Chapitre Neuf

2 minutes de lecture

Clarisse d'Etigues ? Un amour de jeunesse, une femme épousée par passion et perdue par la folie d'une femme. Une vengeance !

Contre Arsène Lupin !

Clarisse d'Etigues était une jolie blonde aux yeux bleus, immensément heureuse en caressant son ventre rond. Et Lupin était follement amoureux. A ses pieds, prêt à lâcher son empire de l'ombre.

C'était sans compter sur Joséphine Balsamo, la comtesse de Cagliostro.

L'enfant ne naquit pas, Clarisse mourut assassinée et la police ne découvrit rien. Arsène Lupin se fit policier et devint le chef de la Sûreté.

Enquêtes et recherches.

En vain !

Démasqué, il termina en prison et resta quelques heures avant de s'évader. Mais durant ces quelques heures, il avait parlé à Ganimard.

De la police !

De la justice !

De Clarisse !

Et de la comtesse de Cagliostro !

" Je n'ai aucun rapport avec toi, Palves. Ordure !"

Lupin se redressa, les menottes tombèrent sur le sol. Il se jeta sur le trafiquant de cocaïne et de vie pour le faire tomber sur le sol. Un coup de pied bien placé et Palves se tenait le nez. Brisé et en sang.

Lupin le saisit par le col et lui murmura :

" Aucun rapport ! Je ne fais pas dans le trafic de drogue !

- Tu...devrais...connard... Ca rapporte !

- Ta gueule !"

Lupin saisit l'homme et le retint par une prise infaillible.

" Attends que mes "alliés" arrivent et ce sera ta fin !

- Tu as toujours été un imbécile, Arsène," murmura une voix dans son dos.

Un sourire désabusé apparut sur les traits du gentleman cambrioleur.

" Joséphine !

- Mhmmmm. Non, ici je ne suis plus la comtesse."

Un canon appuyait sur son omoplate et Lupin leva lentement les mains. Palves se redressa et d'un coup bien placé fit tomber Lupin en arrière.

On s'écarta tranquillement de l'homme tandis qu'il chutait violemment dans la poussière.

Une femme s'approcha pour le toiser avec mépris. Magnifique, elle n'avait pas vingt ans et des cheveux d'une noirceur de corbeau. Belle à damner un saint, comme on disait. Ou damner un voleur.

Ou un trafiquant, vu l'attitude protectrice que Palves adopta auprès d'elle.

" Vingt ans ? Tu n'as rien appris ?"

Lupin souriait toujours, le sang coulait de sa bouche. Il s'était mordu l'intérieur de la joue.

" La comtesse de Cagliostro ? Qui es-tu aujourd'hui ?"

Le jasmin qui l'enveloppait rendait fous les hommes et Lupin ferma les yeux en percevant cette odeur honnie. Terrible souvenir. Il avait respiré ce parfum en pénétrant dans la chambre où était morte sa femme.

Près de son oreille, la femme sourit et répondit :

" Je suis Fantômas."

Annotations

Vous aimez lire Gabrielle du Plessis ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0