Le Grenier (17)

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Sous nos yeux éberlués, devant nous, un tiroir avait miraculeusement apparu. Tirant sur le compartiment, jusqu'alors caché, nous pûmes l'ouvrir en grand.

Dans chaque mini-casier à gauche et à droite, apparaissaient deux éléments plats en cuivre, de forme semi-arrondie. Nous prîmes chacun le nôtre ne sachant qu'en penser. À quoi pouvaient-ils bien servir ?

- Croyez-vous que ce soit une sorte de clé ? Ou de passe pour ouvrir autre chose ? Me demanda Édelyne.

- Je n'en ai aucune idée. Mais cela ne m'étonnerait pas que les deux pièces s'assemblent.

- Comme pour les deux coffres !

- Oui. Sauf que là, je ne vois pas comment ?

Nous approchâmes les deux pièces l'une à côté de l'autre mais elles ne collaient pas et aucun mécanisme apparent pouvait nous aider.

- Savez-vous comment les coffres se sont assemblés ?

- Non. Lorsque vous avez bougé la table, sous le choc, les coffres se sont rapprochés, puis soudainement aimantés.

- Peut-être faut-il reproduire le choc ? Croyez-vous qu'on puisse les jeter à terre ?

- Au risque de les abîmer ?

- Bon, on va les poser à côté du coffre en attendant... Je vais réchauffer les pizzas. Toutes ces émotions m'ont donné faim, pas vous ? demandai-je à Édelyne.

Je dévorai ma pizza, tandis qu'Édelyne grignotait du bout des lèvres, chacun plongé dans ses pensées.

- Dites, et si mon grand-père avait écrit une lettre d'amour à votre grand-mère ? Pensez-vous que ce soit possible ?

- Ce serait plausible, ce qui expliquerait l'existence de ces coffres. Mais nous n'avons aucune preuve.

- Vous ne savez vraiment rien du tout concernant son histoire d'autrefois ? lui fis-je entre deux morceaux.

- Non, elle ne m'a rien dit. Ma grand-mère était très secrète sur son passé, ma mère non plus ne sait rien. Grand-mère Édelyne avait parfois un visage rongé par un souvenir, comme si elle traînait un lourd fardeau, mais elle ne s'est jamais confiée.

- Nous ne saurons donc jamais ce qui s'est réellement passé.

- J'ai bien peur que non. Émile, il se fait tard. Je pense que je vais rentrer. De toute façon rien de nouveau va se passer d'ici demain.

Nous revînmes au salon en discutant de ce que nous allions faire des coffres.

- Croyez-vous que nous puissions les séparer ?

- Nous pouvons toujours essayer. Sinon je vous le laisse, le temps de trouver une solution.

- D'accord.

- N'oubliez pas de m'appeler si quoi que ce soit survenait. Je m'attends à tout désormais.

- Promis !

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