Chapitre 1: Une erreur décisive

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 Je sortis de l'avion avec une idée persistante dans la tête: réaliser mon rêve américain. Mais quelque chose me tourmentait pendant l'entière durée du trajet. J'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose. Mon téléphone sonna brusquement. C'était ma mère:

" Salut chérie! Comment s'est passé le voyage pour tous les deux?

- Tous les deux?

- Ne me fais pas rire. Tu n'irais pas jusqu'à oublier ton bébé à l'aéroport, ria ma mère dans le combiné."

 Je regardai tout autour de moi à la recherche de mon fils Mike, quand je me rappelai l'avoir posé sur une chaise dans la salle d'embarquement pour aller aux toilettes. Puis ensuite de m'être embarqué avec juste mon sac à la main. Je m'exclamai:

"Oh non!

- Quoi! Comment as-tu pu oublié ton fils à l'aéroport à Paris! Il est tout seul maintenant! Tu te rend compte de ce que tu viens de faire. Tu as abandonné un enfant d'à peine quelques mois à l'aéroport sans surveillance. Et toit tu es à New York comme si de rien n'était, cria ma mère furieuse, mais aussi paniquée.

- Je ne l'ai pas fait exprès!

- Sylvie Rosalind Macquart ne me dit pas que tu ne l'as pas fait exprès, personne oublie son enfant à l'aéroport par inadvertance, je te signale.

- Je vais raccrocher. Je dois aller à mon nouvel appartement. Adieu, tu n'as de toute façon jamais, jamais cru en moi!"

  Je sortis de l'aéroport, en colère. J'appelai un taxi et il me conduisit dans le Bronx, devant l'immeuble où se trouvait mon nouvel appartement. Le propriétaire m'avait envoyé les clés par la poste, un mois auparavant. Je pris les bagages dans le coffre et les emmenai dans l'immeuble. Je montai avec difficulté les escaliers jusqu'au troisième étage. J'arrivai devant la porte en piteux état comme si il y avait eu un incendie. J'ouvris la porte avec ma clé et entrai dans le pire appartement que je vis de toute ma vie jusqu'à maintenant. C'était une seule pièce qui faisait cuisine, chambre, salon et salle de bains. Je marchai sur une souris morte. Je criai et shootai dedans. Elle atterrit dans la douche, d'où il manquait le rideau. Je visitais l'appartement anxieusement. La cuisine était équipée de mobiliers datant des années soixante. Je dus allumer la lumière car un autre immeuble se dressait devant mon unique fenêtre, sans rideau. Sur l'annonce, c'était écrit appartement lumineux. J'étais choquée. J'allais dans le salon qui comportait un canapé rongé par les mites, mais néanmoins il y avait une télé en état de fonctionnement. La salle de bain était crasseuse, si on pouvait appeler ça une salle de bain. Elle comportait des toilettes et une simple douche, sans rideau et sans eau chaude. Enfin, je me tournai vers mon lit qui consistait en un matelas en toile rongé par les souris. La seule lampe qui éclairait la pièce grésillait puis s'éteignit. Elle était trop vieille. Comment pourrais-je vivre dans un tel appartement. Déçu, je pris mon sac à main, et sortis de l'immeuble.

 Je pris le bus jusqu'à Manhattan pour me réconforter. Heureusement que j'avais beaucoup d'argent sur moi. Je me dirigeai vers le célèbre café Starbucks. J'ouvris la porte et allai au comptoir. Il y avait une longue file d'attente. Pendant ce temps, je lisais la carte et décidais de quoi allai-je manger. Je choisis un café avec un roll mozza. Je m'installai à une table vide et commençai à manger seule. Tout à coup, Zack Parker arriva, entouré d'une nuée de paparazzi. Étant petite, je l'adorais, c'était mon idole. Il faisait parti d'un groupe de quatre garçons connu grâce à un télé-crochet. Mais quand il a dissous le groupe à cause de ses caprices, j'ai été dévastée. Il avait ruiné mon enfance, et depuis j'ai gardé rancune contre lui. Je me levai, pris mon café et le lança dans son visage. Il se le reçu dans l'œil et hurla de douleur. Eh oui il était brûlant.

 Une bagarre générale commença dans le Starbucks. Des cafés volaient, accompagnés de leurs muffins. Des gens criaient de douleur, ou de colère. Des personnes se cachaient sous les tables de peur. Les serveurs participaient au chaos. Les gardes du corps tentaient de canaliser la foule. Je profitais de la bagarre pour m'enfuir, tout en riant. Mais malheureusement ma course s'arrêta brusquement quand je bousculai Zack et le poussai sur la route. Il tomba en hurlant, et un taxi uber l'évita de justesse mais en percutant un car scolaire. Puis, plusieurs autres taxis et voitures voulurent les éviter mais se rentrèrent tous dedans, ou foncèrent dans les magasins et la foule. Je me cachai derrière une voiture qui venait de s'écraser contre un lampadaire. Des voitures faisaient des tonneaux, des vitres explosaient, des personnes criaient, des bébés pleuraient, mais les secours n'arrivaient pas à les atteindre. Ce chaos dura une dizaine de minutes pendant lesquels, je me bouchai les oreilles face aux cris suraigus. Après le dernier accident et que la foule se calmait, Zack s'approcha de moi. A mon plus grand malheur, il était intact, avec juste les brûlures que la boisson avait causé. Il commença à me parler:

" Tout est fini maintenant, déclara-t-il d'un ton qui se voulait rassurant.

-Excusez-moi, je vous signale que je ne vous apprécie pas trop.

-Je crois que je l'ai compris lorsque vous avez tenté de me tuer, ironisa-t-il.

- N'attendez pas d'excuses de ma part.

-Je ne suis pas venu pour ça. J'ai été ébloui par votre beauté et votre force de caractère. Vous ne ressemblez à aucune femme que j'ai connu auparavant.

- Et alors?

-J'aimerais vous inviter à dîner.

-J'accepte que si vous payez.

- Je paierai bien sûr. J'irai vous chercher ce soir à 19 heures. Ça vous va?

- Alors, c'est OK.

-A ce soir."

 Ainsi il s'en alla. Je n'arrivais pas à le croire une célébrité venait de m'inviter. C'est que aux Etats-Unis que ça pouvait m'arriver. Je décidai donc d'aller dans un magasin de vêtements m'acheter une nouvelle robe. Je dus enjamber quelques corps en chemin. Les ambulances venaient à peine d'arriver. Je trébuchai sur une jeune femme ensanglantée. Elle tentait de me dire quelque chose, mais elle se fit écraser par un lampadaire qui se penchait un peu trop. Mon parcours jusqu'au magasin dura assez longtemps parce que de nombreux magasins n'étaient plus en état, d'autres brûlaient, et de nombreuses voitures barraient le chemin et menaçaient d'exploser. Ensuite je pus acheter ma robe et rentrai chez moi sereine.

 J'attendais impatiemment la voiture de Zack. Il arriva pile à l'heure. J'étais vêtue de ma nouvelle robe et de mes plus belles chaussures et bijoux. Il m'emmena dans un restaurant cinq étoiles. Nous commandâmes du homard. Ensuite nous parlions de tout et de rien:

-D'où viens-tu chère Sylvie, me questionna-t-il pour faire débuter la conversation.

- Je viens de Paris, répondis-je.

-La ville de l'amour!

-Si vous voulez.

-Pourquoi êtes vous venu ici?

- Je voulais réaliser mon rêve américain, lui avouai-je sur le ton de la confidence.

-Et en quoi consiste-il, me demanda-t-il d'un ton curieux.

- Je voudrais devenir éditrice. J'aimerais publier des romans policiers telle une Agatha Christie ou un Arthur Conan Doyle.

-J'espère que vous allez le réaliser. Je peux vous aider si vous voulez. J'ai mes relations, me fit-il remarquer.

-Si vous insistez."

 Je rigolais niaisement. Il était plus sympathique que je le pensais. Nous dînions et parlions en même temps. C'était une magnifique soirée. A la fin du dîner, Zack me proposa de le suivre à Central Park.

"Mais pourquoi donc?

-Vous n'êtes pas seule à avoir vos secrets Sylvie, et je vais vous montrer les miens.

- Montrez-moi donc."

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