Vie de cabot
Je traîne encore dehors comme un sans domicile,
Au moins ce soir aucune fille ne m'a demandé asile,
M’aguichant ou me méprisant,
Selon leurs taux d'alcools dans le sang,
Ou le nombre de loups qui les ont tournées aux tours,
Qui les ont prises pour des agneau qui ne savaient pas mordre les vautours,
Ainsi va le monde de la nuit des chiens qui se pissent dessus,
Essayent de manger des pisseuses qui pour quelques compliments se croient au-dessus,
Elles qui sourient à des présumés violeurs,
Qui pour quelque banalités échanger se croient en droit de les suivre dans leurs demeures,
Complètement défoncé je demeure parmi ces étranges pour quelques notes de musique,
Tandis que un de mes potes croient avoir trouver la femme de sa vie, alors qu'il a juste la trique,
Ils ont à peine échanger quelques mots qu'un inconnu s'énerve,
Il a sorti un neuf millimètre ou je rêve ?
Shooter pour avoir demandé une cigarette,
Est-ce une raison pour que sa vie s'arrête,
Le clebs a posé son territoire invisible,
Avec du sang il veut le rendre visible,
Éliminer les nuisible, alors que la fille l’a juste souris,
Le fusil se range et l'air de rien il rit,
La volaille le prend au vol,
Les vautours et les poulettes s'envolent,
Nous devrions partir mais nous avons encore envie de boire,
Certains ont encore espoir,
Trois heures du matin,
Dans un état incertain,
Entouré de fou,
La preuve que depuis que tu es partie même de ma vie je m'en fou.
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