Les promesses mortes
Vous m’avez dit "toujours", les yeux pleins de lumière,
Des mots si doux, qu’ils semblaient sincères.
Mais les jours ont passé, et vos voix se sont tues,
Comme si j’étais un livre qu’on a vite lu.
Je garde encore vos phrases, brûlées dans ma mémoire,
Des serments dorés devenus illusoires.
"Je serai là", disiez-vous, quand tout s’écroulerait —
Mais vous étiez les premiers à fuir quand je tombais.
Vos promesses sont mortes, froides sous ma peau,
Enterrées dans un coin où tout semble faux.
J’ai pleuré des silences que vous n’avez pas entendus,
Et souri pour cacher que vous m’aviez déçue.
Mais je n’attends plus rien de ceux qui jurent trop vite,
Car les vrais restent, même quand le monde s’effrite.
Alors j’écris pour guérir, j’écris pour oublier,
Et vos promesses mortes, je les laisse s’envoler.
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