D'un geste il retirait le casque dont les vocaux se répétaient dans ses oreilles, il n'estimait pas le tout assez important pour venir l'enfiler, ayant même bailler d'un désintêret de fin de journée avant de l'enfilait.

Une fois celui-ci finit c'est une expression soucieuse qui habitait maintenant le visage d'Eurysthée. Son prédecesseur devait partir depuis un moment mais il prenait depuis peu de temps ses marques à la tête du royaume, se jeunesse ne se questionnait pas mais préparait à cette montée au pouvoir depuis sa naissance il se montrait digne des attentes de ses pairs. C'était un régent juste, renfermé certes mais rien d'étonnant pour un homme prenant ses marques mais surtout ni l'administration infernale des Persides, ni la vague d'immigrations provenant soudainement de l'ouest durant ces dernières semaines, ni même les négociations musclées auprès de sa femme pour la convaincre de le laisser partir en avance vers la capitale pour prendre ses marques n'avaient réussies à le faire même froncer les sourcils. Alors qu'est qui aurait bien réussit un tel exploit ?

La Foudre.

Par un simple message, envoyé distraitement sans doute alors qu'il partait ruiner la vie d'un autre futur roi la Foudre lui glissa ce simple message qui suffit à faire trembler Eurysthée, les larmes venants alors qu'il tapait une réponse sur son portable.

"Seigneur Zeus, j'ignore si les messages peuvent vous être adressés de la sorte, mais je ne sais pas comment je pourrait vous faire parvenir cela autrement. Vous connaissez mon passif avec votre fils je ne pense pas être qualifié pour..."

Dehors alors que le ciel ne s'annonçait même pas un tant soit peu menaçant un grondement terrible résonna, avant même que le roi n'ait pu envoyer son message, le Reignant semblait déjà au courant de ses doutes. Il les faisait taires en quelques mots, une tirade maladroite que ni lui, ni Zeus ne prendrait le temps de se rappeler à terme, il se soumettait simplement au jugement que le Dieu venait de lui imposer.

Il poussait un soupir, tournant son siège pour fixer les montagnes de la grande cité des Persides, c'est ici qu'il venait au monde alors que sa mère ne le portait que depuis 5 mois à peine, ce jour là il n'aurait pas dû naître mais il l'avait fait et beaucoup d'émotions contradictoire se mélangaient à ce sujet. La honte, la colère, la résignation mais surtout la souffrance, l'idée même que toutes ses émotions pouvaient le submerger à nouveau malgré les années semblait impensable. Il se relevait brusquement en appelant depuis son portable son secretaire, les mots fusaient sans même laisser au pauvre homme derrière le fil l'occasion de lui souhaitait une bonne soirée.

"- J'ai besoin que le palais soit accessible facilement d'ici quelques jours, pas de visiteurs, les diplomates extérieurs aux Persides doivent être laissés dans un lieu adjacents à la Grande cité et je ne veut voir aucune femme dans les environs du palais !" disait-il d'une voix pressante à l'homme derrière l'écran qui se frottait les yeux, son manteau enfilait et prêt à partir.

"- Pas de femmes dans le... ? Seigneur vous ne sonnez pas comme d'habitude tout va bien ?"

Eurysthée laissait les mots le traversait sans vraiment y faire attention, cherchant comment résummer la situation, le nom lui vint alors, il lui paraissait qu'il devrait suffir.

"- Heraclès vient dans 2 jours, Zeus me l'envoie pour que je décide d'une punition adaptée à son... ses crimes."

"- ... Bien monsieur, je vais juste descendre pour un café et j'organise le tout." soupirait le secrétaire d'un ton abattu, attendant que sa majesté raccroche.

Ce fût un cruel début de semaine.