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F. Pât'

6
œuvres
4
défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

F. Pât'
Deux amants, un hôpital psychiatrique, des zombies : une histoire de fou(s) vous attend.
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Défi
F. Pât'
Un jour, je ne sais plus comment, ni si ça venait de l'extérieur ou de moi, mais j'ai trébuché sur ces mots : "cinglantes flétrissures". Ils m'évoquent un coup de vent, une gifle de pourriture, de flétrissement, une gifle de la mort en quelque sorte. Ce sont devenus mes mots-chouchous, que je me remémore quand je dois me recentrer sur pourquoi je trouve les mots, et l'écriture, belle et beaux. J'aime aussi la musicalité. Cinglant, avec le "c" et le "gl" qui sonnent comme une claque ; flétrissure, avec ce que ça comporte de "fissure", de "flétri", comme une fleur qui se serait cassée, ouverte en deux... décomposée. C'est aussi un oxymore, parce qu'une flétrissure (ce mot existe-t-il même ?) c'est lent, douloureusement doux, c'est une lézarde dans le mur qu'on ne voit pas mais qui se répand à son rythme. Or, quelque chose de cinglant ça frappe, ça hurle, c'est une bourrasque, c'est acéré ; ça n'a rien de fané. De "flétri". Je ne sais pas si je pourrai réutiliser ces deux mots ensemble un jour, à cause justement de ce sens incertain et flou. Mais je les aime et ils me parlent. Peut-être vous parleront-ils à vous aussi ?
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Défi
F. Pât'
Je réfléchis assez peu au lien avec mes personnages. Il m'apparaissent vivants, de chair et d'os comme des gens que je connaîtrais. Mais à un stade si intime, si clair que cela dépasse quelconque relation avec quelqu'un du monde réel. Pour moi, il faudrait inventer un autre type de relation, un autre type d'émotion, spécifiquement pour cette relation auteur - personnage. Ce n'est pas, à mon avis, de l'ordre du Dieu et sa création ; ni de l'ordre de l'amitié, ou de l'amour, ou de la haine. Ce ne sont pas de vraies personnes, et pourtant, parfois, elles existent dans notre esprit encore plus vivement que ces dernières. J'aime mes personnage, d'un amour profond et gratifiant (si, si, je vous jure !). Pourtant, dans la vraie vie, je ne me verrais pas être ami avec elles et eux. Ils ne sont pas "émancipés de moi" : ce sont des morceaux, des bouts de qui-je-suis je j'éparpille entre deux ligne. Avec leur propre développement, bien sûr ; mais c'est comme si j'étais la chair sur laquelle ils naissaient, et dont ils se nourrissaient pour grandir. Ce ne sont donc pas pour moi des personnes à part entière. Mais ce ne sont pas non plus de simples outils d'écriture, des moyens pour faire tenir
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