Je n'ai que cette souvenance, qui en d'autres temps me parut belle.
Je pourrais bien rêver voyages, m'enfuir sous d'autres ciels ou sous d'autres soleils,
Je ne le peux point ; notre foyer, malgré moi, m'accroche et me retient.
Il y règne des senteurs de bocages, de mariage, d'enfants, de rires. De larmes aussi.


Les jours de joies éclataient en feux d'artifice.
Les nuits de peine nous craquelaient sous lunes blêmes.


Aujourd'hui, il y plane des rêves non accomplis et des désirs non assouvis.
Mais, il y a aussi de l'espoir en d'autres riants lendemains,
Alors, j'affiche nos images sur les murs de notre logis,
Et je t'y attends toujours, le cœur meurtri, mais battant,
Avec l'espoir sans fin d'y continuer, avec toi, notre vie.