Le monde est trouble,

De toute façon c’est toujours ainsi à l’heure du réveil,

Encore une insomnie, l’esprit en éveille,

La déprime à rendu tout fade, face à mes rêves je baille.

Encore une soirée insipide,

à tenter d’oublier que j’ai rien à faire dans ce monde stupide,

Ici-bas de rêves et d’ambition ils sont tous cupide,

Quand moi je ne trouve même pas apaisement dans le suicide.

Aride est le monde où que j’aille,

C’est un espoir illusoire qui sert d’épouvantail,

Un instinct de survie inné qui fait de la mort un homme de paille,

Même si je rêve encore de sensation forte quand jamais face au froid je ne caille.

Plus rien à perdre,

Chaque jour à un goût amer,

Pourtant rien n’est plus dangereux qu’un homme à terre,

Car plus rien ne me fait peur, ni les pleures de père ou mère,

Rien n’est plus dangereux que l'avarice du vide,

Parce que la rage ne prend aucune ride,

Bien trop souvent la colère décide,

Alors que la raison a toujours été la moins cupide,

Le temps est la tristesse détruit tout,

Même les plus droit, ils ont rendu fou,

Alors ça en devient paradoxale, quand je sois si lucide quand je suis sous,

Faut dire que mon espérance de vie ne tient qu’à un sou,

Alors face à l’ennuie le bon sens n’est que misère,

La déprime de nos conneries nous rend fière,

Car notre cœur tuerait pour une simple sensation de plaisir,

Quand tous les moralistes te parlent des bien fait de l’avenir.

Mais le manque tien bonheur en joue,

J’aimerai être bon chrétien et tendre l’autre joue,

Mais dure de croire en demain quand la galère te tient par le cou,

Dure de croire que les idéalistes qui te disent que tout ça vaut le coup.

Après toutes les belles paroles aux finales ne sont que des jolis détails,

Après tout face aux actes les beaux parleurs sont les premiers qui détalent,

Les mots ne restent que du vent pas des lipides,

Qu’une goutte d’eau dans cerveaux arides,

Un espoir si maigre,

Seul les plus optimiste et pragmatique arrivent à s’en nourrir,

Alors je me verse autre coup,

Après tout en ce bon matin dans ce monde de fou, ce n’est pas si mal de juste voir flou.