Assis sur un caroussel, je m’envole

Je sais maintenant qui tu es !

Et je m’envole loin, très loin dans la sphère,

Et je sais à présent qui nous sommes

Et je hurle ma folie sans regret, sans relâche

Reviens moi, et faisons comme d’antan,

Et je pleure parfois en mêmes temps que la pluie battante, je sais.

Je sais qu’il t’arrive à toi aussi de penser à nous,

Point de rêveries, point de trêves, j’exclame ma folie !

Mes larmes tantôt salées, tantôt acides, tantôt glaciales, j'exprime la folle muse amoureuse de ton art.

Art symbole de la vie et je titube pour me retrouver seule reclus dans une alcôve,

Recroquevillé sur moi-même tentant de me réchauffer en vain,

Je suis cet homme dont la folie est si créative qu’elle fait tomber à la renverse,

L’amour d’une chimère, splendide créature au mélange de race de première classe rugir, grogner, serpenter, s’envoler face à moi !

Va sombre créature, va oublier qui ta créee, qui t’as provoquée !

Et le rythme s’emballe de nouveau

Je vous aimes passionnément, douces princesses,

Entre nous se dessine une fresque de Michel ange.

Je vous aime infiniment, douces reines,

Toi et moi pour la vie, mais jamais dans la mort.

Je vous aime à la folie, douces impératrices

Allons ensemble danser, valser, naviguer dans ces eaux obscures, agités, au mille vagues remplies d'ecumes bercées par une houle sublimée.

Je vous aime comme cela, jusqu’à devenir qui je suis, un être imparfait à qui demain lui tend les bras pour viser cette perfection tant convoitée !

A la vie mes douces, je me vais casser du cailloux, avec comme pensée amoureuse

Pour vous lumières éclatantes de ma vie... je suis et demain seul le temps nous le dira.