Parfois, il suffit de s’élancer, d’un simple coup de pied sur le sol, pour sentir la liberté surgir. Le béton ne fait plus peur, il invite. On slalome entre les passants, le regard fixé sur la suite du trajet, le cœur battant plus fort à chaque petite victoire sur un escalier ou un rebord.

La rue devient complice de nos envies. On tombe, on se relève, les genoux marqués témoignent de cette obstination à recommencer, à rêver d’être meilleur sans jamais se prendre au sérieux. Il y a ces éclats de rire quand on partage l’instant avec d’autres mordus, cette patience que l’on apprend, la créativité qui déborde pour inventer des mouvements qui n’existaient pas hier.

On roule pour s’évader, pour sentir le vent, pour oublier le reste. Juste l’instant, rien d’autre. Et à la fin, cette passion qui ne nous lâche jamais prend vie sur une simple planche : le skate.