Le silence est d'or,

La parole est d'argent,

Et les écrits restent.

Il faut donc révéler ceux-ci.

Aux regards heureux, avides, curieux et critiques ?

Ou alors ?

Les cacher, dissimuler, loin des multitudes.

Au fond d'une grotte peut-être ?

Enrouler les parchemins, les glisser dans des écrins,

Comme l'or est silence ; ils le seront jusqu'à la fin !

Donc de l'argent entouré d'or et les écrits qui attendent...

À l'abri ?

Peut-être des sciècles durant...

Puis un découvreur les découvrent,

Les cylindres précieux ouvrent,

Et les portent au soleil levant.

Il brise le silence,

Il révèle la parole.

Ah ? Vraiment ?

Et si du vaisseau précieux,

Ne se déversait que poussière ?

Vaincue par les temps omineux ?

Adieux les secrets non-révélés.

Cela sera-t-il mieux ?

Ainsi il en ressort que les écrits,

À l'instant,

Pour que s'anéantisse les sorts,

Il faut,

Les déclamer bien forts !