Ta présence
Revenir ici la nuit, même si je sais que c'est ridicule.
Ça ne sert strictement à rien.
Tu ne reviendras plus jamais ici.
Je ne te reverrai probablement jamais.
Je ne sais pas l'heure qu'il est, peu importe.
Je sens ta présence, je te jure que c'est vrai.
Je me sens bien, c'est le principal.
Tu t'en doutes, je porte le t-shirt jaune que tu as laissé sous mon lit.
Je traîne toujours mes vieilles baskets. Tu les adorais.
Et ton collier que j'ai failli perdre. Le fermoir ne tient qu'à un fil.
Cette nuit encore, il fait chaud.
Mais pas autant que dans tes bras, lorsque nos sueurs se mélangeaient dans l'herbe, sous le vieux charme.
Je déteste quand je deviens nostalgique,
prêt à chialer sur commande.
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