Chapitre 16: Prank : un accident qui tourne mal !
Fatima,la reine du ghetto
"Surprise Fatima. Je ne suis pas mort et tu vas pas t'en sortir aussi facilement!"
Mon souffle était coupé. Mon visage était figé, mais mon maquillage était toujours intacte. Devant moi, Marti se prenait en selfie,détendue, la boucheMartika en cul de poule, avec le filtre chien. Le bruit de la langue du chien m'énervait, et je n'avais qu'une seule envie :lui arracher le portable de ses mains et le jeter dans l'eau. Mais l'arme posé contre l'arrière de ma tempe m'empêchait de bouger. Marcus ne bougeait pas et il enserrait la fille au chien dans ses bras, sûrement pour la protéger au cas où. J'en avais assez, je me levai et partis. Je tireur, le chef du gang de Mexico, regardait le vide, fixement, confus. Finalement je revins en moonwalk en talons aiguilles, lui pris l'arme des mains en toute délicatesse pour ne pas abîmer ma manucure et marchais en chantant, vers un hélicoptère d'urgence sur le toit d'un bâtiment proche de moi. Les urgentistes transportaient une jeune dame qui saignait abondamment.
Soudain,le chef du gang m'attrapa la main, tenta de reprendre l'arme, et ce faisant m'arracha un faux ongle. Folle de rage je lui tirai dessus,sans pitié. Je remis mon faux ongle avec un peu de difficulté,tandis que Martika revenait pour m'aider. Mais malencontreusement elle me le cassa. La seule solution fut la mort. Je lui tirai cinq clous dans le torse avec un pistolet un clou qu'elle tenait à la main. La femme au chien hurla d'horreur. Une balle se figea dans sa tête. Je n'en pouvais plus de ces cris. Les urgentistes arrivèrent en courant paniqués. Je leur tirais un clou dans la nuque chacun. Il ne fallait pas de traces de sang. Je leur enlevais leurs vêtements,puis je m'habillai avec, et refilais les autres vêtements à Marcus .Ainsi, on nous prendrait pour des urgentistes. Nous traînâmes les corps de Martika et du chef du gang de Mexico jusqu'à l'hélicoptère.Nous les mîmes sur des brancards et jetâmes la jeune femme qui s'y trouvait avant, dans un conduit d'aération. Ensuite, nous prîmes la place des urgentistes et firent un signe au pilote qui venait de se réveiller pour décoller.
Nous atterrîmes une demi heure plus tard. Marcus et moi prîmes les brancards et coururent avec jusqu'à l'hôpital en criant comme dans les séries médicales tel que Grey's anatomy. Nous entrâmes dans l'hôpital, accompagné d'autres médecins. Tout à coup j'entendis une voix prononcer mon nom :
"Mais je la connais elle! C'est Fatima la reine du ghetto! »
Je me retournai, paniquée, surprise. Un fan, ici ? Ou un ennemi ?Je m'approchai de la personne qui avait osé dire mon nom à voix haute. Je ne savais qui c'était mais je reconnus tout de suite la fille qui l'accompagnait. Elle semblait triste, fatiguée, et interloquée par ma présence. Je lui fis signe, à la personne qui m'avait appelé, de se taire en mettant mon doigt devant ma bouche.Je suivis ensuite les médecins qui tenait Martika, le chef du gang n'étant plus une menace. Ils allaient l'opérer, donc je fis profil bas. Je ne pouvais pas rentrer dans la salle d'opération et l'égorgé avec un scalpel. Une main me tapa l'épaule. Je me retournai. Une jeune infirmière se tenait devant moi et commença à me parler :
« Nous avons besoin de vous ! La moitié des médecins sont en expédition à Mexico, où déjà en train d'opérer. Pouvez-vous nous aider ?
-Mais bien sûr. Quel est le cas ? Lui demandai-je en me prenant pour Meredith Grey.
-Une jeune femme, la vingtaine, 1m80, trouée de clous dans l'estomac.L'hémorragie se propage très vite, nous devons l'arrêter !
-Évidemment, j'arrive tout de suite, je me désinfecte les mains d'abord. »
J'allais donc me laver les mains, et j'enfilai une blouse, et des gants. Je rentrai dans la salle d'opération, prête à tuer. Je commençai comme une opération normale. J'y pris goût. Je décidai d'attendre un peu avant de lui mettre fin à ses jours.
Une heure d'opération plus tard, après avoir enlevé tous les clous, je lui enlevait le masque qui la tenait endormie tandis que tous les autres se tenaient retournés. Les paupières de Martika papillonnèrent. Elle se réveillait. Elle me regarda puis parla :
« Fatima ? M'interrogea-t-elle dans les vapes.
-Nous avons un problème docteur, m'alerta un chirurgien qui m'aidait durant cette difficile et éprouvante opération qui me vidait de mes forces .
-Qui y a-t-il ? Lui demandai-je l'air faussement interrogateur,tandis que Martika reprenait conscience.
-Pourquoi les cinq clous sont dans ses poumons ?M'interrogea-t-il avec un ton accusateur.
-Je ne savais pas où les mettre, et je pensais que ainsi nous aurions pu décorer un peu l'intérieur ! Lui mentis-je délibérément,mais en souriant pour sembler plus innocente que je l'étais réellement.
-Mais il ne faut jamais faire ça ! C'est très dangereux, c'est même stupide, s'énerva-t-il. Mais où avait vous eu votre diplôme enfin ? Me cria-t-il de plus en plus énervé devant cette faute grave, qui aurait pu, et pourrait lui coûter la vie, et le travail de ce chirurgien.
-Je l'ai eu à Harvard, donc ne vous la pétez pas trop. J'ai sauvé des centaine des vies, et j'ai travaillé dans les plus grands hôpitaux où les plus grands chirurgiens du monde m'ont enseigné leurs savoirs, donc ne me dites pas ce que je dois faire sang de bourbe, lui mentis-je une nouvelle fois mais avec plus de passion dans la voix.
-Quel célèbre chirurgien vous appris de mettre des clous dans les poumons d'une patiente durant une opération très dangereuse ?me questionna-t-il avec une once d'insistance.
-Vous doutez de moi ! Comment osez-vous ? Et vous où avez-vous eu votre diplôme sale charlatan. Dans une pochette surprise ? J'exige des excuses immédiates ! Je vais parler de vous à la direction de l'hôpital pour vous faire renvoyer, j'aides relations vous savez, dont avec des tueurs à gages qui travaillent ici même, donc ne m'énervez pas. Cela pourrait coûter votre travail, votre famille, et même votre vie, le menaçai-je.
-Qui êtes-vous réellement ? Je ne vous ai jamais vu ici,déclara-t-il en montrant du doigt toutes les autres personnes présentes dans la pièce qui hochèrent la tête qui acquiescèrent en hochant de la tête. Vous êtes incompétente, vous vous tenez comme une vulgaire lycéenne ! Je pense...que vous n'êtes même pas chirurgienne et même que vous n'avez jamais participé à un cours de médecine ! dit-il en me pointant du doigt. Qui. Êtes.Vous ? me demanda-t-il en détachant bien les mots.
-Je suis ton pire cauchemar, lui répondis-je, le regard noir. Je suis Fatima, la reine du ghetto de New York. Et tu viens de signer ton arrêt de mort ! lui déclarai-je en le poussant contre le lit où était allongée Martika, droguée de morphine. »
Il bouscula violemment le lit d'opération. Le lit se renversa et Martika tomba lourdement contre le sol comme le gros thon qu'elle était. Je pris un scalpel qui se trouvait sur un guéridon, et le positionna sous la carotide du médecin. Les autres infirmiers présents dans la salle crièrent de peur, de panique.
« Tu n'aurais pas du me défier ! Lui signalai-je en maintenant une pression suffisante sur le scalpel pour qu'il souffre mais ne meurs pas. Tu seras la prochaine ! Hurlai-je en riant tel un tueur maléfique ou un méchant diabolique.
-Je suis un homme, rectifia-t-il me rendant plus furieuse que jamais.
-Plus pour longtemps. Tu ne seras plus qu'un cadavre anonyme, oublié à jamais, le menaçai-je en levant le scalpel pour lui asséner un coup fatal. »
Soudain,Martika tenta de se lever, en hurlant de douleur. Un filet de sang coulait de sa bouche. Elle souffrait atrocement. Un de ses reins tomba par terre. Les infirmières hurlèrent de terreur, tandis que le médecin que je voulais tuer s'échappait à quatre pattes. Il se releva et allait courir vers la porte de sortie quand Martika péta.La pression était elle qu'elle éclata, nous éclaboussant au passage. Je perdis le scalpel, tandis que toutes les personnes présentes, à part le médecin que j'avais tenté de tuer,défaillirent. Je ramassai la colonne vertébral de Martika, alors que le médecin ramassa deux de ses côtes. Une bataille s'engagea entre nous deux. Je le fouettai avec la colonne vertébrale tandis qu'il se défendait avec les côtes. Après une dizaine de minutes,je lui donnai un coup de colonne dans la tête et il mourut sur le coup. Je partis de la salle d'opération et me dirigeai vers une douche. Je me lavai afin d'enlever tous le sang qui se trouvait surmoi. Je frottais assez fort car leur savon n'était pas terrible.Ensuite je défonçai plusieurs casiers pour trouver des vêtements qui m'irait bien. Après m'être habillée, je partis vers une porte de sortie qui se trouvait derrière l'hôpital. Mais je me rappelai que j'avais vu plutôt dans la journée Diane, l'actrice de série télévisée accompagné d'un bel inconnu. Finalement je changeai de direction, et je partis vers le hall de ce gigantesque hôpital.
Je marchai d'un pas vif sur le sol carrelé alors que la lumière blanche m'éblouissait. Je croisai plusieurs médecins en blouse blanche, trop occupé par leur travail pour remarquer ma présence.J'en profitais alors pour passer inaperçue. Je passai devant de nombreuses chambres où reposaient de nombreux patients qui dormaient ou mangeaient des plateaux télé qui avaient l'air dégoûtant. Je pris l'ascenseur, récemment rénové, et descendis jusqu'au rez-de-chaussée. Les portes s'ouvrirent sur le hall que j'avais vaguement aperçue en arrivant. Je le traversai en observant la splendeur de ce lieu. Le blanc immaculé qui recouvrait les murs illuminait l'accueil et lui donnait un aspect irréel. On se croyait dans un rêve. Tout était très propre. Un petit courant d'air me faisait frissonné. L'odeur de désinfectant emplissait le lieu, et me donnait mal à la tête. J'aperçus la salle d'attente, et j'y allai pensant y retrouver Diane et l'inconnu. J'ouvris la porte et ils étaient assis sur des chaises noires qui n'avaient pas l'air confortable. Un distributeur de jus de fruits, et de gâteaux se trouvait au fond de la pièce. J'achetai un petit muffin pour capter leur attention. Diane, et l'autre homme se retournèrent vers moi.Diane se leva et marcha directement vers moi les poings fermés. Elle allait me donner un coup de poing, quand l'homme lui attrapa le poignet.
« Ne fais pas ça s'il te plaît. Tu ne sais pas vraiment ce qui s'est passé. Ne lui mets pas tout sur le dos.
-Mais de quoi parlez-vous, leur demandai-je.
-Tu m'as abandonné dans le désert mexicain ! explosa-t-elle hors d'elle.
-Je suis sincèrement désolée. Nous voulions sauver Sylvie, et nous somme partis voir un informateur pour retrouver Sylvie. Mais nous avons lamentablement échoué. Et nous t'avons oublié. Je suis vraiment mais vraiment désolé, je te jure sur la tête de Sylvie !
-Qui est sur une table d'opération entre la vie et la mort en ce moment même, m'annonça-t-elle.
-Que veux-tu dire ? Je ne comprends pas !
-NOUS avons retrouvé Sylvie, agonisante, derrière un puits, se vidant de son sang, fraîchement poignardée par Rodrigue,révéla-t-elle.
-Non, c'est vrai ? Et elle va mourir ? Demandai-je en pleurant.
-Etc'est de ta faute ! Tu nous a abandonné ! Si tu étais restée, elle serait peut-être déjà sauvée à l'heure qu'il est !Maintenant elle va peut-être mourir.
-Je pensais que Rodrigue l'avait emmené ! Lui avouai-je en essayant de me trouver des excuses.
-Tais-toi Fatima. Il y a baleine sous gravillon.
-Quoi !? Je ne comprenais pas ce qu'elle disait.
-Je crois que tu as un plan, que tu as fait exprès de disparaître pour que Sylvie meurt. Tout était déjà organisé d'avance. Je ne te crois plus Fatima. Je n'ai plus confiance en toi,s'exclama-t-elle. »
Et elle partit en courant. Je restai seule en présence e l'homme inconnu. Je réfléchissais aux derniers événements. J'avais été un monstre. Je n'étais qu'une Rita. Je me dégoûtai moi même. Je sanglotai comme une petite fille. L'inconnu posa une main réconfortante sur mon épaule. Il ouvrit la bouche :
« Elle est bouleversée c'est tout. Ce n'est pas personnel. Sylvie est sa meilleure amie. C'est normale qu'elle soit aussi effondrée. Elle a peur pour Sylvie. J'espère que tu comprends ? »
Je hochai la tête.
« En fait je ne me suis pas présenté. Je me nomme James, me dit-il en me tendant sa main.
-Moi c'est Fatima...
-La reine du ghetto, je sais. Tu es connue dans le milieu de la pègre.
-Je sais. Tu es membre d'un ghetto ou d'un gang. Ton visage m'est familier.
-J'étais membre d'un gang de drogues dont je devais reprendre le flambeau.
-Ah oui, je te reconnais maintenant. J'ai déjà eu affaire avec ton père. Je le déteste.
-Moi aussi.
-Cela nous fait un point commun. »
Nous rîmes de bon cœur pendant de longues minutes. Nous parlâmes ensuite pendant au moins une bonne heure de tout et de rien. Je l'appréciais beaucoup. Je crois que c'est à ce moment-là que nous sommes devenus. Soudain la porte s'ouvrit sur un Marcus essoufflé.
« Cela fait une heure que je te cherche ! J'ai du essuyer tout ce que tu as provoqué dans la salle d'opérations de Martika. J'ai du cacher les corps et allonger tous les infirmiers pour leur faire croire que rien ne s'est passé durant cette opération. J'ai vérifié, le chef du gang de Mexico est bien mort. J'ai supprimé toutes les vidéos de surveillance où on te voit. Je les ai remplacée par une vidéo de chat très mignonne. J'ai jeté à la poubelle les radios de Martika où l'on voit les clous dans son torse. Tout va bien on peut désormais partir sans que l'on nous voit ! Je vois que tu as trouvé des vêtements propres et banals ! Me fit-il remarquer.
-Oui, je les ai volé dans un casier appartenant à un quelconque médecin de cet hôpital. Mais nous devons attendre encore un peu.Sylvie est ici. Elle se fait opérer en ce moment même. C'est mon amie. Je dois l'attendre. Et de plus il ne faudrait pas que Rita et Rodrigue apprennent qu'elle se trouve ici et qu'ils tentent de finir le travail. Nous devons la surveiller et la protéger du mieux que nous pouvons. Rita est une femme très dangereuse, déclarai-je.
-Qui es-tu? Demanda Marcus en pointant du doigt James qui se tenait debout à côté de nous deux.
-Très longue histoire, lui répondis-je. »
Diane arriva dans la pièce. Elle s'était calmée, mais on voyait les sillons provoqués par les larmes sur ses joues. Nous nous assîmes tous et attendirent sans parler pendant une bonne heure, en demandant par moments aux infirmières des nouvelles de notre précieuse amie.Au bout de quelques instants, une vieille infirmière arriva et nous annonça :
« L'opération de Sylvie est désormais terminée. Il n'y a eu aucune complication.Elle est vivante ! »
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