Je ne veux pas mourir ici
Complètement sous de la vieille dans le métro,
Le sang chaud je m'en branle de la météo,
J'avais dit que j'arrêtai hier visiblement c'était faux,
L'alcool c'est comme la branlette ça soulage quand il faut,
Mais ça ne suffit pas un livre à la main je m'évade avec les mots,
Perdu la foule je vois ce mémo,
"Peu importe où tu iras tu n'oublieras pas tes maux"
Alors je m'enferme dans la routine le boulot, ça vaut ce que ça vaut.
Ramené à la réalité dans ce métro qui empeste,
Je vois cette autre posthite,
"Je ne veux pas mourir ici,
Dans cette moisissure et les regrets des et si…"
Je m'épuise à faire les mêmes tâches,
Mais la flemme je fais tout à l'arrache,
Me casse le dos en disant demain je m'arrache,
Derrière cette idée misérable je me cache,
Mais je suis prisonnier de mon cash,
Je suis devenue un ce que je déteste un lâche,
Qui même d'espérer ce qu’il ne déteste jamais il ne lâche,
C'est quand je manque de panache,
Pris dans ma routine j'ai cette chanson qui tourne en boucle dans ma tête,
Et qui sans cesse me répète,
Je ne veux pas crever ici,
Avec des rêve remplis de et si.
La journée se termine, je rentre sous une nuit sans étoile,
Rentre prend une aspirine, déboucher une bouteille,
Qu’un verre pour accompagner le dîner sans saveur que je m’en file,
Bien que j'entame déjà ma deuxième bouteille avachie devant une série débile,
Mais faut bien oublier le temps qui défile,
Complètement sous je mets un porno pour oublier que je suis seule,
Prend un dernier verre pour effacer que demain je recommencerai la même boucle,
Ne voulant faire face à la routine et mes pensées je m’endors complètement sous sur un air de soul,
J’ai toujours dans ma tête cette musique qui ne jamais ne s’arrête,
Me rappelle sans cesse ma facilité et ma perte,
Me faisant comprendre que je vais mourir ici,
Dans l’indifférence et l’oubli, avec mes remord et mes et si...
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