'être sarcastique

Tant de malheur ici-bas, faut bien le rendre folklorique,

Jamais sérieux, pour que je devais l'être ?

La vie est une blague autant en rire,

Même si ma chute n’est jamais drôle,

Glandeur, blagueur tel est mon rôle,

Mais ça ne paye pas les facture,

Alors j'enchaîne les tafs et les rature,

Mais les patrons n'en peuvent plus de mon visage,

Pour l'écriture blanches sont la plupart de mes pages,

Tous ce que j'entreprends me trépasse,

Le temps me dépasse

Je suis toujours à la traîne,

Je n'ai pas d'élan pour cette esclavage moderne,

Pour m'en sortir je n'ai que ma bite et ma plume,

Je rêve pendant que certain fume,

De vous je ne suis pas si différent,

Juste un gros feignant.