Chapitre 27

12 minutes de lecture

Anwa, Deuxième Monde…

Drapée dans un voile de soie orangée, la Princesse Ireth supportait difficilement l’attente de sa navette. Un filet retenait ses boucles rousses, et une petite pierre taillée en losange tombait sur son front, retenue par une fine chaîne en or. À ses poignets, des bracelets finement ouvragés cliquetaient à chacun de ses mouvements.

Un souffle d’air annonça enfin l’arrivée de la navette. Mue par la poussée inversée de ses moteurs, elle se posa doucement sur le sol desséché. La porte latérale s’ouvrit avec un sifflement caractéristique, et un homme apparut dans l’ouverture. Apercevant Ireth, il s’inclina profondément devant elle.

–Toutes mes excuses, Princesse. Nous sommes en retard.

–Cela passera pour cette fois, capitaine.

Ses yeux verts se plissèrent.

–Mais je n’accepterais plus ce genre de désagréments, est-ce clair ?

Le capitaine déglutit.

–Très clair, Princesse. Si vous voulez bien monter à bord…

S’effaçant, il laissa entrer la Princesse à l’intérieur de la navette. Le compartiment passager était petit, mais confortable car luxueusement aménagé. Les navettes de classe Royale n’égalaient pas celles de classe Impériale, réservées à l’Empereur et sa suite, mais elles s’en approchaient. De forme aérodynamique, les navettes de classe Royale possédaient un semblant de voilure, et approchaient ce qui se faisait de mieux en matière de véhicule spatial. Le capitaine prit place dans la cabine de pilotage, et fit décoller la petite navette.

Ireth ne consacra que quelques instants à admirer le paysage étoilé. Elle devait se concentrer, réfléchir, ne commettre aucun faux pas. Profitant de l’absence de son père, le Seigneur Gelmir, elle avait décidé de rencontrer l’Iku Idril, Maîtresse en titre de l’Empereur, afin d’obtenir de l’Empereur Dvorking lui-même, qu’Orssanc lui prête sa force, l’annulation de son mariage avec le Seigneur Gnor, prévu dans les prochains jours.

Elle se souvenait encore de la scène, la fureur de son père quand il avait découvert qu’Evan était encore venu la voir, sa colère quand elle lui avait annoncé qu’elle n’épouserait jamais le vieux Seigneur de Meren. Gelmir l’avait enfermée dans sa chambre, et lui avait jeté d’un ton sans appel que ses noces auraient lieu dès son retour. Elle en avait pleuré de rage, pendant des heures, elle avait prié Orssanc de toutes ses forces, et au matin elle avait pris sa décision : l’Empereur saurait faire entendre raison à son père. Lui seul avait toute autorité sur les Familles. Si elle réussissait à le convaincre, son père n’aurait d’autre choix que d’obéir.

Elle réalisa que la navette pénétrait déjà dans l’atmosphère de Druus, capitale de l’Empire des Neuf Mondes. Ici, du luxe à profusion. De grandes avenues pavées séparaient les magnifiques résidences des Neuf Familles, parmi lesquelles la concurrence était rude. Pour être remarqué par l’Empereur, il fallait construire en grand, magnifiquement, se distinguer des autres, mais sans chercher à égaler la splendeur des édifices impériaux, sous peine d’encourir le courroux de Dvorking. Des centaines de navettes-cargos approvisionnaient en permanence la capitale en produits manufacturés : mets de choix pour les Familles, étoffes pour les plus grands tailleurs de l’Empire, esclaves obéissants…

L’Aile Étincelante se posa sur la zone d’atterrissage, et Ireth descendit de la navette.

–Tenez-vous prêt à repartir dans la journée, commanda-t-elle.

Le capitaine s’inclina.

–A votre service, Princesse.

Une antique voiture avec attelage l’attendait. Dvorking avait interdit les véhicules motorisés dans l’enceinte de la capitale, afin de se protéger d’éventuels attentats, bien que la raison officielle fût le bien-être de ses habitants. Ainsi, la planète Druus restait la moins polluée de l’Empire.

–Au Petit Palais, ordonna-elle.

Le cocher fit claquer son fouet, et les quatre esclaves Déorisiens s’élancèrent. L’attelage était un cadeau de son père pour ses quinze ans. Elle avait toujours apprécié d’avoir ses propres esclaves, et les Déorisiens étaient particulièrement durs à briser. Utiliser les centaures comme vulgaires animaux de traits nécessitait un traitement particulier pour cette race fière. La Famille de Gelmir était la spécialiste des esclaves, et son père achetait les prisonniers à l’armée, surtout au Seigneur Seregon de Bereth, Cinquième Monde. Il les revendait ensuite à prix d’or, comme cobayes pour les scientifiques du Huitième Monde ou comme ouvriers agricoles sur Aranel, le Sixième Monde. Les plus résistants passaient leur courte vie à extraire les cristaux Kloris au fin fond des mines d’Aranel. Quant aux plus beaux, ils étaient choisis par l’Arkom Samuël en personne, pour être sacrifiés à la Puissante Orssanc.

L’attelage s’arrêta, et elle laissa là ses pensées. Un laquais, qu’elle connaissait depuis des années mais dont elle n’avait jamais pris la peine de mémoriser le nom, lui ouvrit la porte, et elle fit quelques pas sur les pavés. Une immense fontaine se trouvait devant les escaliers qui menaient au Petit Palais, résidence des concubines de l’Empereur. Ireth frissonna. Il se murmurait que l’Empereur n’hésitait pas à acheter les plus belles jeunes filles des Familles pour les ajouter à sa collection… Chassant ces sombres pensées, elle se dirigea vers l’entrée du Petit Palais. Des gardes eunuques interdisaient l’entrée à tout homme, mais les femmes avaient le droit d’y pénétrer pour rencontrer la Favorite de l’Empereur.

Parcourant les longs couloirs, où s’alignaient des sculptures de marbre blanc dans des alcôves tendues de soie bleu nuit, elle se dirigea vers les somptueux appartements de Idril. La scientifique n’avait pas pour autant désiré quitter ses expériences, aussi disposait-elle dans l’une de ses pièces d’un laboratoire complet. La Favorite se trouvait dans son petit salon, entourée de quelques-unes des Iko. Intimidée, Ireth s’avança et plongea dans une profonde révérence.

–Relevez-vous, Princesse Ireth, déclara Idril. Je vous attendais.

La jeune femme ne put masquer sa surprise. Comment la scientifique pouvait-elle être au courant ? Elle se souvint alors qu'Idril se rendait souvent au temple d’Orssanc. Grâce à son rang, elle pouvait rencontrer l’Arkom en personne, et obtenir des prédictions sur son avenir.

–Je viens solliciter une faveur, Iku Idril.

La Favorite dispersa les jeunes femmes et fit signe à Ireth de prendre place sur un fauteuil.

–Je vous écoute.

Ireth se lança : son destin reposait désormais entre les mains de cette femme au regard changeant.

–Mon père le Seigneur Gelmir désire que j’épouse le Seigneur Gnor, dit-elle. Mais je ne veux pas de ce vieillard édenté !

–Les alliances ne tiennent pas compte des sentiments, mais des avantages mis en jeu, Princesse, l’interrompit Idril. Si votre père pense que cette union est pour le mieux, je ne peux rien faire pour vous… Avez-vous un autre prétendant, qui puisse faire fléchir le Seigneur Gelmir ?

La jeune femme soupira, jouant machinalement avec son collier de perles.

–Le Seigneur Evan a demandé ma main à mon père, répondit-elle.

–Et vous préféreriez un homme capable de vous empoisonner sur un simple caprice ? s’étonna la Favorite. Les habitants du Huitième Royaume ne sont pas réputés pour leur longévité. Arian est la planète où le taux de mortalité est le plus élevé.

–Mais… je l’aime ! osa Ireth.

Observant la jeune fille, une idée germa dans l’esprit de la Favorite. La naïveté de cette demoiselle allait favoriser ses plans… Se penchant vers Ireth, elle lui demanda doucement :

–Et lui, vous aime-t-il ?

La Princesse Ireth s’empourpra.

–Certainement. Il m’a dit qu’il serait prêt à tout pour moi…

La scientifique se renfonça dans son siège, les yeux brillants d'un éclat doré.

–Votre histoire me touche, Ireth. J’aime quand l’amour triomphe de tout. Je ferai tout mon possible afin que votre requête soit satisfaite.

Ireth s’inclina jusqu’au sol, remplie d’espoir.

–Je vous remercie du fond du cœur, Iku Idril.

Tandis que la Princesse s’éloignait, Idril s’autorisa un sourire. Cette jeune femme venait sans le savoir de lui sauver la vie.

*****

Sagitta, Douzième Royaume…

L’esprit encore bouillonnant de schémas économiques, Satia enfilait les couloirs et les escaliers jusqu’à ses appartements. La journée avait été longue. Des rapports alarmants en provenance de Niléa étaient arrivés : la garnison Niléenne n’avait pas réussi à stopper l’avancée des troupes de Dvorking, et ces dernières contrôlaient maintenant plusieurs points stratégiques de la ville abritant la Porte. Tikal était cernée par l’ennemi. Ne sachant pas ce qui l’attendait derrière la Porte, le Djicam Ivan prévoyait d’envoyer d’importantes troupes en renfort, en essayant de ne pas dégarnir les autres fronts pour autant…Tous les autres Djicams étaient sur les dents, à cause des raids éclairs des Maagoïs sur les Douze planètes.

La tension devenait palpable, et cet effet était visible sur les Djicams comme sur le Souverain. Comme sur elle. Elle s’irritait d’un rien et sentait se former au fond d’elle un nœud de colère refoulée, qui ne demandait qu’à jaillir. Parvenue dans son salon, elle s’affala dans un fauteuil moelleusement rembourré et laissa échapper un long soupir de soulagement.

Un repos qui ne dura qu’un instant ; trois coups furent frappés à la porte.

–Entrez, dit Satia avec lassitude.

La guerrière de Perles pénétra les lieux et la salua.

–Prête pour votre entrainement, Durckma ?

–J’avais oublié, maugréa Satia. Est-ce vraiment nécessaire ?

–C’est à moi que vous posez la question ?

La jeune atlante dévisagea la Durckma en fronçant les sourcils.

–Vous avez l’air fatiguée.

–Je t’ai déjà dit de me tutoyer en privé, Laria.

–Tu as l’air fatiguée.

–Je le suis, s’agaça Satia. J’ai du mal à dormir en ce moment.

–Qu’elle en est la raison ?

La Durckma considéra la jeune femme qui lui faisait face. Laria n’était au Palais que depuis quelques jours, pourtant une étrange affinité lui soufflait de se confier à elle. Pouvait-elle réellement lui faire confiance ?

Si seulement Lucas était là… Mais non, il prenait ses congés au moment où elle aurait rêvé d’avoir une petite conversation avec lui ! S’imaginait-il vraiment qu’il pouvait disparaitre et réapparaitre à sa guise ? Partir ainsi sans même lui fournir une explication !

Satia réalisa que sa colère était en train de prendre le dessus. Que lui arrivait-il ? Elle souffla doucement, contrariée. Lucas avait parfaitement le droit d’aller prendre du bon temps sur sa planète natale.

Elle aurait juste voulu pouvoir en faire autant, sauf que la situation actuelle de la Fédération ne le lui permettait pas.

–Pas ici, dit-elle enfin en se levant.

–Je connais un endroit où nous ne serons pas dérangées. Venez.

Satia emboita le pas à la Guerrière de Perles. L’Atlante avait remis à leur place les quelques soldats qui s’étaient permis des commentaires grivois sur sa tenue vestimentaire, et depuis, la Garde du Phénix la traitait avec respect.

Jamais Satia n’aurait osé se promener avec si peu de tissus autour de son corps, mais les Atlantes semblaient considérer les vêtements comme des accessoires presque superflus. Au sein des eaux profondes de leur planète, s’habiller servait essentiellement au camouflage.

Peut-être était-ce l’une des raisons pour laquelle les Atlantes quittaient rarement leur Royaume.

À la surprise de Satia, Laria la guida jusqu’à un petit jardin. La Durckma connaissait bien les alentours du Palais, mais jamais elle n’avait prêté attention à ce coin-là. Deux bancs trônaient au milieu des massifs d’agapanthes, et une fontaine abritait quelques poissons mauves dans un large bassin orné de nénuphars.

De nombreuses haies délimitaient des enclos intimistes dans les jardins, Satia aurait dû s’en souvenir. Depuis combien de temps n’avait-elle pas profité d’un moment de calme en extérieur ?

La jeune femme étouffa un bâillement avant de s’asseoir.

–Alors, quel est ce problème ? demanda Laria, impatiente.

Satia rassembla son courage.

–Je dors mal depuis l’attaque des Faucons Noirs, avoua-t-elle. Je n’arrive plus à me sentir en sécurité, le moindre bruit me fait bondir.

–C’est embêtant, en effet… pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ?

–Je pensais que ça finirait par passer, mais… je ne vais pas pouvoir tenir ce rythme éternellement.

–Et personne d’autre n’est au courant ?

–Non, marmonna Satia.

L’Atlante faisait-elle référence à Lucas ? Elle semblait bien le connaitre.

–Commençons l’entrainement, dit Laria en la coupant dans ses réflexions. Travailler le corps fatigue l’esprit.

Satia commença à protester mais la Guerrière de Perles se montra inflexible. Lors des entrainements, Satia troquait son statut de Durckma contre celui d’élève. Alors, tout en maugréant, elle se plia aux exercices d’échauffement élaborés par son professeur.

En quelques jours, elle avait pris conscience de chacun de ses muscles, et Satia savait qu’en persévérant son corps ne tarderait pas à se renforcer. Il lui tardait de dépasser le stade des courbatures.

Après une courte pause pour lui permettre de retrouver son souffle et se désaltérer, Laria entra dans le vif du sujet. Elle avait prêté à Satia deux dagues pour se défendre ; la dague restait une arme pratique, facilement dissimulable, peu encombrante. Parfaite pour la Durckma.

Laria engagea le combat avec des mouvements lents, détaillant chaque geste et guidant Satia dans ses parades. La Durckma était fatiguée, nerveuse ; Laria voulait être certaine de son humeur avant de l’entrainer dans ses retranchements. Jusqu’ici, Satia refusait d’apprendre.

Enfin, elle réalisait les bons gestes, mémorisait les placements et était à l’écoute de son corps. Mais impossible de lui faire pousser ses avantages ; chaque fois que son rythme était bon, qu’elle commençait à renverser le combat, la jeune femme se figeait, devenant vulnérable.

La Guerrière de Perles se heurtait à un mur. Sans se décourager, elle essayait de nouvelles techniques pour surprendre Satia. Après tout, la Durckma avait demandé à apprendre. Alors pourquoi y mettait-elle si peu de bonne volonté ? Laria n’avait pourtant pas l’impression de lui demander l’impossible – elle n’allait pas faire d’elle une guerrière prête à aller assassiner un ennemi de sang-froid !

Laria n’avait nulle envie de rester sur un échec. La jeune femme lui était sympathique ; elle avait du caractère, et son étrange peau mauve associée à des cheveux d’un violet électrique lui conférait une aura particulière. Jamais l’Atlante n’avait vu une telle couleur avant son arrivée à Valyar.

Plusieurs Seyhids s’étaient teints les cheveux pour l’imiter, et certains avaient choisi d’autres couleurs pour se démarquer. Les réunions des jeunes gens ressemblaient parfois à des arcs-en-ciel.

Aucun ne portait pourtant ses couleurs avec autant de prestance que la Durckma. Elle était la parfaite incarnation de Sagitta.

Et Laria veillerait à ce qu’elle reste en vie pour devenir Souveraine.

Sans crier gare, l’Atlante changea son style de combat, noyant la jeune femme sous un déluge d’attaques. Elle ne pourrait jamais tout éviter en restant sur la défensive.

Rapidement Satia se retrouva submergée, poussée dans ses retranchements. Sa fatigue raviva les braises de sa colère. Qu’est-ce qu’il lui prenait, tout à coup ? Ce n’était qu’un entrainement ! Pourtant la Guerrière de Perles la pressait comme jamais auparavant. Elle n’y arriverait pas. Laria était bien trop forte. Paniquée, elle croisa ses bras devant elle pour se protéger d’un assaut qu’elle ne parvenait plus à gérer.

Laria bondit en arrière avec un juron et Satia ouvrit des yeux qu’elle ne se souvenait pas avoir fermé.

–Par Eraïm, murmura-t-elle.

Autour des deux femmes, l’herbe était noircie. De minuscules flammes léchaient les buissons les plus proches. L’Atlante était près du bassin. Satia s’approcha, inquiète.

Laria lui sourit.

–Je ne m’attendais pas à une réaction d’une telle ampleur.

–Je suis désolée, répondit Satia par réflexe.

Avant de prendre conscience de ses paroles.

Elle braqua un regard accusateur sur l’Atlante.

–Tu m’as manipulée ! Tu voulais que je… Tu savais ! Qui t’a dit, qui ?

Laria se contenta d’éclater de rire.

–J’ai cherché tes limites, et je les ai trouvées. Et Lucas a jugé bon de me prévenir, oui, ajouta-t-elle en retirant son avant-bras du bassin.

Une large tâche noire s’y étalait au milieu des écailles iridescentes.

–Raison pour laquelle j’ai toujours trouvé une source d’eau à proximité.

–Mais je t’ai blessée, dit Satia. Tu m’as forcée à agir contre mes principes, et voilà le résultat.

–Et tu ne m’as jamais prévenue du danger que tu représentais, contra la Guerrière de Perles en croisant les bras.

–Je ne suis pas un danger, répliqua Satia.

–Tu renies qui tu es. Tu n’utilises pas ton don pour te défendre, sauf en cas extrême. Le contrôles-tu vraiment, d’ailleurs ?

La Durckma grinça des dents. Cette conversation lui échappait.

–Je ne veux pas en parler, assena-t-elle avant de se détourner pour rentrer.

–Alors tu fuis, encore ?

Satia se figea, les poings serrés, sa colère ravivée. Comment Laria avait-elle deviné que le sujet lui était sensible ? Elle ne devait pas réagir, masquer ses faiblesses.

–Je ne pensais pas que cette question te toucherait autant, dit soudain Laria à côté d’elle. Pardonne-moi. Je ne suis pas ton ennemie.

–Je sais. Désolée pour tout ça. J’ai du mal à accorder ma confiance.

–C’est compréhensible, approuva Laria.

Les deux femmes marchèrent en silence de longues minutes. Laria hésita un instant, puis posa sa main sur le bras de Satia, qui s’arrêta.

–Je suis Atlante. Mon peuple n’aime pas quitter ses océans. N’oublie pas que je l’ai fait pour toi. Si une présence supplémentaire te tranquillise… je peux dormir dans ton salon.

–Merci, répondit Satia, la gorge nouée. J’apprécierai.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Notsil ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0