Chasse au bonheur,
Quête en rien, à se mouvoir sans cesse,
L’on oublie qu’il est à nos trousses.
Sous bien des formes il se présente,
Et bien pressantes se montrent les cornes impatientes,
La plus amère vérité de l’homme,
Que l’or est étalon,
Et pesanteur de son dédain,
Sous-pèse son évolution et avance,
D’a priori en « Après y’aura » ;
Puis se détourner du bonheur,
Puisque suffit-il seulement.
Dans l’écume du passé,
Se terrant, luisant, oublié,
Un sourire, une main tendue,
La paix à dîner, que l’on attendait plus.
Et si l’or retrousse les commissures,
Le bonheur, simple et discret,
Se trouve là où l’on ne l’attendait.