Les éphémères de nuit
Comme des papillons,
Elles volent dans la pénombre,
A là recherche d’une lumière qui éclairera leurs horizons,
Tombant amoureuse d’une ombre,
Se faisant charmer par des illusions,
Quand elle-même ne sont qu’un mirage embelli par la lumière,
Enjolivé par une musique qui fait perdre la raison,
Un son qui berce les cupides comme les lucides de façon éphémère.
Bien que demain, elles auront perdu tout charme,
Comme cendrillons, le charme avait ces limites,
Même si le temps d’un jour, elles le désarment,
Demain, leurs beautés seront que les échos d’un mythe,
Comme si au lever du jour, elles avaient déposé les arme,
À croire que le soleil n’était là que pour provoquer leurs chutes,
Séchant prières et larmes,
Oui ce n’était pas la femme de ta vie, mais le refuge d’un homme rute.
Déçu il rentera chez lui,
Le réconfort d’une nuit, n’était pas le soulagement d’une vie,
Bien que le temps d’un soir, pour toujours de la douleurs il croyait avoir fuis,
Pas sûr qu’un jour il en rit,
Se souvenant à peine de cette nuit,
Qui le temps d’un songe nous a tous pris,
Qui l’instant d’une musique nous a séduit,
Mais le lendemain nous payerons le prix
Bien que je commencerai le jour en me rappelant de cette journée,
Qui avait pourtant l’air pleine de ténèbres,
Jusqu’à ce que le temps d’une nuit tu m’eusses bercée,
M'emmenant vers des plaisirs éphémères,
Le temps d’une ombre j’ai crus que tu serais celle qui viendrait me délivrer,
Le temps d’un frisson tu as cadenassés solitude et misère,
Par conséquent en ce nouveau jour je ne peux que te remercier,
Pour cette brève lumière.
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