Première heure
Je ne vise la lune, ni la réussite,
Ni joyeux ni triste,
Bien que je jalouse ces entêtés qui persiste,
Dans mon ambition, on a retrouvé des kystes,
J’ai les mêmes rêve qui tournent en boucle,
Désire inconscient ou flemme de dénoué la boucle,
Tournant sur le même socle,
La même envie d’ailleurs qui me racole,
Mais même à l’autre bout du monde,
Je serai toujours seule avec cette être immonde,
Bloqué dans la même ronde,
Avec cette esprit à la fois attiré et terrifié par le vide,
Dans mes rêves j’ai tout vu, j’ai tout entendu,
Dans la réalité, l’ennuie m’a pendu,
Y a-il une porte qui donnera un autre rendu,
En attendant je ressasse avant que souvenir soit perdu.
J’ai bien perdu l’insouciance de l’enfance,
Ma foie s’hérite, je côtoie de plus en plus la mécréance,
Ben que le bon dieu soit ma seule chance,
L’amour ma seule dépendance,
Le matin mon seul rayon de soleil,
Même si je regrette de quitter sommeil,
Je quitte la transe du pays du merveille,
Pour un monde où chaque jour est pareille,
Je ne vois plus que des clones, dans un colonne de désespoir,
Comment ne pas boire,
Quand pour voler il faut avoir des avoirs,
Avion carburant au désespoir,
Ici seul vole avec légèreté les papillons ou les anges,
L'éphémère ou les songes, le bonheur une belle image,
Un illusion, je vois claire dans ce mirage,
Pourtant à chaque première heure , je me surprend à croire en ce mensonge.
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