28 - Jay part 1

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TW : scène hot

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Allongé sur le lit – très confortable, au passage – de l'hôtel, je mate sans discrétion ma belle ensorceleuse, assise devant sa coiffeuse. Son peignoir en soie bleu me rend dingue. Surtout que je mettrai ma main à couper qu'elle ne porte rien en-dessous. Cette femme a une sex-attitude qui me rend bouillant chaque fois que je la contemple. Depuis plus d'un mois, elle me comble entièrement sur tous les plans. Dans ma tête, mon boxer et mon cœur, il n'y a qu'elle. Elle. Et encore elle. Ma passion. Ma drogue. Ma moitié. Mon tout. La seule femme auprès de laquelle je souhaite rester même lorsque je serais devenu vieux et con. Pourtant, une parenthèse d'un mois va venir interrompre notre belle histoire. Dans quelques heures, retour à la case départ. Malheureusement pour moi, elle ne pourra pas me suivre sur le reste de la tournée. Ou plutôt, elle n'en a pas envie. Fréquenter les hôtels appartenant à la famille Johnson va au-delà de ses forces. Même si ça me fait chier, je la comprends parfaitement. Du coup, pas question de lui forcer la main. Un mois loin d'elle ne devrait pas me tuer. Du moins, j'essaie de m'en convaincre. Au fond de moi, je sais qu'il va être question de batailler fort pour ne pas tout planter du jour au lendemain. Les producteurs ne me pardonneraient pas et ces enflures seraient foutus de me coller un procès au cul pour non-respect du contrat.

En attendant, je vais profiter de cette dernière journée à ses côtés et tout donner ce soir pour elle sur notre dernière scène européenne. Et ça va commencer maintenant, avec la surprise que je prépare depuis des jours. Rien que d'y penser mon sang se met à pulser plus vite contre mes tempes. Je n'ai jamais eu autant la trouille de toute ma vie et en même temps, je n'ai jamais autant été pressé de voir sa réaction quand elle découvrira mon cadeau.

Tandis qu'elle dompte ses jolies boucles avec sa brosse, je glisse ma main sous le traversin et en ressors un petit écrin noir, planqué là depuis hier soir. Je tourne la boite quelques secondes entre mes doigts, en fixant sa nuque de plus en plus tentante. Sa peau de porcelaine est un appel au pêché des plus délicieux. Je compte bien m'en rassasier une fois qu'elle aura découvert le contenu de la boite, avant d'aller rejoindre les autres pour nous remplir le bide. Ensuite, ma princesse et moi irons nous balader dans la capitale des amoureux. Qu'aurais-je pu demander de plus que finir notre tour d'Europe dans la ville lumière avec la femme que j'aime ? Parce que, ouais, c'est vraiment le cas et j'ai bien l'intention de lui dire ces trois mots dans quelques minutes. Je me fous carrément si elle n'est pas capable de me répondre, car tout en elle me prouve qu'elle ressent la même chose que moi.

J'emplis lentement mes poumons d'air, avant de me lever. Puis, j'avance à pas de loups dans sa direction pour qu'elle ne m'entende pas arriver. Merci la moquette. Une fois à sa hauteur, je m'accroupis pour me mettre à son niveau. D'une main, je dégage un peu son épaule pour venir la recouvrir de tendre baisers. Dès que mes lèvres entrent en contact avec sa peau, ma princesse frissonne. Mon effet sur elle me fait perdre la tête, comme chaque fois que je lui en donne. Il n'y a pas plus beau cadeau à mes yeux que de la voir frémir sous mes doigts, mes lèvres ou mon souffle. Ou presque. Le plus beau de tous, c'est lorsqu'elle se perd dans son plaisir sous mes coups de reins. L'extase.

Un bruit sur la coiffeuse me fait relever les yeux vers le miroir. Perdu dans le vert de ses yeux à travers le reflet, il me faut quelques secondes pour capter qu'elle vient de poser sa brosse.

— Encore ! me souffle-t-elle.

Comme si ce mot n'était pas suffisant, sa façon de mordiller sa lèvre finit de me convaincre.

— À vos ordres, princesse.

Mes lèvres picorent avec gourmandise son épaule, mais aussi sa nuque, alors que ma main libre se glisse sous son peignoir à la recherche de son sein. Quand je pince son téton, elle émet un gémissement qui fait réagir ma queue au quart de tour. Putain, est-ce qu'un jour je cesserai de la désirer autant ? Jamais ! Impossible autrement ! C'est bien la raison pour laquelle je tiens à lui offrir ce qui se trouve dans mon autre main. Je veux qu'elle partage ma vie à Chicago.

En me rappelant la raison pour laquelle je suis allé jusqu'à elle, j'enlève ma main de sous le peignoir. Intriguée par mon comportement, elle fronce les sourcils. Puis, elle se lève, s'assoie sur la coiffeuse et détache le lien pour offrir à ma vue son superbe corps. Elle ne va pas trop m'aider dans cette position à lui faire ma demande. J'avale ma salive difficilement et recule d'un pas, histoire de mettre assez de distance entre nous pour ne pas me jeter sur elle.

— Tu n'as pas envie de moi ? me demande-t-elle, étonnée.

Si je m'écoutais, je la prendrais de suite sans préliminaires sur cette coiffeuse.

— Faut que je te demande un truc avant.

— Ça ne peut pas attendre ? J'ai envie de toi, moi.

Et pour bien appuyer son désir, elle écarte ses cuisses pour offrir à ma vue sa petite chatte dont je suis barge. Ma langue en picote, tant j'ai envie de la goûter. Quant à ce qui se passe sous mon boxer, pas besoin d'en parler.

— Laisse-moi juste quelques minutes et je te prends sur la coiffeuse, dans la position que tu veux, répliqué-je d'une voix éraillée par mon désir.

Elle tord ses lèvres dans une moue trop craquante, avant de refermer les pans de son peignoir.

— Qu'est-ce que tu voulais me demander ? me questionne-t-elle.

— Jen, depuis que je te connais, mon...mon... commencé-je.

Et merde ! Pendant des jours, j'ai répété le discours que je désirais prononcer à cette occasion. Et voilà que ma mémoire me lâche ! C'est vraiment ma veine. Plutôt que de me creuser la cervelle, je tends l'écrin dans sa direction. Elle attrape la boîte, qu'elle tourne et retourne entre ses doigts.

— Tu ne crois pas que c'est un peu tôt ?

Non, vu que je veux passer ma vie avec elle.

— Je suis amoureuse de toi, Jayden, mais je pense que pour le mariage, on peut encore attendre un peu, non ?

Oulà ! Qu'est-ce qu'elle est en train d'imaginer ? Même si mon intention est de passer chaque jour près d'elle, je ne suis pas encore prêt à me passer la corde au cou. Par contre, l'entendre me dire qu'elle est amoureuse de moi, me fait planer. Ce n'est pas tout à fait les trois mots que mon coeur souhaite entendre, mais c'est déjà énorme de sa part. Même si elle me l'a fait comprendre à plus d'une reprise, elle n'a jamais été aussi précise sur ses sentiments.

— Tu devrais ouvrir avant de me donner une réponse.

Elle sonde mon regard, avant de s'exécuter. Au moment où elle en sort la clé de ma maison, son expression me fait rire.

— Original comme bague, s'esclaffe-t-elle, avant de passer l'anneau à son annulaire. Dis-moi, qui t'a donné cette idée ?

— Haley. Elle a lu ça dans un de ses bouquins. Elle m'a dit que c'était une idée super originale et romantique pour te demander d'emménager chez moi.

Mes dents viennent se planter dans ma lèvre inférieure, nerveux à l'idée qu'elle refuse. Ses yeux naviguent entre la clé et moi, durant de longues secondes. Si longues que je me questionne sur la solidité de mon cœur. Combien de temps est-il foutu de tenir à la vitesse où il bat ?

— Tu me demandes de venir vivre chez toi ?

Je hoche la tête, avant de lui répondre avec tout le sérieux du monde :

— Tu es la première femme dont je suis vraiment tombé raide dingue, ma jolie ensorceleuse. Je t'aime au point de ne plus pouvoir envisager une seule journée sans toi. Je sais qu'on va être séparé jusqu'à la fin de la tournée, mais si tu acceptes alors....

Avant même que je termine ma phrase, elle se jette à mon cou et m'attire pour venir poser ses lèvres sur les miennes. Son cœur bondit dans sa poitrine si fort, que je le sens tout contre le mien. Pas besoin de plus pour capter sa réponse. Elle vient d'accepter. Fou de joie à cette idée, je l'attrape sous les fesses et la hisse dans mes bras. Son sexe déjà humide vient se frotter contre mon ventre. Sa chaleur m'envahit direct. Il ne m'en faut pas plus pour démarrer, la poser sur le lit et retirer mon boxer. Ma bite est déjà au garde-à-vous, prête à l'emploi. Je suis tellement excité et elle aussi, que je passe outre la case des préliminaires. D'un coup de butoir, je plonge dans son intimité. Elle est si chaude. Si étroite. Je prends mon pieds à chacun de mes coups de rein. Au vu de ses gémissements, de son souffle de plus en plus saccadé et de son regard, je sais qu'elle n'est pas en reste. Elle me correspond si bien. À croire que nos corps ont été moulés l'un pour l'autre.

— Plus fort, halète-t-elle.

Pas de souci, ma belle, mais on change de position.

Je me retire et la force à se mettre sur le ventre. Comprenant mon désir, elle se positionne à quatre pattes, offrant à ma vue son adorable petit cul. Je malaxe ses fesses, avant de les claquer l'une après l'autre. Un petit cri outré quitte ses lèvres.

— Prends-moi, au lieu de jouer avec mon cul !

Quel régal de l'entendre se lâcher dans son vocabulaire ! Ça m'excite encore plus.

Pour bien me faire comprendre son message, visiblement pas assez clair, selon elle, elle se colle à ma queue. Ses hormones sont vraiment au top ce matin et je m'en délecte. Je me positionne à l'entrée de son vagin, que je taquine au lieu de la pénétrer.

— Tu veux me tuer ou quoi ? demande-t-elle, la tête par-dessus son épaule.

— Ce serait dommage de casser mon jouet préféré.

— Arrête de jouer, Miller ou je dis non à cette clé.

Là, elle me tient vraiment par les couilles. Du moins façon de parler. Contraint, mais pas forcé, je replonge dans son intimité plus que délicieuse. Je donne un premier coup de rein, puissant et profond, qui lui arrache un cri délicieux. Puis un deuxième et sa réaction est la même. Ses fesses claquent à chacun de mes mouvements contre mon ventre. Putain, ma princesse est plus que bonne ! Son dos se recouvre d'une pellicule de sueur qui la rend brillante et me donne envie d'accélérer. Je la pilonne encore et encore alors que ma main se glisse sous son ventre pour venir pincer son clitoris à plus d'une reprise. Sous mes doigts et mes coups de boutoir, elle perd de plus en plus pied. Je suis obligé de la maintenir pour ne pas qu'elle s'écroule sous le lit. Ses gémissements sont de plus en plus rapides. Et moi je perds la boule sous toutes ces sensations complètement grisante. Quand ses muscles se contractent avec violence autour de moi, je me déverse en elle dans un dernier râle de plaisir.

Ce n'est qu'au moment où je me retire que je capte qu'on a sauté une étape dans notre câlin. Le préservatif, merde ! Même si elle ne peut plus tomber enceinte, on vient de prendre le risque de se refiler une merde dont ni l'un ni l'autre n'a besoin. Quel con ! Je n'ai même pas d'excuse. À part peut-être que j'étais fou à l'idée qu'elle accepte de partager sa vie avec moi. Mais en est-ce vraiment une ? Et si cette autre unique fois où je n'ai pas été prudent, je m'étais chopé une IST ?

Arrête de te prendre la tête, tu t'es déjà fait dépister !

C'est vrai, mais ça n'empêche que ça me fout les boules.

— T'as l'air bizarre ? me fait savoir Jen alors qu'elle vient se réfugier dans mes bras.

— On a brûlé une étape, princesse.

Un sourire s'esquisse sur ses lèvres, avant qu'elle ne vienne poser sa jolie bouche sur ma joue. Puis ses prunelles dans les miennes, elle tente de me rassurer comme elle le peut.

— Si tu veux être certain que je ne tombe pas enceinte, j'irai acheter la pilule du lendemain. Mais, tu sais que les risques sont nuls.

— Ouais, je sais.

Un court instant, j'imagine une mini elle venir se blottir dans mes bras. Mon cœur s'enflamme à cette idée. Malheureusement, je retouche très vite la terre ferme. Par la faute de Black, ce bonheur ne nous sera jamais accordé. Elle ne portera jamais mon enfant. Ça me rend triste. Pour elle. Pour moi. Pour nous. Je crois que j'aurais apprécié de voir son ventre s'arrondir en sachant que j'étais responsable de son état.

— On s'est pas encore fait dépister, laché-je pour me sortir de mes pensées un peu trop morne.

— Y a-t-il des risques ? Pour ma part, je suis certaine de mon coup.

— Non, aucun. J'ai toujours été prudent.

Sauf cette fois-là, me rappelle ma foutue conscience..

— Alors, te voilà rassuré.

J'opine du chef, bien que ce ne soit pas tout à fait le cas. Cependant, il est hors de question de gâcher ce moment avec mes sales pensées. Alors, je passe outre. Vaut mieux de toute façon.

Je me tourne sur le côté pour lui faire face. Avec tendresse, j'enroule mon doigt autour d'une de ses mèches. En un mois, le plaisir pris avec ce simple geste plein de douceur ne m'a pas lâché. Au contraire même.

— C'était un oui, alors ?

Son regard malicieux se plante dans le mien alors qu'un léger sourire coquin s'esquisse sur ses lèvres.

— T'as besoin d'un second round pour t'en convaincre ?

Amusé par sa question, je me fends d'un large sourire, avant de pincer ses fesses.

— Aïe ! s'écrie-t-elle.

— Je sais que t'es dure en affaire, alors je préfère m'en assurer. Et si tu as besoin d'un deuxième, voire d'un troisième round, je me tiens à ta disposition.

Elle éclate de rire avant de déposer un baiser d'une infinie douceur sur mes lèvres. C'est tellement délicat que j'en frissonne. Jamais je n'aurais cru que cette façon d'embrasser puisse être aussi agréable. Sensuelle même.

— Je pense qu'on ferait mieux de se préparer pour aller rejoindre les autres, ils vont finir par nous attendre.

— Dommage.

D'un bras, je l'attire un peu plus vers moi pour lui prouver que je suis déjà prêt pour une seconde manche. Telle une anguille, elle se faufile hors de mon étreinte, puis du lit, me laissant con avec ma trique. Putain ! Elle me le paiera avant que je monte dans ce foutu jet !

Après avoir déniché des fringues dans l'armoire, elle se retourne enfin vers moi.

— Au cas où tu ne l'aurais toujours pas compris, la réponse est oui, me lance-t-elle, tout sourire.

Les étoiles plein la tête, je la rejoins en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf. Avant même qu'elle ait le temps de protester, je l'attire dans mes bras et l'embrasse avec force et passion. J'avale chacun de ses gémissements, comme un goulu. Ça va vraiment être dur de me passer d'elle durant le mois qui arrive. Heureusement que Skype et compagnie existe. Faute de la toucher, je pourrais au moins la voir.

— On devrait faire monter notre p'tit-déj au lieu de rejoindre les autres. J'ai envie de profiter de toi dans cette tenue. T'en penses quoi ? demandé-je en posant mon front sur le sien.

Elle pouffe légèrement avant de me repousser de sa main sur mon torse.

— J'en pense que même si te voir nu me plaît beaucoup, ma meilleure amie va aussi me manquer. Alors bouge tes fesses et habille-toi, beau gosse.

Malgré ma frustration de ne pas pouvoir profiter d'elle un peu plus dans cette tenue, je lui lance un sourire en coin, avant de partir piocher un jeans et un t-shirt dans l'armoire.

Dès que nous sommes habillés, nous descendons à la salle du restaurant main dans la main. Je profite à fond de chacun de nos contacts pour les graver dans ma mémoire et les ressortir les jours où elle me manquera. À la façon dont ses doigts sont enroulés aux miens, je sais qu'elle fait de même. Elle va me manquer, c'est sûr, mais je pense que je vais lui manquer aussi. Et rien que de le savoir me met du baume au cœur, car nos retrouvailles n'en seront que meilleures.

Alors que nous avançons vers la table réservée pour notre groupe, je l'imagine déjà à m'attendre dans ma maison. J'espère qu'elle lui plaira. Bien qu'elle ne soit pas aussi immense que celle de Shawn, elle possède tout le confort nécessaire, dont un jacuzzi, que je rêve d'essayer avec elle. La cuisine très spacieuse lui permettra de nous concocter des petits plats quand l'envie lui en prendra. Le reste du temps Anita s'en chargera. J'espère que toutes les deux s'apprécieront. Ma femme à tout faire est presque comme une seconde mère pour moi. Elle sait déceler mes moindres problèmes juste en m'observant. C'est vraiment une femme en or. Ça m'emmerderait bien si je devais la congédier parce qu'elle ne parvient pas à s'entendre avec ma belle ensorceleuse. Mais quelque chose me dit que ça n'arrivera pas. Le seul truc qui me fait chier dans cette histoire, c'est que je ne pourrais pas voir la tête de la femme que j'aime quand elle franchira le porte de mon chez moi... Ou plutôt chez nous. Mais savoir qu'elle y sera dès demain me monte sur un petit nuage duquel je ne suis pas prêt de redescendre.

Arrivés à notre table, je tire sa chaise pour qu'elle puisse s'y asseoir, sous le regard railleur de Dan et Haley. J'admets que me voir ainsi doit être plus que plaisant et ils en profitent bien tous les deux pour me taquiner le plus souvent possible. Je pense qu'il y a un peu de vengeance personnelle de la part de Dan. Faut dire aussi que je l'ai pas mal narguer à ses débuts avec Haley.

Shawn me salue d'un simple signe de tête alors que je m'assois à mon tour.

Depuis que nous avons repris la tournée, il n'a plus cherché à nous séparer. Ce n'est pas pour autant que nous sommes vraiment redevenus potes. Notre entente est strictement professionnelle désormais. Une fois que la tournée sera terminée, je ne sais pas ce qu'il adviendra de nous. Rien, sûrement. Nous partirons chacun de notre côté, sans jamais nous retourner. L'espoir ne sert pas à grand-chose dans ce cas-là. Je sais qu'il ne reviendra pas. Il aime trop Jen, tout comme moi. Je regrette parfois de ne pas avoir été plus fort pour sauver notre amitié, en même temps je n'ai jamais été aussi heureux qu'auprès d'elle. Elle a réussi à me montrer de la lumière là où tout n'était qu'obscurité. De toute façon, elle ne serait pas retournée avec lui. Plus d'une fois, je lui ai posé la question, pour savoir s'il y aurait eu des chances qu'elle se soit remis avec lui si je n'avais pas été là. Sa réponse a toujours été la même : peut-être, mais ça n'aurait pas fonctionné car elle n'aurait jamais pu lui faire à nouveau confiance. Et elle base ses relations sur cette confiance aveugle en l'autre. Après ce qu'elle a vécu, je la comprends.

Alors, pourquoi, tu ne lui parles pas de Lui ?

Je le ferai, mais pas maintenant. Je veux attendre qu'on soit à Chicago pour le lui avouer, surtout qu'elle ne risque pas de l'apprendre par la presse. Personne ne le sait hormis Shawn et l'autre conne. En même temps, ce n'est pas pire que de mener une double vie. Elle comprendra. Elle ne peut que le faire. Elle est large d'esprit. J'en suis persuadé. Elle ne m'abandonnera pas pour si peu.

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