Chapitre 8 : Prendre la porte

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Pour ce chapitre je vous propose : The kids are'nt alright de The Offspring un grand classique.

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==== PDV Eliott =====

La main de mon géniteur qui frappe violemment, Mathis me réveille encore une fois… Ce cauchemar vient me hanter quasiment toutes les nuits depuis ce jour. Et depuis ce fameux jour, j’éprouve une haine viscérale pour celui qui m’a vu naître et tout ce qui le compose. Dont cet endroit remplis de faux-semblant et de paraître… Je hais la haute bourgeoisie et ce monde de merde !

Tandis que je me remets doucement de mes émotions je remarque que Artémis n’est pas dans son lit, j’imagine d’abord qu’il doit être partis aux toilettes lorsque je le vois arriver dans l’encadrement de la porte vêtu entièrement de noir, avec un pantalon qui ressemble à un pantalon militaire de type cargo. Une drôle de tenue pour aller aux toilettes en pleine nuit, j’allume ma lampe de chevet et lui demande :

— T’étais passé où ? Et pourquoi t’es habillé comme ça ?

Je vois dans son regard vairon qui encore une fois m’ensorcelle, une forme d’angoisse et d’étonnement.

— Ah ça ! Euh… j’avais besoin d’aller prendre l’air. ein ? Et t’as réussi à sortir sans alerter les surveillants, et sans déclencher l’alarme des portes.

— Bah ouais je suis passé par la fenêtre.

— Euh on est au deucième étage à au moins 4 mètres du sol.

— Je suis désolé Eliott, je ne voulais pas t’infliger ça …

Avant que j’ai le temps de répondre, j’entend le bruit d’un objet métallique qui touche le sol et une fumée verte qui s’engouffre dans toutes la pièce, je m’endors instantanément comme si rien ne s’était passé.

==== PDV Artémis ====

Dans mon dos, je tiens encore la goupille de la bombe somnifère une petite invention quand même extrêmement pratique. Je ne voulais pas en arriver là avec Eliott, mais je n’ai pas eu le choix. Il faut que je me montre bien plus prudent à l’avenir, il ne faudrait surtout pas qu’il découvre quoique ce soit et qu’il compromette ma mission.

Je m’approche de lui, je sors le stylo à mine anesthésiante de ma poche et lui plante dans la carotide pour être sûr que son sommeil soit lourd et surtout qu’il ne se souvienne pas de ce qu’il vient de se passer.

Je range l’ensemble de mes gadgets dans le double fond de mon placard qu’un agent d’entretien qui se trouve être un agent infiltré de la DGSI, à installé avant mon arrivée. Puis je me couche comme si rien ne s’était passé pour profiter des quelques heures qu’il me reste.

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Le lendemain, je décide de commencer à mettre mon plan à exécution au grand malheur de Mme de La Vérendrye, notre professeur de Français. Je ne sors aucune affaire, et la regarde droit dans les yeux jusqu’à l’énervement.

— Monsieur Westwood, j’aimerais voir vos affaires sorties et vous savoir prêt à travailler !

— Bof, je n’ai pas envie… La flemme comme on dit !

Eliott, assis à côté de moi, semble être complétement sous le choc mais un léger sourire s’affiche aussi sur son visage. Il doit sûrement être ravis de mon audace et du fait que je ne sois un bon toutou bien sage comme les autres élèves de l’établissement. Ma pauvre professeure semble complètement démunie et me demande de prendre la porte. Je m’exécute et sans une once d’hésitation je saisis la porte de chaque coté et la sort de ses gonds, sous le regard stupéfait de toute la classe :

— Très bien ! Si tu vois les choses comme ça ! Monsieur Stark amenez votre camarade dans le bureau du CPE et expliquez-lui qu’à la fin du cours je viendrais discuter de sa sanction qui devra être exemplaire !

— Dites Madame ? Je fais quoi de la porte, je l’amène avec moi dans le bureau du CPE, ça va lui faire un chouette cadeau, lancé-je avec défi.

— Non !!! Tu me la reposes et vissa ! Je n’ai jamais vu pareil énergumène !

Une fois dans le couloir, en direction du bureau du CPE, Eliott se met à rire à gorge déployé puis m’interroge :

— Putain, mais t’es un grand malade Artémis, j’ai adoré sa tête quand t’as littéralement pris la porte. Et elle t’a même tutoyé sur la fin.

— Ahahah ! Ravie que ça t’ai plu ! Je me suis surpassé sur ce coup-là !

— Mais pourquoi t’as fait ça au fait ?

— Je sais pas trop, je n’avais pas vraiment envie de suivre son cours, alors je suis bien content de partir. Ça te dit qu’on aille en ville ?

— Euh pourquoi pas mais euh… tu veux qu’on sèche ?

— Bah oui ! De toute façon j’ai été viré de cours alors bon ! J’ai repéré un super petit café à deux pas du lycée, ils ont des gaufres tu m’en diras des nouvelles.

===PDV Eliott ===

J’hésite quelques instants, la situation est bien trop surréaliste. Le magnifique Artémis qui me fait tourner la tête depuis le début de l’année vient de me proposer un rancard, enfin du moins une sortie entre amis. Mais ça implique de sécher les cours, chose que je n’ai jamais faite. Que va dire mon père ? Alors que je suis en intense réflexion, le regard vairon tellement sublime d’Artémis semble me supplier de venir avec lui. Comment je peux refuser ! Je suis en train de craquer complètement moi.

— Allez Eliott, on a qu’une vie autant en profiter ! Et puis personnellement je n’arrive plus à tenir avec touts ces fils à papa !

— Ouais tu m’as convaincu, maintenant faut réussir à sortir de l’enceinte t’as une idée de comment faire ?

— Yes, suis-moi !

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