Fin de complexe !
Il rougissait facilement, Florentin, au point qu'il lui arrivait de refuser une soirée où seraient des têtes nouvelles... Et ce n'étaient pas les occasions de se défiler qui lui manquaient !
Car son grand frère Vincent, une beauté svelte et magnifiquement découplée s'efforçait de l'entraîner à toutes les soirées où il était convié : on n'avait rien à lui refuser, à cette beauté !
Bref, Florentin se morfondait dans sa trouille des autres. S'il savait pourquoi ? Oh oui ! Il était pétrifié à l'idée qu'une nana s'avisât de lui mettre le grappin dessus...
Presque aussi grand que Vincent, il était fort maigre, et de teint pâle. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il était absolument craquant, avec son minois de petit garçon sage, et ses yeux bleus sous ses boucles brunes ! Mais il n'avait jamais eu l'occasion d'entendre un compliment, vu qu'il fuyait tout le monde... tout le temps.
Or ce jour-là se produisit un événement fort inattendu : et ce fut que la porte de sa chambre étant malencontreusement demeurée entrouverte, Vincent se crut autorisé à y entrer sans frapper. Et Florentin était entrain de se tripoter consciencieusement. Ces garçons, dix-huit et vingt-et-un ans se voyaient à poil quasi quotidiennement, vivant au deuxième étage de la maison, où ils ne faisaient pas de manières. Mais ça s'arrêtait là, et Vincent n'avait jamais vu son p'tit frère dans ses œuvres...
— Oh p'tain, j'y crois pas !
— Hein ? Fit Florentin en essayant de cacher son vit.
— Cache pas ! Fais voir ! Oh p'tain ! Jamais vu une queue pareille ! Mais pourquoi t'en fais rien, nom de dieu !
— Maiiis... bêla Florentin.
— Tu sais, p'tit frère, que t'es une exception ? dit alors doucement Vincent en venant se poser sur le bord du lit. Si je t'emmène dans une touze, y aura que pour toi !
— Parce que tu fais des... partouzes ?
— Oui... et j'adore. Et j'me disais justement que je ferais bien de t'y emmener. Tu te l'es jamais encore mise dans une chatte, j'parie ?
— Ben... fit Florentin, rougissant, et débandant, aussi.
— Tu perds la forme, là, mais, p'tit frère, t'es réellement magnifique, tu sais ?
On ne le lui avait jamais dit, Florentin, mais... bien évidemment il regardait Internet... assez pour se savoir bien équipé. Sans pour autant oser rêver plus loin.
— Je peux ? murmura alors Vincent en tendant la main.
Et de saisir le vit encore impressionnant de son p'tit frère... qui rebanda sans plus de manières. Et bien, encore ! Surpris le garçon décalotta doucement le superbe engin, et Florentin poussa un long soupir, en fermant les yeux. Où Vincent vit un encouragement... Il manipula donc délicatement Florentin, jusqu'à ce qu'iceluy soufflât :
— Serre fort, oui...
Il n'avait pas prévu ça, Vincent ! Mais il assura encore quelques minutes, encouragé de temps à autre... Enfin Florentin gémit et lança en l'air quelques superbes giclées... dont l'une retomba sur le museau de son praticien... qui ne moufta pas.
— Merci, grand frère ! souffla Florentin sans rouvrir les yeux. Première fois que... quelqu'un me le fait.
— Oh ! Alors je suis content que ce soit moi ! Maintenant, on va te trouver une gentille petite fille pas trop compliquée du caleçon, et hop !
Florentin dut sourire à la bonne santé mentale de ce grand frère qu'il admirait tant...
— Avant que tu me trouves une aide à domicile... tu rentres dans ma chambre sans frapper, bien sûr ! Vincent éclata de rire.
— Ce culot !
— T'as été génial, tu sais ? Alors... Soudain, Florentin lança ses bras pour attirer son frère contre lui, et lui murmurer à l'oreille :
— Merci, grand frère, t'as été parfait. J'te demande pas, mais... tu recommences dès que tu sais pas quoi faire de tes mains !
— T'es fou, Tintin ! Mais je vais quand même m'occuper de te trouver un p'tit trou convenable ! Ou plusieurs...
— Est-ce que... tu as... dans ton carnet d'adresses... des partouzes... un peu bi ?
— Hein ? Mais pourquoi ?
— Vu que je sais rien... j'ai peur de pas réussir si y a que des meufs à me peloter...
— Mais, mon Tintin ! Qu'est-ce que tu me dis, là ? fit un Vincent visiblement ébahi. Tu...?
— Je sais pas vraiment, mais...
— Voilà peut-être pourquoi t'as rebandé dès que je t'ai touché... murmura Vincent.
— T'es... choqué ?
— Non, non, mais... Enfin... bien sûr, je vais tâcher de te trouver ça.
— Merci, grand frère.
— Est-ce que... reprit doucement Vincent, ça a un lien avec ton refus de sortir ?
— Ben...
— Ou avec la grosseur de ta queue ?
— Non, ça je crois pas trop...
— Mais, p'tit frère, tu connais pas de mecs qui...?
— Quand t'es timide et mal foutu, tu sais...
— Oh, putain... T'as p'têt' pas de muscles, mais ton gourdin... ça devrait plaire aux mecs, non ?
— Chais pas, fit Florentin, gêné — sa bite, un argument pour plaire en ville ? Il ne l'aurait imaginé...
— Bon ! J'm'occupe de te trouver une bonne petite touze pour que tu saches enfin ce que tu veux !
— Merci, grand frère ! fit Florentin en un large sourire.
Vincent se demanda si c'était possible, ça... et il prit congé, non sans entendre :
— Et rappelle-toi mon adresse... pour te dégourdir les poignets !
— Cochon, va !
Baba, le Vincent, dans le couloir ! Il venait de faire trois découvertes, et pas des moindres : son frère était super bien monté, il était gay, selon toute apparence, et il l'avait branlé, avec succès... et sans dégoût. Beaucoup pour un samedi matin d'été ! Et le Florentin qui en redemandait ! Et qui souhaitait une partouze bi !
Il avait promis, et trouverait bien. Mais décidément, les complexes de son frère... semblaient avoir explosé. Dès le lendemain, il constata que Florentin laissait sa porte entrouverte... Cette fois, il passa son chemin, mais en remontant de déjeuner, les choses n'ayant pas changé, il poussa le museau dans la carrée... pour tomber sur le même spectacle que la veille.
— Coucou, grand frère, fit Florentin, tout sourire. T'as cinq minutes ?
La branlette du jour en dura un peu plus de dix... Où Florentin le pria de lui caresser l'entrejambe, et aussi le petit trou. En vérité, Vincent était content de faire ainsi plaisir à son petit frère, dont il ne cessait d'admirer l'étonnant mandrin. Mais il n'avait pas encore trouvé le moyen de le caser... et voyait déjà venir de nombreuses séances comme celle-ci. Mais bon ! Il se mit immédiatement en chasse. Et surprise ! Un de ses potes de fac le mit sur la voie :
— Tu savais que Germain tâtait de la queue, en plus de la chatte ? demanda Valéry.
— Germain ? sursauta Vincent, en pensant à ce superbe sportif blond qu'il avait quelquefois vu opérer lors de soirées chaudes. Mais il est quasiment chattomane !
— Ah ! Ah ! Ben ! Faut croire qu'il est aussi bitophile !
Le sang de Vincent ne fit qu'un tour :
— Elle fait pas de soirée hard, la Marie-Sophie, avant les vacances ?
— Pas prévu, mais... tu veux te le faire, le Germain ?
— Non, non, c'est... c'est pour mon p'tit frère !
— Ah ! Ton Arlésienne de p'tit frère ? Ah ! Ah ! Ah !
— Rigole pas : quand tu verras sa bite...
— Et tu lui cherches un trou ?
— Je vais pas jusque là ; un mec, oui !
— Mes vieux partent vendredi prochain... p'têt' que...
— Je t'aide en tout, si t'as envie !
Et le beau Valéry de sourire largement.
— P'tain, jamais organisé de touze, moi, et encore moins bi !
— Chope le Germain, il nous trouvera du monde !
— Oh p'tain ! fit Valéry, un superbe et sportif châtain.
Affaire fut donc faite, et Vincent eut le plaisir de l'annoncer à son p'tit frère le lendemain matin... tandis qu'il était déjà en train de le branler
— Hein ? sursauta le minet,
— Hep ! Tu te défiles pas, hein ? Me fais pas honte !
L'action en cours se conclut dans le silence, et Vincent déclara en partant :
— Et si tu vois pas comment bouffer une moule, j'te montrerai !
— Oh !...
La journée passa donc, tandis que les tractations téléphoniques s'activaient. Enfin, Florentin osa frapper chez Vincent.
— Vincent ! Tu sais... je crois que c'est pas une bonne idée, ton idée...
— Hein ?
— D'inviter des nanas...
— Quoi ? Tu veux pas qu'on t'organise une soirée gay, quand même ?
— Chuis prêt à sucer tout l'monde.
— Hein ? s'écria Vincent, mais tu t'fous d'moi, là ?
— Promis, j'le fais. Même toi.
— Moi, moi ! Mais t'es fou à lier !
— Chut, grand frère. Je déconne pas. Je sais, maintenant : les nanas, je pourrai pas.
— Alors t'as plus besoin de nous ?
— Ben... si vous invitiez que les mecs bi ?
— Ah ! Tu manques pas d'estomac, toi ! Et pour Valéry et moi, pas la moindre petite chatte ?
— Si, si... Enfin... vous voyez.
— Eh ben ! Je vois surtout que tes complexes fondent à grande vitesse !
— Te moque pas, grand frère. Tu m'aides vachement, tu sais ? Organisez un truc équilibré, voilà tout ! Scié, Vincent prit acte de la demande, et appela son pote Valéry... qui éclata de rire.
— Si ton p'tit frère suce tout le monde, j'en vois pas beaucoup qui refuseront ! On convoque deux nanas, et hop ! fit le mec, en joie. Oh p'tain, ça va être inattendu, mais chaud ! Miam miam !
Et Valéry de promettre pour le vendredi suivant une mignonne soirée... In fine, Vincent trouva son frère beaucoup moins fringant, quand il lui annonça que la chose se ferait. Mais il fut ferme et crut agir comme un grand frère responsable :
— Si tu nous fais faux bond, tu me parles plus jamais de tes conneries, ni de ta bite, ni de rien du tout, compris ?
— Euh... Oui, oui !
Au fond, Vincent se foutait de l'attitude de son frangin : les deux nanas ayant accepté la soirée étaient deux bombes qui satisferaient facilement tout le monde, si son supposé suceur de frère faisait défaut ! Mais dès le lendemain matin, Florentin jura qu'il serait de la soirée... et qu'il ferait ce que promis. Ajoutant :
— Mais... je l'ai jamais fait. Alors... tu accepterais que... Tu vois ?
— Hein ?... Tu veux pas me sucer, quand même ?
Florentin tendit la main à son frère, qui hésita.
— T'es fou, Tintin !
— Viens — et de faire s'étendre son frère sur son lit, où Vincent ferma les yeux, désemparé, et presque tremblant.
Florentin prit alors délicatement le long prépuce de Vincent, et joua un temps avec lui. Ce qui donna au garçon l'occasion de bander, et joliment, encore ! Qui souffla :
— P'tit frère... T'es sûr que... Te crois pas obligé...
Florentin ne répondit pas et prit en bouche le joli gland ogival qu'il venait de mettre au jour. Et il frissonna tout autant que son grand frère, en cet instant magique parce qu'inimaginable... Ce que Florentin avait imaginé s'avéra plus doux encore que le rêve, et il sut vite qu'il faisait bien, de par les soupirs de plus en plus prononcés de Vincent... qui ne tarda pas à souffler :
— Oh, Tintin ! Vas pas si vite ! C'est trop bon, et... Florentin se calma ; dès lors le rythme de son ouvrage suivit celui celui des gémissements de son grand frère... Et ma foi, ça dura gentiment, cette affaire-là. Enfin, Florentin avala le plaisir de Vincent, encore qu'il eût été prévenu de la crue imminente...
— T'es fou, p'tit frère... soupira Vincent.
— T'es bon, grand frère. Tu crois que... je vais pas avoir l'air trop nul, avec les autres ?
— Ah ! Ah ! Sûrement pas, non ! Ah ! Ah !
On causa encore un peu de la soirée à venir, et si Florentin avait encore la trouille, ce fut curieusement Vincent qui le rassura... S'il avait jamais pensé tenir ce rôle !
Et le vendredi, c'était demain ! Où l'on se récura ensemble, et avec une perfection ! Chez le beau Valéry étaient déjà l'incomparable Germain et un long rouquin, Joël. Tous à poil. Florentin ignorait que tous étaient au courant de son état de puceau ; il se déloqua, tremblant, et tout de suite le sportif Germain le prit sous le bras, pour lui souffler quelque chose à l'oreille, Les autres alors, virent en souriant le minet s'agenouiller devant cette splendeur... dont la beauté augmenta vitement.
La suite fut sans surprise : les autres arrivèrent peu après, alors que Florentin en était à sa troisième quéquette... Où ce fieffé suceur eut le zizi happé par une fille.... Mais bon ! Tout se passa bien.
Ce que Florentin n'avait pas pensé était que tous ces bi-là pouvaient se faire sauter... et il dut y aller, à la manœuvre ! Il en refusa toutefois le service, à l'inverse. Mais Germain, sur la fin lui chuchota encore des trucs... et il resta « dormir » céans... Valéry proposa à Vincent de rester aussi, et ce fut sous les yeux de ces deux-là que Florentin se fit percer le lendemain matin par l'éclatant chibre de Germain. Spectacle sublime, qu'on se le dise !
La suite est simple : Germain n'est plus bi. Et l'on travaille Vincent et Valéry pour qu'ils s'essayent, au moins... puisqu'ils s'aiment bien ! Ils ne disent rien, mais les autres ont compris que l'on y pensait sérieusement et l'on a déjà des projets de mise en scène...
23. VI. 2021
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