Ode à l'amour

2 minutes de lecture

Un petit peu de doux qui s'étends le long de soi, comme une lueur mouvante et chaude qui innonde tous les entrelas du corps. Ça coule en dehors et en dedans comme une onde fraîche et salvatrice. Ça vous apaise et vous vous sentez guérir de tout vos maux dans ce flot de joie, de paix et de bienveillance. Une caresse qui se reçoit pour soi dans un élan du coeur, de l'âme. Il y parait que tout y est plus doux et lumineux, c'est une caverne de tendresse réconfortante, sans toît, ni murs mais où l'on se sent en sécurité, comme nulle part ailleurs. Il y émane une lumière sans pareille, aussi cajolante que ressourssante. On y croit à l'éternité, aux trésors qui sont planqués dans nos tréfonds. Peu à peu la lumière les illumines et en fait des joyaux que nous croyons n'avoir jamais eut: le courage, la résilience, le pardon. Tout est là, une confiance sereine et aveugle en ce que nous pouvons, car cette lumière, c'est nous.

Elle se déploie dans chaque mot, chaque acte qui se pose dans la douceur d'un coeur grand, immense, qui palpite et bourdonne le don, la dévotion, l'accueil. Dans les yeux et les sourires qui s'arrête pour soi, attention indulgente et serviable qui essaie d'alléger les coeurs lourds. Ça englobe chaleureusement tout l'être qui sent en lui se déverser un baume qui peut tout, une douce puissance procréatrice d'espoir, d'heureux demains dansants. Un cadeau offert noblement par la vie elle même, une note vibrante qui élève au-delà de tout vice et de toute méchanceté, une accalmie de l'ombre qui elle-même se sent éprouvée. C''est une réconciliation douce qui soulage et épanouïe. Le souffle tendre d'un mot doux susuré à l'oreille dont la brise fait frissonner la peau du cou.

Ça ennivre et ça repose, ça se meut et c'est éternel. Dans la nuance des âmes qui l'éprouve. Un chant rassurant dans la fraîcheur du soir dont la nuit étends son ombre pour s'allumer d'un millier d'étoiles. Le soleil chaleureux sur la peau qui se fait miel, le jus d'un fruit tout juste cueillit, qui s'offre en toute humilité. L'assentiment des sens, du corps, du coeur et de l'âme. C'est la candeur chez le plus experimenté, la chaleur dans le coeur qui fut glacé, la tendresse d'une âme violenté. Un miracle inexpliqué. Rien n'est plus grand en ce monde. Musset disait " Je ne me connais qu'un devoir, et c'est celui d'aimer."

À mes enemis aimés.

-

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Dune Tanguy ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0