La nuit se couche,
Les abeilles rentrent à la ruche,
Elle ne pourront même pas profiter de leur miel,
Mais il y a bien longtemps qu'elles ont fait leur deuil,
Sont heureuses de polliniser gratuitement,
Tout ça juste pour que la reine les remercie gaiement,
Fier d'être des esclaves,
Se lever pour bosser leurs seules et unique rêve,
Si la reine meure, l'ordre s'éteint,
Comme le mouton qui dans son interminable routine se complaint.
Dans leur nostalgie d’hier elle se contentent,
De mourir pour le bien commun elles sont contentes,
Depuis la nuit des temps elles sont bercées par la même comptine
Et elles si coltinent,
Les cloportes ne quitte jamais la pourriture.
Les travailleuses ne quitte jamais la moisissures,
à croire que le lion qui meure ne crie pas de douleurs,
Les abeilles continuent de produire même intoxiqué,
Butine, pollinise même si elles sont claqué,
Les fleurs du mal qui en éclosent,
Ne donneront aucun bien fait pas même de jolie prose,
Juste un miel chimique,
Des travailleuses qui finissent dans un état critique,
Quand on sait tout ça dure de quoi que le miel à un goût de paradis,
Le sucre qui devient amère même dans le livre de l’apocalypse il ne l'avait pas prédit,
Peut être que le monde est déjà mort, il n’y a plus de terre,
Illusionné par nos faux semblants d’humanité ne voyant pas que nous marchons en enfer.