Page blanche
De la musique dans ma tête,
Une page blanche d'ouverte,
Un portable sur lequel je pianote,
Un bus qui s'arrête
Détaché du monde comme un autiste.
De toute façon toujours la même routine, toujours les mêmes têtes.
De la meuf qui avec mépris me dévisage,
A la mère de famille avec ses enfants en bas âge,
L'ouvrier est tout son paquetage,
La femme modernes se cachant derrière dix milles couches de maquillage,
Les sportifs qui iront se dépenser au prochain arrimage,
Tant d'image, tant de clichés, tant de personnages.
Je regarde à travers la fenêtre les mêmes murs,
Dans le silence s'écoule les mêmes murmures,
Les yeux fixés sur la fenêtre, voir le paysage me rassure,
Guette cette nature, qu'au mondialisme on a jeté en pâture,
Maisons des illusions de vert sur le bitume, me donne une illusion d'air pure.
J'étouffe déjà leurs esprit restreint,
Dans leurs idées toute faite leur freins,
J'essaye d'oublier en me faisant jouir à me péter les reins,
J'essaye d'écrire mais ma plume a du mal trouver un nouveau tremplin,
Depuis qu'il fait des tours et détours, c'est le même paysage qu'elle peint,
Tourne dans les mêmes boucles sans jamais voir la fin.
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