Poème d'hiver
Quand l'hiver déploie son manteau d'argent,
Le monde s'endort sous l'ombre du vent.
Les arbres figés en statues de cristal,
Offrent au ciel un ballet hivernal.
Les flocons dansent, légers, insouciants,
Peignant la terre d'un voile éclatant.
Chaque souffle glacé murmure des secrets,
Sous la voûte des cieux, où le temps s'arrête.
Les rivières s’immobilisent, enchaînées,
Prisonnières des glaces qu'elles ont engendrées.
Et la lumière, douce, pâle et féline,
Caresse la neige d'une clarté divine.
Les pas crissent sur le tapis gelé,
Témoins éphémères, bientôt effacés.
Dans l'air, un silence si pur, si profond,
Qu'il semble conter les histoires d'horizons.
Ô hiver, saison de l’âme apaisée,
Ton froid mordant nous pousse à rêver,
À trouver en nous une chaleur d’étoiles,
Pour traverser ta blanche cathédrale.
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